Mouvement gilets jaunes

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Les « gilets jaunes » dans la rue pour l’acte XX, malgré les interdictions

La préfecture de police de Paris a de nouveau interdit samedi les manifestations sur les Champs-Elysées, ainsi que dans un périmètre incluant l’Elysée et l’Assemblée nationale.
 

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Geneviève Legay blessée à Nice : Mediapart révèle de nouveaux témoignages

L'enquête se poursuit sur les conditions dans lesquelles la manifestante Geneviève Legay a été blessée à Nice le 23 mars. Mediapart produit de nouveaux témoignages qui contredisent la version qui a été défendue par le président de la République.

Geneviève Legay, 73 ans, manifestante d'Attac avait été blessée lors de l'acte 19 des Gilets jaunes à Nice le 23 mars. Ce 28 mars, Mediapart a publié plusieurs témoignages qui jettent le doute sur la façon dont l'incident s'est réellement produit : un policier a-t-il bousculé la septuagénaire lors d'une charge ?

https://francais.rt.com/france/6048...e-nice-mediapart-revelee-nouveaux-temoignages


Geneviève Legay "soulagée" que la justice reconnaisse la responsabilité d'un policier

GILETS JAUNES - Alors que le procureur de la République de Nice a admis ce vendredi 29 mars la responsabilité d’un policier dans la chute de Geneviève Legay, son avocat s’est exprimé dans la soirée pour expliquer comment sa cliente avait réagi à la nouvelle.

“Je peux vous dire que Geneviève Legay et sa famille sont extrêmement soulagés que le mensonge des autorités administratives et judiciaires soit enfin éclaboussé”, a déclaré Arié Alimi interrogé par BFM TV.

“Il n’y a pas véritablement de nouveaux éléments dans ce dossier, simplement une nouvelle version du au travail d’enquête de nombreuses associations comme la Ligue des droits de l’Homme, Attac, ou des journalistes”, a-t-il ajouté, avant de s’en prendre à tous ceux, dont Emmanuel Macron, qui avaient dédouané d’emblée le fonctionnaire de police.

“Tous ont dit qu’il n’y avait pas eu de contact, alors qu’ils le savaient dès le départ”, a-t-il accusé.
 

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«Gilets jaunes» Acte 20 EN DIRECT: Premières tensions à Avignon... Eric Drouet et Jérôme Rodrigues à Bordeaux ...

L’ESSENTIEL de 20 minutes

  • Les « gilets jaunes » ont appelé à rester mobilisés ce samedi pour leur vingtième journée d’action contre le pouvoir, tandis que les autorités ont de nouveau interdit des manifestations à Paris et dans plusieurs villes (Saint-Etienne, Epinal et Rouen…), mettant en garde contre des risques de dégradations et la présence de casseurs et de Black blocs.
  • Vendredi, le maire de Bordeaux, bastion des « gilets jaunes » dans le sud-ouest de la France, a appelé habitants et commerçants à faire « ville morte ».
  • A Toulouse, l’autre grande ville du sud-ouest, la préfecture a annoncé le renforcement du dispositif de sécurité et de secours, alertant sur « la volonté manifeste de certains groupes, violents et très déterminés, de provoquer d’importants troubles à l’ordre public ».
  • A Paris, les manifestations ont de nouveau été interdites sur les Champs-Elysées et la place de l’Etoile, ainsi que dans un vaste périmètre comprenant l’Elysée et l’Assemblée nationale. Mais des appels à se rassembler place du Châtelet ou Gare de l’Est en fin de matinée pour rallier la place du Trocadéro, circulent sur internet.
  • L’association altermondialiste Attac a appelé vendredi les « gilets jaunes » à brandir samedi des « drapeaux de la paix » arc-en-ciel, en soutien à sa porte-parole Geneviève Legay qui a violemment chuté dans une charge des forces de l’ordre samedi dernier à Nice en manifestant dans un périmètre interdit. A Nice, les manifestants sont appelés à se rassembler à partir de 13h30 à la gare.
  • Avignon, rendez-vous national ? Dans cette ville du sud-est, un appel national à manifester a été lancé sur les réseaux sociaux. Citant « la présence prévisible de personnes appartenant à des groupes activistes violents », la préfecture du Vaucluse a interdit tout rassemblement ou manifestation du mouvement de 9h à minuit, « intra-muros » et sur plusieurs axes périphériques.
  • Des manifestations ont été annoncées à Marseille, Rennes, Caen, Rouen, Montbéliard (Doubs), Strasbourg ou encore Nice.
 
