Pétition pour une loi sur le non-consentement sexuel des mineurs

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
C’est un fait divers qui a secoué les médias (France Inter, L’Express, Le Monde,-…) et l’opinion publique : Sarah, une petite fille de 11 ans, a déposé plainte pour viol contre un homme de 28 ans.

Celui-ci a reconnu l’existence d’un rapport sexuel mais a nié le viol, affirmant que la fillette était consentante. Eh bien le parquet lui a donné en partie raison en retenant la qualification d’atteinte sexuelle sur mineure de moins de 15 ans, et non celle de viol.

Une pétition appelle à établir une présomption de non-consentement chez les mineurs.

Fin septembre, un homme de 28 ans a été jugé par le parquet du tribunal de Pontoise, dans le Val d’Oise, pour « atteinte sexuelle » sur une mineure de 11 ans.

Le qualificatif de viol n’a pas été retenu contre lui, malgré une plainte déposée par l’enfant, au prétexte qu’il y aurait eu consentement.

Pourtant, Florence-Lina Humbert, activiste féministe, explique à Basta! que « c’est ignorer la stratégie des pédophiles, et leur pratique du « grooming » qui consiste à instaurer un climat de confiance avec l’enfant afin de s’assurer de sa passivité » .

Selon elle, la conception du consentement sexuel des mineurs en France est une honte qui dédouane les pédocriminels.

En effet, dans l’hexagone, pour que le viol soit caractérisé, il faut prouver l’intention de l’auteur et la présence de violence, contrainte, menace ou surprise, tel que défini dans l’article 222-23 du Code Pénal.


Or, l’argument retenu dans cette affaire est que « l’enfant ne s’est pas défendue ».

La jeune victime est donc considérée comme « consentante » par défaut, ce malgré sa minorité.

En France, le consentement dépend de la « capacité de discernement » de l’enfant.


Une notion subjective, même si, habituellement, le très jeune âge de la victime fait état de son non-consentement.


Placide M. Mabaka, docteur en droit public, explique sur CAIRN.info: « Tenter de cerner la problématique du « discernement de l’enfant » est, pour le juriste, un défi sinon insurmontable, du moins risqué en ce que les mots discernement et enfant, bien qu’utilisés en droit, sont deux notions qui demeurent conceptuellement extérieures à la science juridique. »


C’est là tout l’objet de cette pétition lancée sur la plateforme Change.org qui appelle à faire adopter une législation qui écarte cette question du consentement à une relation sexuelle en-dessous d’un seuil d’âge défini par la loi.


La convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) affirme le devoir de protection des mineurs. L’article 19 stipule :
« Les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle […]. »


Il semble donc urgent que la loi française légifère sur cette question afin de renforcer la protection des mineurs.


Une pétition à signer et à partager. N’attendons pas que cela arrive à nos enfants pour nous sentir concernés.


Pour aller plus loin, un article signé Basta! : « Viol d’une fille de 11 ans qualifié en atteinte sexuelle : c’est « dédouaner les violeurs d’enfants ». »


Et un article par l’Association Internationale des Victimes de l’Inceste : « Viol sur mineur : pour une présomption de non-consentement. »

https://positivr.fr/petition-non-consentement-sexuel-enfants-mineurs-justice-droit-france/

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Cette loi existe déjà, avant et après 15 ans : Article 227-25 du code pénal (legifrance.gouv.fr) et Article 227-27 du code pénal (legifrance.gouv.fr). Le seul couac qu’il peut y avoir, c’est quand l’accusé prétend qu’il y avait méprise sur l’âge de la victime, mais il ne suffit pas de l’affirmer, il faut le prouver : L’infraction d’atteinte sexuelle (cabinetaci.com)
Cabinet ACI à dit:
Bien souvent, le prévenu va affirmer qu’il croyait que la victime avait plus de 15 ans (âge de la majorité sexuelle).
L’auteur peut aussi arguer sa bonne foi en cas d’erreur sur l’âge.
Mais les juges regarderont si effectivement l’auteur pouvait s’être trompé ou si, en fonction des circonstances et de la personne même de la victime, il était impossible de penser que l’enfant avait plus de 15 ans.
Avant 15 ans :
Article 227-25 à dit:
Le fait, par un majeur, d'exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d'un mineur de quinze ans est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. […]
Et même au delà de 15 ans :
Article 227-27 à dit:
Les atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise sur un mineur âgé de plus de quinze ans sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende : […]
En dessous de 15 ans, c’est toujours un délit, consentement ou pas.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Au passage, en cherchant les deux références sur LégiFrance, j’ai put voir défiler la litanie des lois sur le traitement différencié d’un pays prétendument égalitaire et qui a le culot d’avoir une loi sur « la véritable égalité entre les hommes et les femmes ». Ils doivent confondre égalité et victimisation :rolleyes:.
 
