Poésie et érotisme

http://www.topito.com/top-textes-erotiques-chatte-***-litterature

J'ai quelques remarques concernant ce poème érotique :
1 - "D'un poil folet mollement crespelu" ------> Le mot folet n'existe pas dans la langue française, il s'agit plutôt de "follet"... Le mot "crespelu" aussi . Qu'en pensez-vous ?
2 - Personnellement, je n'aime pas les chattes poilues :D
 
Prends - moi !

Prends-moi par la taille avec tes bras reptiles comme le roc
aux yeux mi-clos.

Prends-moi par la main avec tes tresses mauves comme le
félin glacé.

Prends-moi par les épaules avec tes moues d’uranium
comme les visions d’archanges.

Prends-moi par les cheveux avec tes songes osseux comme
les grincements verts des angles sonores.

Prends-moi par les seins avec ton souffle d’émeraude comme
une débauchée aux ongles de bravoure.

Prends-moi par le sexe avec tes doigts de grammaire comme
une étoile aux pensées volcaniques.

Prends-moi par le *** avec ta langue de terre chaude comme
l’huître aux paraboles catholiques.

Prend-moi par le coeur avec tes mots de rasoir comme
l’amante cartésienne aux larmes fatales.
----------------------
Anne Archet
Regarde la pièce jointe 75268
 

ondinne

je pense donc je suis
VIB
J'ai quelques remarques concernant ce poème érotique :
1 - "D'un poil folet mollement crespelu" ------> Le mot folet n'existe pas dans la langue française, il s'agit plutôt de "follet"... Le mot "crespelu" aussi . Qu'en pensez-vous ?
2 - Personnellement, je n'aime pas les chattes poilues :D

J'étais étonnée de trouver des fautes d'orthographes chez un poète comme Ronsard. En fait un "poil folet" existe bien, à voir ci dessous en image, la définition du dictionnaire de l'académie Française.
Quand à crespelu on le retrouve également dans le dictionnaire de l’académie française dans l'édition de ...1694 !!!

http://dvlf.uchicago.edu/mot/crespelu
 

Pièces jointes

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J'étais étonnée de trouver des fautes d'orthographes chez un poète comme Ronsard. En fait un "poil folet" existe bien, à voir ci dessous en image, la définition du dictionnaire de l'académie Française.
Quand à crespelu on le retrouve également dans le dictionnaire de l’académie française dans l'édition de ...1694 !!!

http://dvlf.uchicago.edu/mot/crespelu

Je savais déjà que Ronsard ne pouvait se permettre de commettre des fautes d'orthographe... Je croyait qu'il s'agit de fautes de frappe...
J'ai cherché partout dans tous les dictionnaires que j'ai et même sur google et je n'ai pas trouvé ces deux mots... Et puisque toi, tu as pu les découvrir, je te remercie pour l'information...
Cependant, il se peut que "folet" et "crespelu" sont classés parmi les mots très anciens, donc, ils ne sont plus utilisés, puisque le poète avait vécu au XVI è siècle.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
coquinou coquinou déjà à cette époque...Adaeus (IIè s. av. JC)

Epigramme

Quand tu vois un joli garçon,
Surtout ne fais pas de façon,
Attaques-le sans attendre,
Dans son bel endroit le plus tendre,
Et ne lui manque pas de respect,
Mets donc ta main sur son hochet.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Alors elle leva les yeux, et osa le regarder en face.
Elle ne savait quelle parole dire pour commencer :
Elle désirait tout lui dire, tout en même temps !
Mais , se livrant d'un coup, elle sortit de sa ceinture parfumée
La liqueur magique : illuminé de joie, il la saisit dans ses mains.
Et elle, ah ! elle eût bien arrachée de ses entrailles toute
Son âme, pour la lui donner, éperdue qu'il la désirât !
Si merveilleuse était la lumière tombant de ses cheveux blonds
Que l'Amour faisait étinceler ! Les rayons de ses yeux
La ravissaient : ses ardentes pensées fondaient
Dans sa poitrine, comme fondent les gouttes de rosée
Sur les roses, quand les rayons de l'aube commence à brûler.
Ensemble, tantôt ils se tenaient les yeux fixés à terre,
Et ils avaient honte, tantôt au contraire ils se regardaient,
Et le désir en un sourire détendait leurs sourcils.