Samedi 30 mars 2019 - Acte 20
102 713 Manufestants dans les rues sur 135 localités recensées, première estimation basse de la mobilisation.
Mobilisation à nouveau exceptionnelle car dépassant les 100 000 Manufestants !
Les gilets jaunes sont d'une constance incroyable au bout de 20 semaines de mobilisation.
Quel mouvement dans l'histoire de France et d'Europe a connu une telle longévité avec un tel niveau de mobilisation ? Aucun.
Chiffre amené comme chaque samedi à évoluer d'ici à notre chiffrage définitif du dimanche midi (le détail et les sources seront également fournis demain) nous attendons vos remontées de la journée sur le groupe Le Nombre Jaune - Le groupe avant demain 12h.nb jaune acte XX.jpg
 
Les « gilets jaunes » dans la rue pour l’acte XX, malgré les interdictions

La préfecture de police de Paris a de nouveau interdit samedi les manifestations sur les Champs-Elysées, ainsi que dans un périmètre incluant l’Elysée et l’Assemblée nationale.


J'ai testé Avignon où j'ai mangé un excellent tajine chez mes amis de Taza! Les GJ vont inventer le tourisme revendicatif:)20190330_150624.jpg
 
et les personnes qui ont perdu un œil c'est quoi ?
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e coup n'est pas donné intentionnellement, directement au visage. C'est ça qui est important."

Thierry Silvand, policier à Besançon, en est persuadé: son collègue n'a pas fait de faute, samedi dernier, lors de la manifestation des Gilets jaunes dans la capitale comtoise.

"Il se sent dans son droit légitime, assure le patron départemental du syndicat Alternative Police-CFDT. Le coup n'est pas du tout volontaire. Il a voulu frapper l'épaule et ça a ripé sur l'épaule".

Un simple "coup de matraque de diversion" qui aurait malheureusement dévié vers le visage du jeune Gilet jaune, touché à la tête et qui a obtenu 5 jours d'ITT.
Nous sommes des boucs-émissaires

"En tant que policier de terrain, j'aurais très bien pu le faire", poursuit Thierry Silvand, qui dénonce un "déchaînement médiatique" et alerte sur "l'immense ras-le-bol des policiers".

"Nous sommes les boucs-émissaires d'une société qui part à la dérive", conclut-il.

Alors que l'IGPN a été saisie et qu'une plainte a été déposée, la stratégie de défense du policier semble donc se dessiner.
 