https://stopauxviolences.blogspot.fr/2017/11/article-je-suis-scandalisee-et-tres-en.html

Honte d’un État français où les lois et ceux et celles qui les appliquent permettent de considérer que des petites filles de 11 ans comme Sarah et Justinepeuvent être consentantes à subir des pénétrations sexuelles par des hommes de 28 et 22 ans.

Pour Sarah les viols ont été qualifiés en atteinte sexuelle par le parquet de Pontoise déclenchant une stupéfaction et une indignation générale, et pour Justine qui s’est retrouvée enceinte (la grossesse a été découverte tardivement par les parent, elle a dû accoucher d’un enfant qui a été placé), les pénétrations sexuelles ont bien été qualifiées de viols et jugées en cour d’assises mais l’homme n’a pas été reconnu coupable et a été acquitté le 10 novembre 2017, la cour d’assises ayant estimé que les éléments constitutifs du viol « la violence, la menace, la contrainte ou la surprise » n’étaient pas établis (le parquet général qui avait réclamé 8 ans de réclusion criminelle a fait appel).
Ces décisions judiciaires choquantes ont été rendues possibles parce que la loi française ne reconnaît pas d’âge de consentement légal en dessous duquel il y aurait une présomption irréfragable d'absence de consentement du mineur et donc pas de « violence, menace, contrainte ou surprise » à prouver pour que le viol soit reconnu, ni la terreur, et ne prend pas en compte les troubles psychotraumatiques présentés par la victime qui la paralyse et l’empêche de s’opposer. Il suffit donc que des magistrats, un jury de cour d’assises ne reconnaissent pas de contrainte morale ou de surprise malgré le jeune âge de la victime, son importante différence d’âge avec l’agresseur ou son autorité - parce que que la victime ne s’est pas opposée ou parce que l’agresseur l’aurait crue consentante - pour qu’il n’y ait pas viol pour la justice…

C'est le Monde à l'envers ! Peu importe que la petite fille se retrouve avec de très graves atteintes à son intégrité mentale et physique, à devoir subir à 11 ans les énormes traumatismes supplémentaires et les risques majeurs sur sa santé d’une grossesse et d’un accouchement, que sa vie ait basculée, son enfance ait été volée, que l’enfant né de ce viol soit placé et ait à subir un impact traumatique très lourd, qu’elle soit terrassée par le fait que le crime qu’elle a subi ne soit pas reconnu… Peu importe qu’on donne à cet homme un permis de violer et la possibilité qu’il reconnaisse l’enfant né du viol… (cf. Justice, vous avez dit justice ? Ils n'ont pas peur !)
 
Honte d’un État français qui tolère que des petites filles puissent être torturées sexuellement, être très gravement traumatisées et qui les considère comme responsables de leur malheur puisque consentantes à être dégradées, chosifiées, atteintes dans leurs droits fondamentaux d’enfants et dans le respect de leur dignité.
Honte d’un État français injuste et inégalitaire qui ne protège pas les enfants, les femmes, ni les personnes vulnérables victimes de violences sexuelles.

