Une passion amoureuse qui vire au drame...
Les protagonistes de la mort du petit Said-Ahmed, en 2005 à la Courneuve accréditent tous la version selon laquelle la relation d'amour était à l'origine du conflit...
Enquête de Mina Kaci
Dans le box, Mhamoudou Mhadjou se lève, prend le micro qu'on lui tend et raconte son histoire d'amour avec Nadia Ben Faïza. En toute pudeur?
" On se voyait en dehors du quartier, il fallait être discret." Mais la rumeur a vite circulé dans la cité des 4000, à la Courneuve, ou demeurent les amoureux. Mis au courant, les parents de la jeune femme s'y sont farouchement.
Est ce cette relation impossible entre un noir et une beurette qui a causé la mort du petit Sid Ahmed Hammache, le 19 juin 2005, alors qu'il lavait la voiture paternelle en bas de la barre Balzac, en guise de cadeau de fête des pères ?
Hier matin devant la cour d'assises de Bobigny en Seine-Saint-Denis, les protagoniste, les unes après les autres, en sont restés ç cette versions des fais, rejetant la thèse selon laquelle l'enfant aurait été victime indirecte du trafic de drogue entretenu par Mhamoudou Mhadjou et les frères Salah et Mohamed Ben Faïza. Selon ces derniers, ce n'etait pas « respectueux » de la part de Mhamoudou Mhadjou de fréquenter leur soeur sans que la famille ne donne son accord. « Chez nous, les prétendant doit d'abord demander la main aux parents », explique Mohamed Ben Faïza. « Mes parents étaient énervés par cette relation qu'ils désapprouvaient pour des raisons culturelles », ajoute-t il, estimant que c'était aux frangins de régler le contentieux ?
Appelée à témoigner, sa soeur NADIA en est, elle aussi restée à cette version.
« Notre culture nous impose que les frères s'interposent, nous n'avons pas le choix ? Mais j'ai transgressé cette loi. Le fait que Mhamoudou et moi sommes de deux cultures différentes pouvait être un problème supplémentaire.
Cependant, la principale raison est qu'ils ne volaient pas que je fréquente un garçon », commente la jolie brune aux long cheveux rejetés en arrière ?
L'histoire d'amour à la roméo et Juliette a duré trois ans, et a pris fin en septembre 2004, soit dix mois avant le drame.
Pourquoi donc le conflit a t il continué ? interroge le président de la cour . Une question à laquelle aucun des protagonistes n'apporte de réponses cohérentes. Mohamed Ben Faïza tente une explication : « La tension avec Mhamoudou n'a jamais cessé. Pour un rien, il avait des insultes, des bagarres. Un simple regard de travers et çà repartait . Entre nous, le courant ne passait pas. Il avait une certaine fierté et moi aussi... »
Une fierté mal placée au point de sortir les armes. Les douze prochains jours de procès tenteront d'éclaircir les raisons du conflit qui a entraîné la mort d'un innocent de onze ans.
Est-ce cette relation impossible entre un noir et une beurette qui a causé la mort du petit Sid-Ahmed Hammache ?
Hier, Mohamed Ben Faïza a tenu à exprimer ses regrets : « l'enfant, c'est mon voisin, je le voyais tous les jours, je suis un imbécile de m'etre opposé à la relationd'amour, c'est un conflit stupide entre nos deux familles. »
Ni lui, ni les autres autres protagonistes ne s'expliquent comment ils en sont arrivés a dégainer les uns contre les autres. « Je ne comprends pas » susurre-til.
Mina Kaci
Les protagonistes de la mort du petit Said-Ahmed, en 2005 à la Courneuve accréditent tous la version selon laquelle la relation d'amour était à l'origine du conflit...
Enquête de Mina Kaci
Dans le box, Mhamoudou Mhadjou se lève, prend le micro qu'on lui tend et raconte son histoire d'amour avec Nadia Ben Faïza. En toute pudeur?
" On se voyait en dehors du quartier, il fallait être discret." Mais la rumeur a vite circulé dans la cité des 4000, à la Courneuve, ou demeurent les amoureux. Mis au courant, les parents de la jeune femme s'y sont farouchement.
Est ce cette relation impossible entre un noir et une beurette qui a causé la mort du petit Sid Ahmed Hammache, le 19 juin 2005, alors qu'il lavait la voiture paternelle en bas de la barre Balzac, en guise de cadeau de fête des pères ?
Hier matin devant la cour d'assises de Bobigny en Seine-Saint-Denis, les protagoniste, les unes après les autres, en sont restés ç cette versions des fais, rejetant la thèse selon laquelle l'enfant aurait été victime indirecte du trafic de drogue entretenu par Mhamoudou Mhadjou et les frères Salah et Mohamed Ben Faïza. Selon ces derniers, ce n'etait pas « respectueux » de la part de Mhamoudou Mhadjou de fréquenter leur soeur sans que la famille ne donne son accord. « Chez nous, les prétendant doit d'abord demander la main aux parents », explique Mohamed Ben Faïza. « Mes parents étaient énervés par cette relation qu'ils désapprouvaient pour des raisons culturelles », ajoute-t il, estimant que c'était aux frangins de régler le contentieux ?
Appelée à témoigner, sa soeur NADIA en est, elle aussi restée à cette version.
« Notre culture nous impose que les frères s'interposent, nous n'avons pas le choix ? Mais j'ai transgressé cette loi. Le fait que Mhamoudou et moi sommes de deux cultures différentes pouvait être un problème supplémentaire.
Cependant, la principale raison est qu'ils ne volaient pas que je fréquente un garçon », commente la jolie brune aux long cheveux rejetés en arrière ?
L'histoire d'amour à la roméo et Juliette a duré trois ans, et a pris fin en septembre 2004, soit dix mois avant le drame.
Pourquoi donc le conflit a t il continué ? interroge le président de la cour . Une question à laquelle aucun des protagonistes n'apporte de réponses cohérentes. Mohamed Ben Faïza tente une explication : « La tension avec Mhamoudou n'a jamais cessé. Pour un rien, il avait des insultes, des bagarres. Un simple regard de travers et çà repartait . Entre nous, le courant ne passait pas. Il avait une certaine fierté et moi aussi... »
Une fierté mal placée au point de sortir les armes. Les douze prochains jours de procès tenteront d'éclaircir les raisons du conflit qui a entraîné la mort d'un innocent de onze ans.
Est-ce cette relation impossible entre un noir et une beurette qui a causé la mort du petit Sid-Ahmed Hammache ?
Hier, Mohamed Ben Faïza a tenu à exprimer ses regrets : « l'enfant, c'est mon voisin, je le voyais tous les jours, je suis un imbécile de m'etre opposé à la relationd'amour, c'est un conflit stupide entre nos deux familles. »
Ni lui, ni les autres autres protagonistes ne s'expliquent comment ils en sont arrivés a dégainer les uns contre les autres. « Je ne comprends pas » susurre-til.
Mina Kaci