Les chants des Argonautes -

Apollonius de Rhodes
 
Quand elle fait l’amour

Je ne vous dirai pas la douceur de sa peau,
Ni les grains de beauté cachés sous les dentelles
Qui s'offrent au détour de son intimité
Quand ma hâte délie les cordons bien noués
Qui masquent à la vue ce petit morceau d'elle
Où naissent des désirs à chaque fois nouveaux.

Je n'évoquerai pas la rondeur de ses seins,
Ni l'appel aux caresses en lisière de soie
Quand se posent mes yeux au creux de cette gorge
Qui ravive le feu comme le ferait une forge
Lorsque d'un geste lent je fais glisser mes doigts
Et que tout mon esprit se trouve dans mes mains.

Je tairai tous les mots qui décrivent ses reins,
Et ceux aussi qui disent, évoquant sa cambrure,
Les émois qui me font toujours tourner la tête
Quand partant à la guerre en rêvant de conquête
Je deviens un soldat déposant son armure
Pour ne pas engager un combat qui soit vain.

Je vous ferai languir en évoquant ses yeux,
Son doux regard de pluie dont tous les gris ruissellent
Quand il fixe le mien qui enfonce ses verts
Aux pupilles d'amour dilatées de mystères
Sous les paupières où coulent en larmes d'aquarelles
Les traces du plaisir quand le jour se fait vieux.

Je ne vous dirai pas ses gestes indociles,
Ni tous les mots qu'on dit pour ne pas dire encore
Quand le désir grandit au moment où déclinent
Les restes de raison dans le fond des abîmes
Où s'éteignent les feux dans la fusion des corps
Quand elle fait l'amour… d'un battement de cils.
------------------------------
Anonyme
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Une femme

Une femme avec un sexe entre les jambes

Et de longs cheveux de noyée

Une femme aux yeux couleur de lierre

Aux seins tendres comme la rosée

Ses mains sont la forêt obscure

Où je me perds et qui me déchire

Sa nuque est la clairière ailée

Tous les chemins mènent au port

Sa chevelure est la tempête et le navire

Ses jambes sont la prairie sous-marine

(Prairie je veux dire où poussent les praires)

Une palourde noire y dort

Qui ne s'entrouvre que pour moi



Marcel Béalu, La poésie érotique de langue française,
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
À la façon de Casanova.

Sur la place saint Marc pour la fête du Doge
Une foule serrée attendait les discours,
Giacomo appuyé sur le fond d’une loge
Avait devant ses yeux de somptueux atours

Revêtant une fleur, sublime tentation,
Trop serrée contre lui car on manquait d’espace
C’était à son avis une bénédiction
Que la foule contre lui aimablement la place.

Dans le chaud brouhaha de la ruée sonore
Il regarde la belle et ses yeux la détaillent
Déjà un feu sournois l’envahit, le dévore
Des désirs insensés lentement le tenaillent

Il lui dit à voix basse je vois de votre cou
Une orée de satin attendant des baisers
Et afin que mes lèvres en perçoivent le goût
Je serais prêt madame à me laisser damner.

Imaginez, beauté, que sans perversité
Caché par cet excès de monde sur la place
Mes mains aillent s’égarer dans cette intimité
En ouvrant le chemin que des doigts je délace.

Vous avez la douceur du lys ou de la rose
Laissez courir mes mains sur vos doux ornements
Cette folle perfection est une apothéose
Dont les boutons sublimes rendent mes doigts déments.