Honte d’un État français où des décisions judiciaires les plus choquantes et les plus scandaleuses peuvent être rendues en toute injustice et en toute absence de prise en compte des dangers courus pour les victimes même les plus vulnérables et pour la société, pour en citer trois autres récentes :
en mars 2017, une enfant de 12 ans chez qui on découvre une grossesse lors d’un examen échographique pour douleurs abdominales. Elle refuse de dire précisément qui est le géniteur et parle de copains lors d’une soirée… C’est la recherche d’ADN sur le fœtus qui va désigner celui qui l’a violée : son beau-père. Elle dénonce alors les viols qu’il lui a fait subir. Et si elle n’a pas parlé dans un premier temps, c’est parce qu’elle l’avait déjà fait en vain 5 ans auparavant : à l’âge de 7 ans elle avait eu la force de dénoncer les agressions sexuelles que lui faisait subir son beau-père. Mais celui-ci avait nié et avait été relaxé à deux reprises par le tribunal correctionnel. Et c’est ainsi que cette enfant dont la parole n’a pas été crue s’est retrouvée exposée à nouveau à son agresseur. Ce dernier bénéficiant de son impunité a pu à nouveau l’agresser et la violer.Et malgré l’ADN il continue à nier…toujours en mars 2017, l’acquittement général en cour d’assises de Nanterre de 9 jeunes de 15 à 20 ans sont tous acquittés par la cour d’assises de Nanterre pour des viols en réunion sur une mineure de 14 ans (une pétition que nous avions lancée contre ce verdict inique a recueilli plus de 50 000 signatures en quelques jours et obtenu que le parquet fasse appel)en juillet 2017, la condamnation par le tribunal correctionnel d’Arras d’un homme est condamné par le tribunal correctionnel d’Arras à 18 mois de prison avec sursis pour des viols incestueux commis sur sa fille de ses 9 ans à ses 15 ans (non vous n’hallucinez pas, vous avez bien lu : du sursis pour des viols incestueux réitérés qui sont des crimes avec circonstances aggravantes commis par ascendant sur une mineure de moins de 15 ans, qui devraient être jugés en cour d’assises et passibles de 20 ans de réclusion criminelle)
 
Honte d’un État français où la loi et la justice peuvent protéger les violeurs.

Honte d’un État français qui permet de correctionnaliser des viols, qui organise leur impunité avec des délais de prescription, avec une absence de reconnaissance de l’amnésie traumatique et des troubles psychotraumatiques (sidération, dissociation, mémoire traumatique), avec une absence de définition de la notion de consentement qui soit protectrice des plus vulnérables (absence de présomption irréfragable de l’absence consentement pour les mineurs de 15 ans, et de 18 ans en cas d’inceste ou d’actes commis par des personnes ayant autorité, d’absence de consentement en cas de handicap, de déficiences mentales, de troubles de la sphère de l’autisme, de troubles de la conscience, de consentement invalide en cas d’atteinte à l’intégrité physique et psychique, d’actes dégradants, humiliant et portant atteinte au respect de la dignité des personnes).
Honte d’un État français, qui, jusque là, face :
à l’ampleur des chiffres de victimes de violences sexuelles : une fille sur cinq, un garçon sur 13 ont subi des violences sexuelles, une femme sur 6 a subi des viols et des tentatives de viols au cours de sa vie, et chaque année 83000 femmes, 14000 hommes, 120000 filles et 30000 garçons subissent des vols et des tentatives de viols (CSF, 208, ONDRP 2010-2015), 27% des français connaissent au moins une victime d’inceste dans leur entourage. Au total 6% des Français déclarent avoir été victimes d’inceste, une proportion qui monte à 9% chez les femmes, soit 4 millions de français (sondage AIVI/Harris Interactive, 2015). Les filles sont les principales victimes de violences sexuelles, rappelons que notre enquête de 2015 Impact des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adulte a montré que 81% des violences sexuelles démarrent avant 18 ans, 51% avant 11 ans, et 21% avant 6 ans (IVSEA, 2015) ;à des violences criminelles discriminatoires commises essentiellement sur des enfants, sur des filles et des femmes, sur des personnes vulnérables handicapées, et plus particulièrement les filles ayant un handicap mental et neuro-developpemental (jusqu’à 90% des femmes ayant des troubles du spectre de l’autisme ont subi des violences sexuelles, 78% tout sexe confondu, Brown-Lavoie, 2014), sur des personnes marginalisées en grande précarité ;à l’abandon et l’absence de protection où sont laissées les victimes de violences sexuelles : 83% rapportent n’avoir jamais été protégées ni reconnues (IVSEA, 2015) ;au peu de victimes qui arrivent à porter plainte (10%) et à l’impunité quasi totale dont bénéficient les agresseurs : sur les 10% de plaintes pour viols 60 à 70% sont classées sans suites (V. Le Goaziou, 2016), 10 % seulement aboutiront à une condamnation aux assises, soit 1% de l’ensemble des viols (Enquête « Cadre de vie et sécurité » ONDRP – 2010-2015) ;
ne réagit pas à la mesure de la gravité du problème humain et de l’atteinte aux droits fondamentaux des personnes que représente ces violences sexuelles, ne met pas en place une prévention de grande envergure, ne se donne pas les moyens pour lutter contre le déni et la culture du viol, ne protège pas la très grande majorité de ces victimes de délits et de crimes aggravés, ne se donne pas les moyens de prévenir ces violences, d’en détecter les victimes par un dépistage universel, ne respecte pas leurs droits d’accéder à une justice efficace, n’améliore pas les lois, ne réforme pas la justice pour qu’elle soit enfin en capacité de traiter ces crimes et délits sexuels et de condamner et punir les agresseurs sans exposer les victimes à de nouveaux traumatismes, ne répare pas les victimes à hauteur des préjudices qu’elles ont subis (cf Manifeste contre l’impunité des crimes sexuels de notre association Mémoire Traumatique et Victimologie).
 