Le Conseil constitutionnel a censuré ce 4 avril l'article phare de la loi anticasseurs qui donnait à l'autorité administrative le pouvoir d'interdire de manifester toute personne présentant une «menace d’une particulière gravité pour l’ordre public».
«Les dispositions contestées laissent à l’autorité administrative une latitude excessive dans l’appréciation des motifs susceptibles de justifier l’interdiction», écrivent les Sages du Conseil constitutionnel dans la décision qu'ils ont rendue ce 4 avril au sujet de la loi anticasseurs
Ils ont en revanche validé les autres dispositions de ce texte voté le 12 mars en réaction aux débordements lors des rassemblements de Gilets jaunes, notamment la possibilité de fouilles aux abords des manifestations et la création d'un délit de dissimulation du visage.
L'article 3 de ce texte, présenté par le gouvernement comme une loi de protection dénuée de «tout arbitraire», permettait aux préfets de prononcer des interdictions administratives de manifester sanctionnées de six mois d'emprisonnement et 7 500 euros d'amende. Aux termes de l'article, cette interdiction ne pouvait frapper que les personnes ayant commis des «atteintes graves à l'intégrité physique des personnes ainsi que des dommages importants aux biens» ou encore «un acte violent» lors de manifestations précédentes.
Inspirée de l'interdiction de stade, cette mesure préventive, qui s'accompagnait d'une inscription au fichier des personnes recherchées (FPR), avait été vivement dénoncée comme percutant les libertés d'aller et venir, le droit d'expression collectif et de réunion, qui sont protégés par la Constitution. Des arguments qui ont retenu l'attention du Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par des parlementaires d'opposition, mais également par le chef de l'Etat Emmanuel Macron.
«Compte tenu de la portée de l’interdiction contestée, des motifs susceptibles de la justifier et des conditions de sa contestation, le législateur a porté au droit d’expression collective des idées et des opinions une atteinte qui n’est pas adaptée, nécessaire et proportionnée», écrit dans sa décision le Conseil, où siégeait pour la première fois l'ex-Premier ministre Alain Juppé.
Les Sages ont en revanche validé les autres articles soumis à son contrôle qui autorisent notamment les fouilles de sacs et de véhicules dans les manifestations et à ses abords (article 2), et créent un délit de dissimulation volontaire du visage puni d'un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende (article 6).
«L'Elysée prend acte de la décision du Conseil constitutionnel de valider l'ensemble des dispositions de la proposition de loi visant à renforcer et garantir le maintien de l'ordre public, à l'exception de l'article 3 sur l'interdiction individuelle de participer à une manifestation», a sobrement réagi la présidence dans un communiqué.

 
GILETS JAUNES - La mobilisation avait faibli lors de l’acte XX, qui avait réuni 33.700 manifestants en France contre un peu plus de 40.000 la semaine précédente. Ce 6 avril marquera le 21e samedi de mobilisation des gilets jaunes, qui ont prévu plusieurs rassemblements dans la capitale et ailleurs.
Aucun appel à se retrouver sur les Champs-Élysées n’a été lancé, mais l’interdiction de manifester dans cette zone est toujours en vigueur. Deux manifestations ont été déclarées à Paris pour cet acte XXI. La première, “Acte 21 - pour une justice fiscale, sociale et écologique”, a notamment été relayée par Éric Drouet sur la page “la france en colère!!!” et par Priscillia Ludosky. Elle prévoit une “marche vers la Défense”, avec un départ à 13h de la place de la République et une traversée de l’ouest parisien. L’objectif étant de rallier le centre d’affaires pour dénoncer l’optimisation fiscale et la politique “néolibérale” d’Emmanuel Macron. L’évènement Facebook compte un peu plus de 500 “participants” pour 2500 “intéressés”.



L’autre manifestation déclarée propose elle un départ de Montparnasse vers 12h jusqu’au Bassin de la Villette. Sur 1600 intéressés, 249 ont indiqué qu’ils y participeraient.
Enfin, deux autres appels au rassemblement, non déclarés cette fois, ont émergé. Celui baptisé “Acte 21- Paris va bientôt trembler” comptait quelques 630 participants et plus de 4000 personnes intéressées. Aucun lieu de rendez-vous n’a cependant été fixé. Il en va de même pour le “Mouvement géant contre Macron et son gouvernement”, prévu pour durer tout le weekend jusqu’au 8 avril, et qui comptait près de 6000 personnes intéressées et près de 800 participants.
 