Je me fais très léger percevant votre cœur
Roulant de mes caresses vos duretés soudaines
Madame mon désir confine à la fureur
Et mon envie de vous s’est faite souveraine.

Vous sentant moins craintive j’ose placer mes mains
Sur la plage soyeuse de ce ventre brûlant
Je sens de la beauté un minuscule grain
Au bord du doux buisson de velours envoutant

Nulle chose ne cachant le charmant monticule
J’en frôle le bombé ma paume le recouvre
Je ne saurais entrer sans un doux préambule
Mais ce sera à vous de commander qu’il s’ouvre

Moi j’ai déjà l’extase d’une douce caresse
Je sens votre chaleur et le moelleux sillon
La pulpe de mon doigt patiemment le presse
Une joie sans limite se fait indiscrétion.

Madame vous ouvrez le compas érotique
Disant votre désir à mon incitation
À pénétrer habile votre rose idyllique
Et d’y chercher à plaire avec application

Que j’adore ces pleurs de l’attente exaucée
J’aime la soie liquide de ce commencement
Appréciez vous très chère cette lente avancée
Avide de trouver votre contentement.

Oui ! Penchez vous vers moi que le plaisir augmente
Que je sois mieux placé pour répondre à vos vœux
Que plus profondément ma caresse présente
Porte à leur maximum vos plus intimes feux.

Madame vous murmurez me trouvez vous exquis,
Vous paraissez vouloir un rythme soutenu
Esclave de vos sens ma main vous obéit
Exauçant vos besoins en un zèle assidu.

Vous avez abouti à la joie couronnée
Mes doigts en ont senti la suave évidence
Mais je sens votre main sur ma cuisse égarée
Vous caressez, madame, ma rigide indécence.

Cessez je vous en prie votre douceur est telle
Que mon déchainement est à son imminence
Il nous faudrait quitter cette place si belle
Pour un lieu s’accordant aux lascives cadences.

Vous habitiez si près qu’en un saut de gondole
Nous arrivons chez vous au bord du grand canal,
Puis nue vous vous montrez, j’ai le cœur qui s’affole,
Des atouts de déesse sur un corps sans égal.

Je couvre de baisers le don que vous me faites
Nos envies attisées se joignant font échange
Nous trouvons sans chercher les violences parfaites
De diaboliques faims et d’apaisements d’ange.

Puis bouche contre bouche, léchant, mordant, buvant,
L’étreinte nous conduit au partage suprême
Nous ne contrôlons rien et le corps galopant
Nous défaillons ensemble en la folie extrême.

J’ignorais vos talents vous attendiez les miens
Vous me fîtes bruler de nouveau sans tarder
Et prolongeant les jeux d’éros vénitien
Vous sûtes lascivement en vigueur me garder.

Nous dinâmes vêtus de baisers, de caresses,
De Palourdes grillées d’huitres de la lagune,
D’omelettes aux épices et j’admirais vos fesses
Soleil de désir et tendresse de lune.

Penchée sur les fruits murs débordant d’une coupe
Vous mites en appétit mon corps régénéré
Je me fis accueillir sous votre belle croupe
Assaillant tendrement votre féminité

La chose vous plaisant vous me favorisâtes
Vous penchant pour offrir la rose davantage
Et ce fut délirant que vous m’autorisâtes
À assouvir en vous un sublime partage.

Vous aimiez ma vigueur et j’aimais vos relances
Appuyée au balcon donnant sur le canal
Vous m’avez accueilli en votre bienveillance
Et votre plaisir fut un soleil matinal.

Nos corps étaient lassés mais nos désirs intacts
Nous nous sommes allongés sur un lit de lumière
Et nous nous inversâmes pour les suaves contacts
Que s’échangent les bouches lentes et régulières.

Magicienne ou sorcière vous avez obtenu
Que mon corps obéisse à un ultime élan
Voulant me dominer vous eûtes le dessus
Votre dernière vague devint un océan.