Honte d’un État français qui abandonne sans soin les victimes de violences sexuelles gravement traumatisées

Honte d’un État qui, jusque là, face à l’impact catastrophique des violences sexuelles sur la santé mentale et physique des victimes à long terme et à la nécessité de soins spécialisés qui sont efficaces, ne prend pas en compte ce problème de santé publique majeur et l’urgence de former tous les professionnels de la santé en initial et en continu et de proposer une offre de soins accessible et de qualité à toutes les victimes, ce qui représente une très grave perte de chance pour elles : 1ers facteurs de risque de mourir précocément, de suicides, de dépressions à répétition, de conduites addictives et à risque, de subir de nouvelles violences, de troubles cardio-vasculaires, immunitaires, gynéco-obstétriques, digestifs, etc., etc. avec au total une perte d’espérance de vie qui peut aller jusqu’à 20 ans (Felitti, Anda, 2010 ; Brown, 2009 ; Hillis, 2016).
Dans ce monde à l’envers, le droit du plus fort s’impose. La violence est un privilège de dominants qui revendiquent en toute impunité la liberté de faire ce que bon leur semble dans leur famille, leur couple, et dans le cadre de leur sexualité, sans référence aux droits de leurs victimes.

Quel monde voulons-nous ? Il y a urgence à protéger les victimes de violences sexuelles, à former les professionnels, à réformer la justice, à sécuriser les procédures judiciaires et à légiférer sur l'âge du consentement légal à des actes sexuels avec une présomption irréfragable d'absence de consentement pour un mineur de moins de 15 ans, et de moins de 18 ans en cas d'inceste et d'actes sexuels commis par une personne ayant autorité, à légiférer également sur l'imprescriptibilité des crimes sexuels, sur l'abrogation de la possibilité de correctionnaliser les viols, sur la prise en compte des troubles psychotraumatiques dans les prises en charges judiciaires et de l'amnésie traumatique comme obstacle insurmontable pour porter plainte, sur une meilleure définition du viol, de la notion de consentement libre et éclairé en fonction du contexte, etc. (cf le Manifeste contre l'impunité des crimes sexuels).
 
Il est temps que les droits fondamentaux des personnes à ne subir aucune forme de violence soient enfin respectés, il est temps de ne laisser aucune victime de violence sans protection, ni soins, ni justice.
Dans un monde juste, digne de ce nom, ces victimes auraient dû être protégées, défendues, informées et soutenues, au lieu de subir des injustices en série, elles auraient dû accéder à des soins et des prises en charge de qualité, on aurait dû respecter leurs droits à obtenir justice et des réparations, on aurait dû leur redonner de la valeur et de l’espoir.
Aux termes du droit international, l’Etat peut être tenu responsables d’actes de violence sexuelle perpétrés par des particuliers s’ils ont manqué à leur obligation d’empêcher ces actes ou de protéger les victimes.
S’il peut être démontré que les autorités de l’Etat ont une conduite passive ou discriminatoire de manière constante, alors l’Etat peut être pris à partie. Un acte illégal qui viole les droits humains et qui est perpétré par un individu peut conduire à engager la responsabilité de l’Etat, non pas à cause de l’acte en lui-même, mais à cause de l’absence de mesures pour empêcher cette violation ou du manque de réaction des autorités. Les Etats sont soumis à l’obligation de protéger toutes les personnes contre des violations des droits humains (notamment le viol et autres formes de violence sexuelle). Cette obligation s’applique, qu’il s’agisse d’actes perpétrés par des individus agissant en leur qualité de fonctionnaires, en dehors du cadre de cette fonction ou à titre privé. Un tel devoir est aussi connue assorti d’une obligation d’agir avec la diligence nécessaire.
L’État doit agir au plus vite. Il s’agit d’un impératif absolu, de respect des droits fondamentaux de la personne et d'une urgence humaine, sociale et de santé publique.
Nous avons proposées un ensemble de 8 mesures pour lutter contre l’impunité des crimes sexuels que nous avons présentées le vendredi 20 octobre de 10 à 12h, à Mme la ministre Marlène Schiappa au secrétariat d’État à l'Égalité entre les femmes et les hommes.

