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VIB
Je ne connaissais pas cette interprétation,, cette interprétation est parfois aussi celle de la parabole des ouvriers de la 11me heure.
Cette interprétation n'est pas si loin de celle de l'église pendant les premier siècles :
La parabole du Fils prodigue avait aussi servi, entre le Ve et VIIIe siècles à plusieurs théologiens, dont saint Pierre Chrysologue, pour désigner les deux fils du père, le fils aîné, symbolisant le judaïsme, qui reste étroitement attaché à la maison, et le fils cadet, l'Église, destinée à appeler avec miséricorde tous les hommes pécheurs pour qu'ils reviennent à l'amour de Dieu, leur père, tel que cet amour divin a été révélé et manifesté en la personne de Jésus-Christ rédempteur, Médiateur des hommes auprès de Dieu le père depuis la rupture causée par le Péché originel.
La théologie de la substitution qui a longtemps prévalu s'est concentrée sur certains passages du Nouveau Testament, pour présenter l'Église comme le « véritable Israël ».
Pierre Chrysologue, évêque de Ravenne (Ve siècle) commence cinq sermons sur cette parabole de la façon suivante :
« Aujourd'hui le Seigneur appelle le père et ses deux fils pour nous les présenter afin de découvrir au travers d'une belle image figurative la grande révélation de sa bonté, la cruelle jalousie du peuple juif et le retour du peuple chrétien dans une attitude de suppliant »
Ainsi, saint Augustin compare Israël au fils aîné de la parabole sorti dans les champs, alors que le fils cadet, l'Église ou les pêcheurs, revient après une période de débauche. Le père représente Dieu qui prie son fils aîné de rentrer, figurant Israël sauvé