Suite à la décision de la France de renoncer à la construction de nouvelles lignes du TGV, les opposants au projet du TGV "marocain" ont désormais plus de marge pour faire davantage de pression.
C’est le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, qui a lancé l’information.
Dans une déclaration à France 2, le 11 juillet 2012, Cahuzac, a indiqué que les pressions que subit le budget sont à l’origine de cette décision (extension du TGV en France).
« Il faudra, je crois que la Cour des comptes a raison, élaguer dans les projets qui ont été proposés (...) Le gouvernement n'aura pas d'autre choix que de renoncer à certaines des options qui ont été privilégiées", a-t-il ajouté.
Cette décision est venue conforter la position des opposants au projet du TGV marocain qui se sont organisé dans un collectif appelé : « Stop TGV ».
Omara Balafrej, membre de ce collectif estime que cette information vient renforcer les revendications dudit collectif qui considère que le coût du projet est très élevé par rapport à la conjoncture économique mondiale actuelle.
Une conjoncture qui oblige beaucoup de pays à adopter des politiques sévères d’austérité.
« L’intention de la France de renoncer à des projets de construction ou de prolongation de lignes ferroviaires à grande vitesse confirme notre approche.
Des pays comme l’Espagne, le Portugal ou l’Argentine ont reporté leurs projets de TGV même s’ils sont beaucoup plus riches que le Maroc. Et aujourd’hui, la France suit le même chemin en étant 25 fois plus riche que nous », a affirmé Omara Balafrej dans une déclaration à la presse.
« Le Maroc est un pays pauvre et n’a pas besoin d’un projet de cette taille. Les circonstances dans lesquelles ce projet a été créé en 2003 ont changé aujourd’hui. Tous ce que nous demandons maintenant c’est d’ouvrir un débat sur nos priorités nationales », indique-t-il.
Omara Balafrej indique, dans ce sens que plusieurs responsables français sont disposés à ouvrir un débat sur ce sujet et recommencer les négociations car il n’est pas dans leur intérêt que le Maroc ne soit plus capable de payer ses dettes.
Dans ce sens, ils proposent, selon Balafrej, de remplacer la ligne TGV par une ligne ferroviaire normale entre Essaouira et Errachidia ou au moins de dédoubler la ligne ferroviaire Tanger-Casablanca.
Mais les parlementaires et les responsables marocains n’ont même pas le courage d’ouvrir un débat sur l’utilité du TGV dans le contexte actuel, déplore Balafrej.
Nous avons contacté Abdelaziz Rabbah, ministre de l’Equipement et des Transport pour avoir son avis sur la décision française, mais une personne nommée Karim, qui s’est présenté comme étant le responsable de son cabinet, a répondu au téléphone et nous a demandé de contacter Rabiî Lakhliî, directeur général de l'Office national des chemins de fer, ou le responsable de Communication au sein du Ministère, qui est resté injoignable.
Le Train à Grande Vitesse devant relier à l'horizon 2015 Tanger à Casablanca (via Rabat), puis les villes touristiques du sud, devrait coûter entre 2 et 3 milliards d'euros à l'Etat marocain.
Le montage financier repose sur des prêts de l'Etat français, de la Banque européenne d'investissement, et différents fonds saoudiens et koweitiens, mais jamais ce projet n'a été soumis au parlement ou discuté avec des représentants de la société civile.[/b]
Source :
menara.ma
C’est le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, qui a lancé l’information.
Dans une déclaration à France 2, le 11 juillet 2012, Cahuzac, a indiqué que les pressions que subit le budget sont à l’origine de cette décision (extension du TGV en France).
« Il faudra, je crois que la Cour des comptes a raison, élaguer dans les projets qui ont été proposés (...) Le gouvernement n'aura pas d'autre choix que de renoncer à certaines des options qui ont été privilégiées", a-t-il ajouté.
Cette décision est venue conforter la position des opposants au projet du TGV marocain qui se sont organisé dans un collectif appelé : « Stop TGV ».
Omara Balafrej, membre de ce collectif estime que cette information vient renforcer les revendications dudit collectif qui considère que le coût du projet est très élevé par rapport à la conjoncture économique mondiale actuelle.
Une conjoncture qui oblige beaucoup de pays à adopter des politiques sévères d’austérité.
« L’intention de la France de renoncer à des projets de construction ou de prolongation de lignes ferroviaires à grande vitesse confirme notre approche.
Des pays comme l’Espagne, le Portugal ou l’Argentine ont reporté leurs projets de TGV même s’ils sont beaucoup plus riches que le Maroc. Et aujourd’hui, la France suit le même chemin en étant 25 fois plus riche que nous », a affirmé Omara Balafrej dans une déclaration à la presse.
« Le Maroc est un pays pauvre et n’a pas besoin d’un projet de cette taille. Les circonstances dans lesquelles ce projet a été créé en 2003 ont changé aujourd’hui. Tous ce que nous demandons maintenant c’est d’ouvrir un débat sur nos priorités nationales », indique-t-il.
Omara Balafrej indique, dans ce sens que plusieurs responsables français sont disposés à ouvrir un débat sur ce sujet et recommencer les négociations car il n’est pas dans leur intérêt que le Maroc ne soit plus capable de payer ses dettes.
Dans ce sens, ils proposent, selon Balafrej, de remplacer la ligne TGV par une ligne ferroviaire normale entre Essaouira et Errachidia ou au moins de dédoubler la ligne ferroviaire Tanger-Casablanca.
Mais les parlementaires et les responsables marocains n’ont même pas le courage d’ouvrir un débat sur l’utilité du TGV dans le contexte actuel, déplore Balafrej.
Nous avons contacté Abdelaziz Rabbah, ministre de l’Equipement et des Transport pour avoir son avis sur la décision française, mais une personne nommée Karim, qui s’est présenté comme étant le responsable de son cabinet, a répondu au téléphone et nous a demandé de contacter Rabiî Lakhliî, directeur général de l'Office national des chemins de fer, ou le responsable de Communication au sein du Ministère, qui est resté injoignable.
Le Train à Grande Vitesse devant relier à l'horizon 2015 Tanger à Casablanca (via Rabat), puis les villes touristiques du sud, devrait coûter entre 2 et 3 milliards d'euros à l'Etat marocain.
Le montage financier repose sur des prêts de l'Etat français, de la Banque européenne d'investissement, et différents fonds saoudiens et koweitiens, mais jamais ce projet n'a été soumis au parlement ou discuté avec des représentants de la société civile.[/b]
Source :
menara.ma