Et il y a les victimes qui ne pourront plus jamais parler…Celles qui ne sont plus là, qui ont été assassinées, qui se sont suicidées, qui sont mortes précocément, à qui nous rendons hommage et en la mémoire de qui nous voulons lutter, agir et ne plus nous taire.

Soyons solidaires de toutes les victimes de violences sexuelles
STOP AU DÉNI, À LA LOI DU SILENCE ET À L’IMPUNITÉ DES VIOLENCES SEXUELLES

Bourg la Reine le 29 octobre 2017
Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie, drmsalmona@gmail.com, tel : 0632399934, memoiretraumatique.org
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
En fait même l’âge du consentement à 15 ans, c’est trop bas, il faudrait le mettre à 18 ans, voire à 25 ans, puisque le cerveau finit son développement à cet âge! Mais cela ne ferait pas l’affaire des mecs déviés! :(
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
En fait même l’âge du consentement à 15 ans, c’est trop bas, il faudrait le mettre à 18 ans, voire à 25 ans, puisque le cerveau finit son développement à cet âge! Mais cela ne ferait pas l’affaire des mecs déviés! :(
On est pas dans un thème particulièrement intellectuel non‑plus — au grand damne des adultes qui entendent les imbécilités des gamin(e)s en plein âge bête (qui semble durer de plus en plus longtemps et commencer de plus en plus tôt). Mais pour le droit de vote, il m’est arrivé de me dire que 23 ans ou un peu plus, serait mieux que 18 ans.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
On est pas dans un thème particulièrement intellectuel non‑plus — au grand damne des adultes qui entendent les imbécilités des gamin(e)s en plein âge bête (qui semble durer de plus en plus longtemps et commencer de plus en plus tôt). Mais pour le droit de vote, il m’est arrivé de me dire que 23 ans ou un peu plus, serait mieux que 18 ans.

Le cerveau n’est pas d’abord l’organe des grandes idées intellectuelles, mais est aussi le siège des inhibitions, de l’intelligence sociale, de la prévoyance, de l’autonomie, et donc de tout ce qu’on peut appeler maîtrise de soi. Faire une loi pour protéger les jeunes filles sans grande expérience contre les brutes féroces vicieuses et décrépites, je n’y vois que du positif!
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Déjà faudrait lever la majorité à 21 ans, et être ferme : relations avec fille ou mec de moins de 21 ans = prison. Pas d'atteinte sexuelle ni rien. Et si on laisse la majorité à 18 ans (même si pour moi c'est trop jeune), ben pareil.
Le concept de "discernement" est ridicule, à croire que ça a été inventé pour satisfaire les pédophiles. Et la majorité sexuelle ça devrait être la majorité et basta, rien que ça c'est pas normal.

Aujourd’hui, seuls les enfants de moins de 5 ans sont automatiquement considérés comme non consentants par la jurisprudence.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/police-justic...ebat_5198603_1653578.html#wfRPOQvtcetVqOWU.99

Confirmé, c'est une loi de pédophiles, par et pour des pédophiles. Le gosse a 6 ans ? Il est pas automatiquement considéré comme pas consentant. Pourritures de 68 ards ...
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
On est pas dans un thème particulièrement intellectuel non‑plus — au grand damne des adultes qui entendent les imbécilités des gamin(e)s en plein âge bête (qui semble durer de plus en plus longtemps et commencer de plus en plus tôt). Mais pour le droit de vote, il m’est arrivé de me dire que 23 ans ou un peu plus, serait mieux que 18 ans.

Pareil, moi je mettrais la majorité à 22 ans.
 
