"Monsieur Klein ou Rocco, le Guépard ou le Samouraï, Alain Delon a incarné des rôles légendaires, et fait rêver le monde", a écrit sur X le président de la République, dimanche 18 août. "Mélancolique, populaire, secret, il était plus qu'une star : un monument français", a ajouté Emmanuel Macron. Suivez en direct les réactions après l'annonce de la mort de l'acteur faite dimanche matin par ses trois enfants.
"Légende", "monstre sacré"... La classe politique, principalement à droite, salue son "immense vie de cinéma". "La légende est partie. Alain Delon nous laisse orphelins de l'âge d'or du cinéma français qu'il incarnait si bien. C'est une petite partie de la France que l'on aime qui part avec lui", a réagi sur X Marine Le Pen, triple candidate Rassemblement national à l'élection présidentielle. L'acteur "restera à jamais aux yeux du monde l'Homme français avec un grand H", a écrit sur X, Eric Ciotti. "Il laisse pour toujours des chefs-d'œuvre et le souvenir du dernier monstre sacré du cinéma français", a renchéri le chef des sénateurs LR Bruno Retailleau sur le même réseau social. "Il y a des samouraïs qui sont des princes et des acteurs qui sont un plein soleil", a pour sa part salué le ministre démissionnaire de l'Economie Bruno Le Maire.
"C'est un soulagement pour lui, sa maladie était affreuse", réagit l'ancien président du Festival de Cannes, Gilles Jacob. "C'était un personnage inouï qui a joué une centaine de rôles différents, mais il arrivait avec ses propres valises, c'est-à-dire avec cette vivacité, cette sobriété, cette classe", a déclaré Gilles Jacob. "Je suis sûr que là où il est, il est mieux", complète cette figure de la Croisette.
"Un prince du cinéma", pour l'ancien ministre de la Culture, Jack Lang. "Nous avions des liens de confiance et d'amitié très étroits", confie l'ancien ministre. Jack Lang admirait l'homme, mais aussi l'artiste, tantôt ovationné, tantôt conspué par un monde du cinéma, parfois "très dur avec lui". "Nous avions tenu, lorsque j'étais en responsabilité comme ministre de la Culture, à lui rendre un immense hommage à Cannes où il avait été parfois acclamé et plus tard malmené", explique-t-il.
"C'était un type charmant, bienveillant, drôle et à l'écoute", raconte Patrick Chesnais. L'acteur se souvient d'un épisode au Festival de Cannes de 2007, après qu'il a perdu son fils en 2006. Alain Delon l'a "aperçu" dans la rue, puis "il a traversé, m'a pris dans ses bras et m'a serré longuement sans dire un mot ", raconte Patrick Chesnais. "J'étais évidemment très, très ému de cette marque de douceur, de solidarité et d'affection", ajoute-t-il.
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"Légende", "monstre sacré"... La classe politique, principalement à droite, salue son "immense vie de cinéma". "La légende est partie. Alain Delon nous laisse orphelins de l'âge d'or du cinéma français qu'il incarnait si bien. C'est une petite partie de la France que l'on aime qui part avec lui", a réagi sur X Marine Le Pen, triple candidate Rassemblement national à l'élection présidentielle. L'acteur "restera à jamais aux yeux du monde l'Homme français avec un grand H", a écrit sur X, Eric Ciotti. "Il laisse pour toujours des chefs-d'œuvre et le souvenir du dernier monstre sacré du cinéma français", a renchéri le chef des sénateurs LR Bruno Retailleau sur le même réseau social. "Il y a des samouraïs qui sont des princes et des acteurs qui sont un plein soleil", a pour sa part salué le ministre démissionnaire de l'Economie Bruno Le Maire.
"C'est un soulagement pour lui, sa maladie était affreuse", réagit l'ancien président du Festival de Cannes, Gilles Jacob. "C'était un personnage inouï qui a joué une centaine de rôles différents, mais il arrivait avec ses propres valises, c'est-à-dire avec cette vivacité, cette sobriété, cette classe", a déclaré Gilles Jacob. "Je suis sûr que là où il est, il est mieux", complète cette figure de la Croisette.
"Un prince du cinéma", pour l'ancien ministre de la Culture, Jack Lang. "Nous avions des liens de confiance et d'amitié très étroits", confie l'ancien ministre. Jack Lang admirait l'homme, mais aussi l'artiste, tantôt ovationné, tantôt conspué par un monde du cinéma, parfois "très dur avec lui". "Nous avions tenu, lorsque j'étais en responsabilité comme ministre de la Culture, à lui rendre un immense hommage à Cannes où il avait été parfois acclamé et plus tard malmené", explique-t-il.
"C'était un type charmant, bienveillant, drôle et à l'écoute", raconte Patrick Chesnais. L'acteur se souvient d'un épisode au Festival de Cannes de 2007, après qu'il a perdu son fils en 2006. Alain Delon l'a "aperçu" dans la rue, puis "il a traversé, m'a pris dans ses bras et m'a serré longuement sans dire un mot ", raconte Patrick Chesnais. "J'étais évidemment très, très ému de cette marque de douceur, de solidarité et d'affection", ajoute-t-il.

Mort d'Alain Delon : "un immense acteur s'en va", réagit le chanteur et acteur Patrick Bruel
Un peu plus tôt dimanche, l'actrice Brigitte Bardot avait déclaré qu'Alain Delon laissait "un vide abyssal que rien ni personne ne pourra combler".