La fatigue résultant de nos nombreux assauts
Me permettaient madame de mieux vous résister
Par deux fois je sentis vos délicats sursauts
Avant que nos deux joies puissent coexister.

Puis l’envie dévorée, les désirs assouvis,
Les corps n’en pouvant plus de sensuels partages,
Seules les bouches se dirent par des baisers exquis
Que l’accord corporel avait été sauvage.

Je veux, m’avez-vous dit, geindre de vos morsures
N’avoir nul interdit quand mon corps se délecte
Et gourmande espérant votre belle nature
Être de vos plaisirs la lascive architecte.

Je rêve d’échanger mes baisers les plus fous
Contre la langue chaude exaspérant mon corps
Découvrir vos liqueurs en conquérir le goût
Puis jouir à en crier du plaisir qui me mord.

Giacomo bel amant prince de la vigueur
J’ai mon écrin repus de ta tendre abondance
Viens demain en mon lit après la sixième heure
Mon mari part en mer, ne soit pas en avance.


Les « mémoires de Venise » de Casanova
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Osez Joséphine

A l'arrière des berlines
On devine
Des monarques et leurs figurines
Juste une paire de demi-dieux
Livrés à eux
Ils font des p'tits
Il font des envieux

A l'arrière des dauphines
Je suis le roi des scélérats
A qui sourit la vie

Marcher sur l'eau
Eviter les péages
Jamais souffrir
Juste faire hennir
Les chevaux du plaisir

Osez osez Joséphine
Osez osez Joséphine
Plus rien n's'oppose à la nuit
Rien ne justifie

Usez vos souliers
Usez l'usurier
Soyez ma muse
Et que ne durent que les moments doux
Durent que les moments doux
Et que ne doux

Osez osez Joséphine
Osez osez Joséphine
Plus rien n's'oppose à la nuit
Rien ne justifie

Osez osez
Osez osez
Osez osez Joséphine
Osez osez Joséphine
Plus rien n's'oppose à la nuit
Rien ne justifie

A l'arrière des berlines
On devine
Des monarques et leurs figurines
Juste une paire de demi-dieux
Livrés à eux
Ils font des p'tits
Il font des envieux

A l'arrière des dauphines
Je suis le roi des scélérats
A qui sourit la vie
Marcher sur l'eau
Eviter les péages

Jamais souffrir
Juste faire hennir
Les chevaux du plaisir
Osez osez Joséphine
Osez osez Joséphine

Plus rien n's'oppose à la nuit
Rien ne justifie
Usez vos souliers
Usez l'usurier
Soyez ma muse

Et que ne durent que les moments doux
Durent que les moments doux
Et que ne doux
Osez osez Joséphine
Osez osez Joséphine

Plsu rien n's'oppose à la nuit
Rien ne justifie

Osez osez
Osez osez
Osez osez Joséphine
Osez osez Joséphine

Plus rien n's'oppose à la nuit
Rien ne justifie

 
Le désir de baiser et l'espoir d'être indemne
Vers les bordels déserts ont érigé nos pas
Nous sommes un peu saouls et ces femmes qu'on aime
Sans trop savoir leurs noms ne messiéront pas.

Ah ! Toute femme est bonne à qui n'a pas voulu
Malgré la solitude et qu'il bandât si fort
Au seul Autopalmaire dédier son rut ;
Beau songe d'idéal pur et chaud quand ça sort.

Faisons sucer nos queues et sans autres caresses
Essayons un bonheur quoique un peu passager
Sans craindre le réveil de la trop courte ivresse
Où nos reins lourds s'efforcent d'éjaculer ;

Oui c'est une ****** mais au moins elle avale
Et par sa bouche au moins, moyennant une thune
L'amour agenouillé peut tailler une plume
A ceux dont l'Âme-Sœur se nomme Peau-de-Balle.