Déjà faudrait lever la majorité à 21 ans, et être ferme : relations avec fille ou mec de moins de 21 ans = prison. Pas d'atteinte sexuelle ni rien. Et si on laisse la majorité à 18 ans (même si pour moi c'est trop jeune), ben pareil.
Le concept de "discernement" est ridicule, à croire que ça a été inventé pour satisfaire les pédophiles. Et la majorité sexuelle ça devrait être la majorité et basta, rien que ça c'est pas normal.

Aujourd’hui, seuls les enfants de moins de 5 ans sont automatiquement considérés comme non consentants par la jurisprudence.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/police-justic...ebat_5198603_1653578.html#wfRPOQvtcetVqOWU.99

Confirmé, c'est une loi de pédophiles, par et pour des pédophiles. Le gosse a 6 ans ? Il est pas automatiquement considéré comme pas consentant. Pourritures de 68 ards ...


Voilà on est bien d accord qu'en France ya un gros problème avec la pédophilie.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Voilà on est bien d accord qu'en France ya un gros problème avec la pédophilie.

Dans de nombreux pays, la question de la contrainte ne se pose pas pour les mineurs. Ainsi, en deçà de 15 ans au Danemark, de 14 ans en Allemagne et Belgique, de 13 ans en Angleterre, la justice estime que l'acte sexuel relève automatiquement du viol ou de l'agression sexuelle. En Espagne, tout acte de pénétration sexuelle commis sur un enfant de moins de 12 ans est qualifié de viol, soit un an de plus que Sarah.
https://www.lexpress.fr/actualite/s...une-enfant-de-11-ans-en-question_1947634.html

D'ailleurs j'avais lu que l'atteinte sexuelle c'était un concept total français ... Dans les autres pays ils distinguent entre majorité et majorité sexuelle (c'est déjà un problème) mais au moins en-dessous de la majorité sexuelle ils disent qu'un viol est un viol ... En France on te parle de "majorité sexuelle" mais on trouve le moyen de t'expliquer qu'il peut y avoir consentement dès l'âge de 6 ans !! C'est une manière en fait d'abaisser la majorité sexuelle à 6 ans en fait. Et on s'en rend compte que quand des affaires éclatent en justice.
En fait leur mentalité c'est "oui bon en-dessous de 15 ans c'est pas joli joli, mais bon c'est pas un viol ou une agression, à partir de 6 ans l'enfant peut être consentant après tout ..." :malade::malade:
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Déjà faudrait lever la majorité à 21 ans, et être ferme : relations avec fille ou mec de moins de 21 ans = prison. Pas d'atteinte sexuelle ni rien. Et si on laisse la majorité à 18 ans (même si pour moi c'est trop jeune), ben pareil.
Le concept de "discernement" est ridicule, à croire que ça a été inventé pour satisfaire les pédophiles. Et la majorité sexuelle ça devrait être la majorité et basta, rien que ça c'est pas normal.

Aujourd’hui, seuls les enfants de moins de 5 ans sont automatiquement considérés comme non consentants par la jurisprudence.
[…]
Ça, j’ai beaucoup de mal à y croire, il y a au contraire une tendance à voir des pédophiles partout (*), au point qu’il est difficile pour les hommes d’être enseignants d’enfants en bas âges. La féministe Ségolène Royal avait fait des ravages dans l’éducation nationale en invitant à voir des pédophiles partout.

Toujours utile à rappeler, la pédophilie n’est pas condamnée chez les femmes :rolleyes: .


(*) Voir par exemple les réactions à un de mes sujets : Mon petit poney 2. Même choses avec les hommes qui collectionnent des poupées, paf, « pédophiles ».
 
Ça, j’ai beaucoup de mal à y croire, il y a au contraire une tendance à voir des pédophiles partout (*), au point qu’il est difficile pour les hommes d’être enseignants d’enfants en bas âges. La féministe Ségolène Royal avait fait des ravages dans l’éducation nationale en invitant à voir des pédophiles partout.

Toujours utile à rappeler, la pédophilie n’est pas condamnée chez les femmes :rolleyes: .


(*) Voir par exemple les réactions à un de mes sujets : Mon petit poney 2. Même choses avec les hommes qui collectionnent des poupées, paf, « pédophiles ».


LOL

rien à rajouter.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Ça, j’ai beaucoup de mal à y croire, il y a au contraire une tendance à voir des pédophiles partout (*), au point qu’il est difficile pour les hommes d’être enseignants d’enfants en bas âges. La féministe Ségolène Royal avait fait des ravages dans l’éducation nationale en invitant à voir des pédophiles partout.

