«90 % des dirigeants du polisario n'ont aucun rapport avec les Sahraouis»
De son lieu de résidence actuel à Nouakchott, sous l'égide du HCR, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, bien qu'interdit de toute activité politique, ne s'empêche pas de dire toute la vérité. Dans cet entretien avec Le Matin, il bat en brèche les thèses séparatistes et leurs porte-drapeaux algéro-polisariens. Preuve à l'appui, Mustapha Salma, nous confirme que la majorité des dirigeants du polisario n'ont aucune représentativité ni au sein des camps ni parmi la population Sahraouie. Pour lui, il s'agit de personnes inféodées au régime algérien qui les entretient et qui n'ont nulle part où aller si demain le polisario s'effiloche.
Cet ex-inspecteur général de la police du front parle en connaissance de cause des souffrances qu'endurent les populations des camps. Interdits de circulation, d'exprimer librement leurs opinions, les habitants de Tindouf sont l'archétype même du peuple opprimé, déchirés comme ils sont entre leur appartenance marocaine et l'acculturation dont ils font l'objet chaque jour. Pour Mustapha Salma, il est temps que l'opinion mondiale soit mise au courant des violations graves dont ces populations font l'objet. Bien qu'il soit empêché de voir sa famille et vice-versa, il n'a pas pour autant cédé face au chantage des dirigeants du polisario. Ces derniers lui ont fait miroiter la possibilité de réacquérir sa liberté s'il revenait sur ses opinions et déclarations favorables à la position du Maroc. Mustapha Salma le clame haut et fort : la proposition d'autonomie est la seule solution valable et applicable dans l'état actuel des choses. Car comme il l'affirme, 90 % des dirigeants du polisario n'ont aucune relation ni de près ni de loin avec Sakia El Hamra et Oued Eddahab.
Tout le monde connaît les origines marrakchies du chef Mohamed Abdelaziz, tandis que le ministre de la défense de la «rasd» a été un ex-adjudant de l'armée algérienne. Idem pour Mohamed Khaddad, représentant du polisario à l'ONU dont les origines ne sont ni algériennes ni sahraouies, mais mauritaniennes et qui n'a jamais vu le Sahara. L'on constate la même chose, ajoute-t-il, chez le chef des négociateurs du polisario qui appartient à une tribu mauritanienne, appelée Tinwajiw, et qui n'a aucun membre au Sahara. D'ailleurs, la délégation du front, partie pour négocier au nom des Sahraouis, n'a aucun rapport avec ces derniers.
http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=144628
De son lieu de résidence actuel à Nouakchott, sous l'égide du HCR, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, bien qu'interdit de toute activité politique, ne s'empêche pas de dire toute la vérité. Dans cet entretien avec Le Matin, il bat en brèche les thèses séparatistes et leurs porte-drapeaux algéro-polisariens. Preuve à l'appui, Mustapha Salma, nous confirme que la majorité des dirigeants du polisario n'ont aucune représentativité ni au sein des camps ni parmi la population Sahraouie. Pour lui, il s'agit de personnes inféodées au régime algérien qui les entretient et qui n'ont nulle part où aller si demain le polisario s'effiloche.
Cet ex-inspecteur général de la police du front parle en connaissance de cause des souffrances qu'endurent les populations des camps. Interdits de circulation, d'exprimer librement leurs opinions, les habitants de Tindouf sont l'archétype même du peuple opprimé, déchirés comme ils sont entre leur appartenance marocaine et l'acculturation dont ils font l'objet chaque jour. Pour Mustapha Salma, il est temps que l'opinion mondiale soit mise au courant des violations graves dont ces populations font l'objet. Bien qu'il soit empêché de voir sa famille et vice-versa, il n'a pas pour autant cédé face au chantage des dirigeants du polisario. Ces derniers lui ont fait miroiter la possibilité de réacquérir sa liberté s'il revenait sur ses opinions et déclarations favorables à la position du Maroc. Mustapha Salma le clame haut et fort : la proposition d'autonomie est la seule solution valable et applicable dans l'état actuel des choses. Car comme il l'affirme, 90 % des dirigeants du polisario n'ont aucune relation ni de près ni de loin avec Sakia El Hamra et Oued Eddahab.
Tout le monde connaît les origines marrakchies du chef Mohamed Abdelaziz, tandis que le ministre de la défense de la «rasd» a été un ex-adjudant de l'armée algérienne. Idem pour Mohamed Khaddad, représentant du polisario à l'ONU dont les origines ne sont ni algériennes ni sahraouies, mais mauritaniennes et qui n'a jamais vu le Sahara. L'on constate la même chose, ajoute-t-il, chez le chef des négociateurs du polisario qui appartient à une tribu mauritanienne, appelée Tinwajiw, et qui n'a aucun membre au Sahara. D'ailleurs, la délégation du front, partie pour négocier au nom des Sahraouis, n'a aucun rapport avec ces derniers.
http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=144628