Regarde auprès de toi la cuvette si bonne
Et le beau linge neuf doux à s'en essayer
Quand viendra le moment où tu devras rincer
Ma suprême blancheur que l'amour abandonne,

Ecoute les glouglous de leurs bouches qui sucent,
Vois la conviction de leurs langues fidèles
Et, pèlerin pieux des antiques bordels
Jouis dans toutes ces ******* - avant les Russes.
----------------------
Jean de Tinan
 

Pentarebus

inventeur du Pentarebus
VIB
Je savais déjà que Ronsard ne pouvait se permettre de commettre des fautes d'orthographe... Je croyait qu'il s'agit de fautes de frappe...
J'ai cherché partout dans tous les dictionnaires que j'ai et même sur google et je n'ai pas trouvé ces deux mots... Et puisque toi, tu as pu les découvrir, je te remercie pour l'information...
Cependant, il se peut que "folet" et "crespelu" sont classés parmi les mots très anciens, donc, ils ne sont plus utilisés, puisque le poète avait vécu au XVI è siècle.
Excuse moi mais jte trouve un peu *** :p

deja t 'en commets plein des fautes et tu te permets d'essayer de comprendre la langue du 16 eme 17 eme :p
 
Excuse moi mais jte trouve un peu *** :p

deja t 'en commets plein des fautes et tu te permets d'essayer de comprendre la langue du 16 eme 17 eme :p

Tu trouves que je suis ***, eh ben merci, c'est très gentil de ta part.

Je corrige mes fautes que j'ai commises par inattention :
- Je croyais qu'il s'agit.....
- J'ai cherché partout dans tous les dictionnaires et même sur google ...
---------------
Sache que toi aussi tu as commis plein de fautes :p Mais je ne vais pas te qualifier de ***.
 

Pentarebus

inventeur du Pentarebus
VIB
Tu trouves que je suis ***, eh ben merci, c'est très gentil de ta part.

Je corrige mes fautes que j'ai commises par inattention :
- Je croyais qu'il s'agit.....
- J'ai cherché partout dans tous les dictionnaires et même sur google ...
---------------
Sache que toi aussi tu as commis plein de fautes :p Mais je ne vais pas te qualifier de ***.
Je croyais qu'il s'agissait ..... mon cher :p
moi je sais que je suis *** je vais pas aller lire des auteurs du moyen age :p
 
La courbe de tes yeux

La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,

Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.
--------------------------
Paul ELUARD (Capitale de la douleur, 1926)
téléchargement.jpg
 

ondinne

je pense donc je suis
VIB
Quelle façon sympathique de parler de cet endroit si controversé en amour .... :)

L’Idole, Sonnet du Trou du ***
Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au cœur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s’aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C’est l’olive pâmée, et la flûte câline,
C’est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !



Arthur Rimbaud, Album Zutique
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Penser...
Au rythme des cauris
sur les feux d'un soir
Le rire macéré des fétiches fascinés
Dans le vestige des ombres
Abandonner...
Les caresses charnelles
De tes paumes brûlantes
Au secours de mes délires
Dans la frénésie des corps en sursaut
Oublier...
Le souvenir de ton regard enflammé
Caressant mon souffle effréné
Le rire fascinant de tes yeux
Et la virilité de ton corps éveillé
Pour m'abstenir
Je m'offre à ces douces heures
Ces heures immortelles
Suspendues au souvenir têtu
Des ultimes confidences...

Zeïnab Khoumanthio Diallo
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
@Romantika une découverte toute récente si tu nous lis...

L'extase

La nuit était venue, la lune émergeait de l'horizon, étalant
sur le pavé bleu du ciel sa robe couleur soufre. J'étais
assis près de ma bien-aimée, oh ! bien près ! Je serrais ses
mains, j'aspirais la tiède senteur de son cou, le souffle
enivrant de sa bouche, je me serrais contre son épaule,
j'avais envie de pleurer ; l'extase me tenait palpitant,
éperdu, mon âme volait à tire d'aile sur la mer de l'infini.