Toujours utile à rappeler, la pédophilie n’est pas condamnée chez les femmes :rolleyes: .


(*) Voir par exemple les réactions à un de mes sujets : Mon petit poney 2. Même choses avec les hommes qui collectionnent des poupées, paf, « pédophiles ».

En quoi la pédophilie n'est pas condamnée chez les femmes ? Myriam Badaoui est un exemple connu de femme pédocriminelle condamnée .

Sinon pour le poney honnêtement je trouve aussi que c'est chelou, y'a tout un délire là-dessus sur Internet, des vieux mecs à fond sur les poneys, c'est pas normal du tout.
 
Ça, j’ai beaucoup de mal à y croire, il y a au contraire une tendance à voir des pédophiles partout (*), au point qu’il est difficile pour les hommes d’être enseignants d’enfants en bas âges. La féministe Ségolène Royal avait fait des ravages dans l’éducation nationale en invitant à voir des pédophiles partout.
Tout à fait. Une fois, j'ai même été refusé en tant qu'accompagnant d'un voyage scolaire de part ma qualité de mâle alors qu'il cherchait des volontaires. Une dame m'a doctement expliqué que pour le pipi des enfants, je risquais d'être embarrassé alors que j'avais déjà trois filles.
 
Toujours utile à rappeler, la pédophilie n’est pas condamnée chez les femmes :rolleyes: .
Je ne vois pas ou le code pénal ferait une différence entre homme et femme sur ce chapitre la.
Si tu avais un lien ou quelque chose d'un peu plus consistant qu'une conviction personnelle, ce serait mieux.

La proportion de femmes pédophiles n'a rien à voir avec celle des hommes. Nous parlons là d'un rapport de 3% à 97%.
En outre, dans ces 3% sont comptabilisées les femmes qui agissent sous la contrainte et l'emprise d'un partenaire.
La femme de M. Fourniret aurait-elle eu les mêmes penchants si elle n'avait pas rencontré ce triste sire ?

A lire, pour se défaire de certains préjugés : http://www.marieclaire.fr/,femmes-pedophiles,20258,408762.asp
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Ce qu'il faudrait revoir c'est la définition du " consentement " que l'on soit mineur ou adulte, parce que c'est là où il y a un problème, on le voit aujourd'hui avec les affaires publiées depuis Weinstein.
Les gens ne savent déjà pas faire la différence entre harcèlement, viol sous la contrainte, physique ou autre, rapport négocié comme une vente ........................
Il faudrait mettre toutes ces lois liées à plat pour avoir quelque chose de cohérent et efficace.

Moi j'ai été dépucelé très jeune, bien avant la majorité sexuelle et c'était plus que consenti, j'ai continué à pratiquer jusque ma majorité sexuelle et au delà.
Mes premières fois avec des filles et des femmes, j'étais bien plus jeune, d'ailleurs elles m'ont servi de modèles.
Mes premiers petits copains j'avais 14 ans et ça n'était pas un viol, ni des pédophiles car j'avais l'air d'avoir 18 ans, grosse poussée de croissance à 13 ans, 1m70, puberté féminine rapide à 14 ans avec un bonnet C à presque 15 ans.

Qui condamnerait mes ex majeur(e)s de cette époque ? pas moi.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Ce qu'il faudrait revoir c'est la définition du " consentement " que l'on soit mineur ou adulte, parce que c'est là où il y a un problème, on le voit aujourd'hui avec les affaires publiées depuis Weinstein.
Les gens ne savent déjà pas faire la différence entre harcèlement, viol sous la contrainte, physique ou autre, rapport négocié comme une vente ........................
Il faudrait mettre toutes ces lois liées à plat pour avoir quelque chose de cohérent et efficace.

Moi j'ai été dépucelé très jeune, bien avant la majorité sexuelle et c'était plus que consenti, j'ai continué à pratiquer jusque ma majorité sexuelle et au delà.
Mes premières fois avec des filles et des femmes, j'étais bien plus jeune, d'ailleurs elles m'ont servi de modèles.
Mes premiers petits copains j'avais 14 ans et ça n'était pas un viol, ni des pédophiles car j'avais l'air d'avoir 18 ans, grosse poussée de croissance à 13 ans, 1m70, puberté féminine rapide à 14 ans avec un bonnet C à presque 15 ans.