Lyon, Rouen et la Corrèze
Deux rassemblements sont aussi prévus à Lyon, sur la place de la République. Cumulés, ils comptent près de 400 participants et plus de 2000 personnes se disent intéressées. Enfin, un “Appel national” à été lancé à Rouen, où les organisateurs appellent les manifestants de Normandie et des autres régions à “converger” sur la ville. L’évènement enregistrait 548 participants à la veille de la date prévue.
Plus étonnant, une page Facebook annonce une manifestation à Bort-les-Orgues en Corrèze pour protester contre la privatisation de barrages dans la région. Plus de 1700 personnes se sont déclarées “intéressées” alors que la petite commune ne compte que 2745 habitants.
 
POLITIQUE - Place à la restitution. Après un mois de doléances consignées dans des cahiers ouverts par plus de 10.000 maires, après deux mois de consultation partout en France et sur Internet, l’heure est à la synthèse.
Au cours d’une matinée organisée sous la nef du Grand Palais, Édouard Philippe va lancer la phase de clôture de ce grand débat national annoncé le 10 décembre par Emmanuel Macron en pleine crise des gilets jaunes. C’est le chef de l’État qui, in fine, en tirera les conclusions de cet événement qui aura coûté 12 millions d’euros. Alors à quoi faut-il s’attendre pour les jours et semaines à venir? Le HuffPost fait le point sur les semaines cruciales qui arrivent.
 

Drianke

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Oeuvre bénévole, soutenue par Le Grand Soir, préfacée par Jean-Luc Mélenchon

Le livre illustré sur les Gilets jaunes

392 gilets jaunes sont en prison, 202 ont été blessés à la tête, 22 ont perdu un œil et 5 une main. Les LBD ont tiré plus de 20 000 fois (source : Sénat), des policiers sont dans les manifs avec des fusils de guerre, les blindés bloquent les rues, des soldats sont réquisitionnés les samedis, l’hypothèse de tirs à balles réelles est avancée pour effrayer le peuple ou comme ballon d’essai. Plus de 8 700 gilets jaunes ou passants ont été placés en garde à vue, 2 000 ont été condamnés et 390 incarcérés.
Dans tout le pays, des manifestants pacifiques souffrent sous des déluges de grenades de désencerclement ou lacrymogènes. Les matraques font couler le sang sur le pavé. Les rues sont livrées à une horde sans foi ni loi, la Brigade Anti-criminalité (BAC) qui chasse en meute avec un plaisir non dissimulé dans les manifs et aux abords, pendant et après. Les exactions des forces du désordre sont niées, puis minimisés par les autorités tandis que les médias répugnent à les montrer, tout en fustigeant la violence des gilets jaunes (sic).Jamais depuis des décennies la clameur des pauvres n’a été réprimée avec autant d’emprisonnements, de blessures irréversibles, d’humiliations.

L’ONU, l’Union européenne, Amnesty international, le Défenseur des droits (Jacques Toubon), les syndicats, les partis (sauf LREM) s’émeuvent, ce qui a pour résultat de faire ricaner le Pouvoir et ses chiens de garde.

Les macronistes et les journalistes des « grands » médias expliquent que les Gilets jaunes sont d’extrême gauche et d’extrême droite, complotistes, putschistes, racistes, homophobes, violents, manipulés par les Italiens, par les Etats-uniens, par les Russes et... essoufflés.
C’est dans ce contexte que quelques gilets jaunes, épaulés par Le Grand Soir, ont créé un livre illustré, un outil de solidarité pour mieux faire connaître les Gilets Jaunes et pour les aider à se défendre. Par ce livre, la parole du peuple va entrer dans des milliers de librairies.

Les promoteurs du projet de livre ont cherché à le faire préfacer. Jean-Luc Mélenchon a répondu à leur sollicitation par une vibrante plaidoirie en faveur des Gilets Jaunes, une ode hugolienne superbe qui enrichit le livre.

