Près de 40% des pensions alimentaires sont impayées, selon l’Aripa. Pour changer la donne, le chef de l’État a affiché sa volonté d’aider les familles monoparentales, en annonçant des mesures pourtant déjà en vigueur. Ce que Najat Vallaud-Belkacem n’a pas hésité à rappeler sur Twitter.
L’allocution du président de la République, jeudi 25 avril, était très attendue. Retraite à 62 ans, objectif de plein-emploi en 2025, dose de proportionnelle, suppression de l’ENA….: Emmanuel Macron a rendu publiques ses conclusions, à l’issue de trois mois de grand débat national. Attendu sur la question des familles monoparentales, celui-ci a annoncé vouloir venir en aide aux femmes en situation de monoparentalité. Comment ? En donnant «la prérogative de puissance publique à l'allocation familiale pour qu'elle puisse aller prélever directement les pensions alimentaires dues quand elles ne sont pas versées.» Avant d’ajouter : «On ne peut pas faire reposer sur des mères seules l'incivisme de leur ex-conjoint».
Aussitôt, Najat Vallaud-Belkacem a rappelé sur Twitter que la proposition faite par le chef de l’État existait déjà. Tout en raillant les propos d’Emmanuel Macron qui a notamment déclaré : «On a découvert, il faut bien le dire avec beaucoup d’humilité durant ce mouvement, ce qu’on appelle aujourd’hui les familles monoparentales.» «Serait-ce à dire que d’autres auraient découvert les familles monoparentales il y a bien longtemps déjà et -soyons fous- ... auraient même déjà mis en place ce qu’il annonce ce soir ? Noooon ce ne serait pas sérieux», s’est moquée l’ancienne ministre des Droits des femmes. Et pour cause : la loi «pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes», portée en 2014 par Najat Vallaud-Belkacem, prévoit des «garanties contre les impayés de pension alimentaire».
madame Figaro
L’allocution du président de la République, jeudi 25 avril, était très attendue. Retraite à 62 ans, objectif de plein-emploi en 2025, dose de proportionnelle, suppression de l’ENA….: Emmanuel Macron a rendu publiques ses conclusions, à l’issue de trois mois de grand débat national. Attendu sur la question des familles monoparentales, celui-ci a annoncé vouloir venir en aide aux femmes en situation de monoparentalité. Comment ? En donnant «la prérogative de puissance publique à l'allocation familiale pour qu'elle puisse aller prélever directement les pensions alimentaires dues quand elles ne sont pas versées.» Avant d’ajouter : «On ne peut pas faire reposer sur des mères seules l'incivisme de leur ex-conjoint».
Aussitôt, Najat Vallaud-Belkacem a rappelé sur Twitter que la proposition faite par le chef de l’État existait déjà. Tout en raillant les propos d’Emmanuel Macron qui a notamment déclaré : «On a découvert, il faut bien le dire avec beaucoup d’humilité durant ce mouvement, ce qu’on appelle aujourd’hui les familles monoparentales.» «Serait-ce à dire que d’autres auraient découvert les familles monoparentales il y a bien longtemps déjà et -soyons fous- ... auraient même déjà mis en place ce qu’il annonce ce soir ? Noooon ce ne serait pas sérieux», s’est moquée l’ancienne ministre des Droits des femmes. Et pour cause : la loi «pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes», portée en 2014 par Najat Vallaud-Belkacem, prévoit des «garanties contre les impayés de pension alimentaire».
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