Qui condamnerait mes ex majeur(e)s de cette époque ? pas moi.

Ouais ben désolée mais quand on voit le résultat (mythomanie comme avec tes ovules soi-disant prélevés quand t'avais 5 ans, problèmes 'd'identité sexuelle), on se dit justement qu'on aurait bien fait de condamner tes "copains" ou "copines" qui ont abusé de toi et de tes faiblesses ...

Désolée vraiment ... Mais fallait le dire ...
 
Ouais ben désolée mais quand on voit le résultat (mythomanie comme avec tes ovules soi-disant prélevés quand t'avais 5 ans, problèmes 'd'identité sexuelle), on se dit justement qu'on aurait bien fait de condamner tes "copains" ou "copines" qui ont abusé de toi et de tes faiblesses ...

Désolée vraiment ... Mais fallait le dire ...
Je suis d'accord : il faut condamner ces pédophiles de 16 ans qui
osent violenter des fillettes de 14 ou 15 ans.

Perpète ou la peine de mort ?
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Je suis d'accord : il faut condamner ces pédophiles de 16 ans qui
osent violenter des fillettes de 14 ou 15 ans.

Perpète ou la peine de mort ?

Pauvre de toi :

Moi j'ai été dépucelé très jeune, bien avant la majorité sexuelle et c'était plus que consenti, j'ai continué à pratiquer jusque ma majorité sexuelle et au delà.
Mes premières fois avec des filles et des femmes, j'étais bien plus jeune, d'ailleurs elles m'ont servi de modèles.
Mes premiers petits copains j'avais 14 ans et ça n'était pas un viol, ni des pédophiles car j'avais l'air d'avoir 18 ans, grosse poussée de croissance à 13 ans, 1m70, puberté féminine rapide à 14 ans avec un bonnet C à presque 15 ans.

Il/Elle le dit bien pourtant qu'il s'agit d'adultes et qu'il/elle était très très jeune, et si les mecs avaient moins de 18 ans il/elle aurait pas eu besoin de préciser qu'il/elle avait l'air d'avoir 18 ans :)

Enfin vu tes récupérations honteuses que j'ai vu sur l'affaire Ramadan par ex, je sais que le viol tu t'en fiches un peu, tu préfères troller d'abord :)
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Ouais ben désolée mais quand on voit le résultat (mythomanie comme avec tes ovules soi-disant prélevés quand t'avais 5 ans, problèmes 'd'identité sexuelle), on se dit justement qu'on aurait bien fait de condamner tes "copains" ou "copines" qui ont abusé de toi et de tes faiblesses ...

Désolée vraiment ... Mais fallait le dire ...
Tu m'insultes, personne ne t'as appris le respect des autres ? mes ex eux/elles au moins eux et elles avaient ce qui te manque, le respect, je crois qu'il est trop tard pour te l'apprendre.:malade:
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Pauvre de toi :



Il/Elle le dit bien pourtant qu'il s'agit d'adultes et qu'il/elle était très très jeune, et si les mecs avaient moins de 18 ans il/elle aurait pas eu besoin de préciser qu'il/elle avait l'air d'avoir 18 ans :)

Enfin vu tes récupérations honteuses que j'ai vu sur l'affaire Ramadan par ex, je sais que le viol tu t'en fiches un peu, tu préfères troller d'abord :)
Tu mélanges tout, tu trolles, et ça ose accuser les autres.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Tu m'insultes, personne ne t'as appris le respect des autres ? mes ex eux/elles au moins eux et elles avaient ce qui te manque, le respect, je crois qu'il est trop tard pour te l'apprendre.:malade:

Je ne t'insulte pas, je trouve ce que tu dis très grave, point. Les "femmes" avec qui tu as eu des "expériences" "bien plus jeune" devraient être en prison.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Tu mélanges tout, tu trolles, et ça ose accuser les autres.

Je trolle ? Tu dis que tu as été "dépucelée" bien avant la majorité sexuelle , tu parles de "femmes" et que toi tu étais bien plus jeune, et ensuite que tes ex étaient majeurs

De toute façon tu as raison j'aurais pas dû te parler, tu mythonnes tout le temps, impossible de démêler le vrai du faux. D'habitude je m'en fiche mais si tu pouvais éviter sur ce sujet, qu'on puisse discuter sérieusement.
 
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