Vous pouvez accélérer la sortie du livre en cliquant sur ce lien : http://www.lepotcommun.fr/pot/uujthnoj
 

Drianke

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EN DIRECT - Gilets jaunes : la venue d'Eric Drouet au Sénat annulée pour risque de trouble à l'ordre public

 
Le grand débat a-t-il pris en compte les revendications des "gilets jaunes" ? Alors que l'exécutif est en train de plancher sur les résultats de la consultation, franceinfo s'est penché sur les propositions émises par ces "gilets jaunes". Fin janvier, certains d'entre eux avaient lancé une plate-forme alternative à celle du gouvernement, baptisée le "Vrai débat". Les contributions ont été analysées par plusieurs groupes d'universitaires. Et les résultats ne semblent en fait pas très éloignés de ceux du grand débat.
En un peu plus d'un mois, près de 45 000 personnes se sont exprimées sur ce site, pour y faire des propositions et voter sur celles des autres. D'après Pascal Marchand, directeur du laboratoire de recherche toulousain qui a analysé ces contributions, il en ressort d'abord une volonté de transformer en profondeur le système politique. "Il y a une revendication de prise en compte du vote blanc, il y a un questionnement sur le rôle du Sénat, sa composition et son mode d'élection, explique-t-il. Et puis il y a le contrôle des lois, et là c'est le RIC [référendum d'initiative citoyenne] qui est extrêmement structurant dans ce débat." C'est la "même chose pour l'ISF qui n'est pas représentatif dans le grand débat" complète David Prost, l'un des administrateurs de la plateforme

Préoccupations écologistes
Le RIC semble être davantage présent dans cette consultation des "gilets jaunes" que dans le grand débat. En revanche, il y a des points communs entre les deux consultations : on retrouve une forte demande de justice sociale et fiscale, mais aussi des préoccupations écologiques : interdiction du glyphosate, soutien à l'agriculture bio font partie des mesures plébiscitées. Cela ne surprend pas Maxime Souque, "gilet jaune" avignonnais, un des initiateurs de la plate-forme. "Quand on voit "La Marche du siècle" faite à Paris, quand on voit cette mobilisation planétaire avec des étudiants, ce sont des choses qui nous préoccupent. La plupart des 'gilets jaunes' sont aussi écologistes", assure-t-il.
De son côté, David Prost s'est dit agréablement surpris par certaines prises de position : "Il y a un rejet massif sur la plateforme de la remise en cause du mariage homosexuel, de la restauration de la peine de mort, ce qui prouve bien que les "gilets jaunes" et les citoyens sont capables de réfléchir".
Les animateurs de la plate-forme "Vrai débat" souhaitent désormais que ces revendications soient retravaillées par des "assemblées délibératives", pour déboucher sur des "propositions de loi citoyennes" qu'ils entendent faire valoir auprès des élus. L'un des administrateurs de la plateforme David Prost annonce : "On va créer avec les assemblées des propositions de lois législatives parce que le but était de pouvoir laisser les gens s'exprimer, poser leurs revendications et ensuite surtout, que ces personnes-là puissent les écrire eux-mêmes."
 

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«Gilets jaunes»: A quoi faut-il s'attendre pour l'acte 22?

Après la faible mobilisation, le week-end dernier, les « gilets jaunes » vont tenter de maintenir la pression, ce samedi, notamment lors d’un rassemblement national prévu à Toulouse
Alors que les premières annonces d’Emmanuel Macron, après le grand débat national, se font attendre, les « gilets jaunes » continuent leur mobilisation pour le 22e week-end consécutif.Après une mobilisation plus faible, la semaine dernière, le mouvement va tenter de maintenir la pression, ce samedi, notamment lors d’un rassemblement national prévu à Toulouse.

20minutes
 
Après Rouen pour l’acte 21 samedi dernier, Toulouse est la ville vers laquelle les «gilets jaunes» appellent à converger ce 13 avril. Des appels ont été lancés sur les réseaux sociaux et plusieurs milliers de personnes sont attendues dans la Ville rose pour cet acte 22.
Certains se sont même organisés pour héberger les « gilets jaunes » venus des quatre coins de la France. Parmi les manifestants, des visages connus du mouvement citoyen lancé le 17 novembre seront présents dans le cortège : Maxime Nicolle, alias Fly Rider, mais aussi Priscillia Ludovsky.
Dès 10h, un rendez-vous est fixé au square Wilson. Le collectif art’iviste «Aux Art etc...» mettra en scène des Marianne, en amont de la manifestation nationale « Toulouse capitale de la révolte ».

Notre dossier sur les «gilets jaunes»

La manifestation doit démarrer dans la foulée, à 14h, de Jean-Jaurès. Mais comme les trois derniers samedis, la place du Capitole sera à nouveau interdite aux manifestants.

*20 MINUTES
 
Après Lyon, les « gilets jaunes » ne pourront pas défiler, non plus, à Lille. Le préfet du Nord, Michel Lalande, a décidé « l’interdiction de manifestation et de rassemblement revendicatif dans le centre-ville pour la journée du samedi 13 avril », a-t-on appris, ce jeudi.
Le communiqué de la préfecture mentionne que « tout regroupement sera proscrit entre le boulevard de la Liberté, la rue nationale et les deux gares centrales ». La préfecture a proposé un itinéraire de substitution pour cet acte 22
 
Acte XXII - 91 276 Manufestants comptabilisés pour 261 actions recensées
Petit regain de mobilisation en attendant le samedi 20 avril, date prévue comme exceptionnelle (prévisions by Bison Jaune) en préparation depuis plus d'un mois. acte22 definitif lnj.jpg
 

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Gironde : paroles de gilets jaunes avant les annonces d'Emmanuel Macron

Nous sommes allés à Langon à la rencontre de gilets jaunes toujours mobilisés. Seront-ils devant leur télévision lors de l'allocution d'Emmanuel Macron (reportée en raison de l'incendie à Notre-Dame de Paris) ? Quelles sont leurs attentes? Ont-ils d'ores et déjà décidé de poursuivre le mouvement?

 
Pour le volet institutionnel, le chef de l’Etat a d’ores et déjà écarté d’instaurer un référendum d’initiative citoyenne (RIC) que réclamaient les gilets jaunes. Mais Emmanuel Macron pourrait faire un geste en rendant ce type de consultation d’initiative populaire possible localement

Des mesurettes
 
NOTRE-DAME - Ingrid Levavasseur a appelé ce mercredi 17 avril à “revenir à la réalité” après l’incendie de Notre-Dame, fustigeant à la fois des grands groupes inertes face à la “misère sociale” mais mobilisés pour la cathédrale, et l’“insuffisance” des mesures envisagées par Emmanuel Macron à l’issue du grand débat.
Ingrid Levavasseur, initiatrice d’une liste gilets jaunes pour les élections européennes avant de finalement renoncer, a dit “compatir énormément à cette douleur” provoquée par l’incendie.
“Mais j’aimerais qu’on revienne à la réalité”, a-t-elle lancé sur BFMTV, évoquant “une colère naissante qui monte sur les réseaux sociaux” à ce sujet, et dénonçant “l’inertie des grands groupes face à la misère sociale alors qu’ils prouvent leur capacité à mobiliser en une seule nuit ‘un pognon de dingue’ pour Notre-Dame”.
“Je ne veux pas qu’on montre du doigt les grands, comme certains le font, car vous noterez que les grands, ce sont aussi des capitaines d’industrie, des chefs d’entreprises, des créateurs de milliers d’emplois dans notre pays”, a plaidé le maire LR de Nice Christian Estrosi, sur Cnews, ce mercredi.
Dans les faits, le propos d’Ingrid Levavasseur rejoint celui de Maxime Nicolle. Ce leader des gilets jaunes a, dès lundi soir - jour où l’incendie de la cathédrale Notre-Dame s’est déclaré - mis l’accent sur “le peuple”.
Un symbole brûle et se meurt... mais un peuple demande à vivre! les deux sont à reconstruire!
— Maxime Nicolle (Fly Rider) officiel (@FlyRiderGj) April 15, 2019
Ingrid Levavasseur a également appelé Emmanuel Macron à “approfondir les choses”, après la divulgation par la presse des mesures que le chef de l’État devait annoncer lundi soir à l’issue du grand débat national, avant que son allocution ne soit annulée en raison de l’incendie.
Une gilet jaune sceptique sur les pistes avancées pour sortir de la crise
“Qu’on nous explique comment ils vont pouvoir mettre en place ces réformes. Sont-elles réelles ?
 
Les "gilets jaunes" entendent faire de ce samedi un moment fort après la fin du grand débat national et l'absence, selon eux, de réponses du gouvernement à leurs revendications.
Plus
Les gilets jaunes ont promis depuis plus de trois semaines une mobilisation exceptionnelle pour le samedi 20 avril, à l'issue du grand débat national. Et la valse-hésitation autour des annonces d'Emmanuel Macron, dont l'allocution a finalement été annulée lundi à cause de l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, n'y a rien changé. Sur Facebook, les appels à se rendre dans la capitale pour ce 23e samedi consécutif de manifestation se multiplient, parfois sur un ton menaçant. Franceinfo détaille les raisons qui laissent craindre que cette journée soit le théâtre de fortes tensions.
Parce qu'Eric Drouet a conseillé au gouvernement "d'organiser la sécurité"
Dès le 28 mars, Eric Drouet, une des figures des "gilets jaunes", appelait à une mobilisation significative le 20 avril, à l'issue du grand débat. Et dans une vidéo diffusée ce jour-là sur YouTube, il demandait d'emblée au président de la République et au ministre de l'Intérieur d'"organiser
la sécurité",
comme s'il prévoyait déjà des incidents.
Monsieur Macron, monsieur Castaner, c'est le 20 avril que la France remonte ou redescend à Paris, prévenait-il. Donc organisez-vous comme vous voulez, mais tout simplement ne faites pas passer les 'gilets jaunes' pour des ****
 

Drianke

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Toute façon le pognon des riches pour notre Dame c'est celui qu'ils ont gagné sur le dos des ouvriers français...
 
GILETS JAUNES - C’était “l’ultimatum” numéro 2 des gilets jaunes. Ce samedi 20 avril était de nouveau marqué par des mobilisations dans plusieurs villes de France pour l’acte XXIII du mouvement de contestation.
Depuis plusieurs semaines, les figures les plus médiatisées du mouvement ont appelé à des manifestations d’envergure ce samedi. Christophe Castaner a affirmé dès vendredi que “les casseurs seront au rendez-vous dans certaines villes de France, à Toulouse, à Montpellier, à Bordeaux et en particulier à Paris.”
Selon le ministre de l’Intérieur, ils avaient comme “objectif affiché (...) de reproduire le 16 mars”, marqué par d’importantes dégradations sur les Champs-Élysées. 60.000 policiers et gendarmes avaient donc été mobilisés dans toute la France.

21.070 contrôles préventifs et 249 interpellations donnant lieu à 182 gardes à vues ont finalement eu lieu ce samedi 20 avril, selon le communiqué diffusé par le ministère de l’Intérieur au soir de l’acte XXIII.



Dans le document, il est précisé que les 6.700 policiers et gendarmes qui avaient été déployés ont effectué plus de 20.000 contrôles dont les trois quarts sur les périmètres interdits aux manifestations. Le ministère se félicite que le dispositif ait permis de “contenir les dégradations, les violences et les tentatives de pillage, malgré la présence résolue et les tentatives répétées des casseurs”.
Le communiqué ajoute que le ministre Christophe Castaner et son secrétaire d’État Laurent Nuñez ont une pensée pour les 14 membres des forces de l’ordre blessés au cours de la journée
gouv d'assassins de collabos
 
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