Tout à coup elle se leva, dégagea sa main, disparut dans la
charmoie, et j'entendis comme un crépitement de pluie dans
la feuillée.

Le rêve délicieux s'évanouit... ; je retombais sur la terre,
sur l'ignoble terre. O mon Dieu ! c'était donc vrai, elle,
la divine aimée, elle était, comme les autres, l'esclave de
vulgaires besoins !

Joris-Karl Huysmans
http://beq.ebooksgratuits.com/vents/huysmans-drageoir.pdf
 
Merci ma douce @Drianke :) J en profite pour faire un coucou à Astéroïde , j espère qu'elle va bien, ses partages érotiques me manquent...
@Romantika une découverte toute récente si tu nous lis...

L'extase

La nuit était venue, la lune émergeait de l'horizon, étalant
sur le pavé bleu du ciel sa robe couleur soufre. J'étais
assis près de ma bien-aimée, oh ! bien près ! Je serrais ses
mains, j'aspirais la tiède senteur de son cou, le souffle
enivrant de sa bouche, je me serrais contre son épaule,
j'avais envie de pleurer ; l'extase me tenait palpitant,
éperdu, mon âme volait à tire d'aile sur la mer de l'infini.

Tout à coup elle se leva, dégagea sa main, disparut dans la
charmoie, et j'entendis comme un crépitement de pluie dans
la feuillée.

Le rêve délicieux s'évanouit... ; je retombais sur la terre,
sur l'ignoble terre. O mon Dieu ! c'était donc vrai, elle,
la divine aimée, elle était, comme les autres, l'esclave de
vulgaires besoins !

Joris-Karl Huysmans
http://beq.ebooksgratuits.com/vents/huysmans-drageoir.pdf
 
Ces mille caresses à baisers

Les chandeliers se trémoussent
C’est un soir de la jouissance
Et je n’ai pas la grande patience
Nos corps se lèchent sous la mousse

A la sortie tranquille du jouissif bain
D’un toucher buccal bien glouton
Son désir lève la tête rosie de bon ton
Et m’abreuve de coulée à ma bonne faim

Il me lance son cri d’homme étourdi
Par ce ravage, corps de vouloir encore
Il me mord l’impatiente peau, j’adore
Et je me laisse aller dans ses bras hardis

Il me mène à la couche, ce n’est pas louche
Je sais les prémisses terminées et ses mains
Cherche heureuse le puit du bonheur sain
Ses doigts me tortillent les tétons il m’enfourche

J’ai senti mon secret se perler d’humidité
Je suis prête à recevoir son désir dur
Et sa douce tête me pénètre, me rassure
Ce soir jour de fête pour mon corps aguiché

Le va et vient de son désir appelle ma folie
Et monte au fond de mon bas ventre l’exquis
L’explosion de mes sens qui apaise mon envie
Et je sens le spasme de son désir qui s’unit

Nous restons là, au profit de nos chaleurs
Elles se déversent aux suintements nobles
Ses mains tendresses me caresse les fesses
Pour protéger ce bonheur de ne perdre ces heures

Nous avons fécondé cette trop belle nuit de désirs
Et nos corps ne veulent s’avilir à devoir tricher
S’empare l’un de l’autre de ces mille caresses à baisers
Et les senteurs de notre amour nous susurre, encor jouir !


© Abaca
 
Mon gage donné par @Mims

Écrire un poème avec les mots (décapotable, Hollande, surimi et Costa Rica)

Il faisait beau ce jour-là, je buvais mon café, venu tout droit du Costa Rica.
Mims ce coquin y avait fait le voyage en compagnie de Tika.
Je pris mon journal pour y lire les nouvelles et fut surprise du titre en première page.
"Hollande et sa compagne en vacances dans les alpages".
J ai pensé, quelle chance qu'ils avaient, cette chaleur m étouffait. J aurais bien aimé changer d air, dans un endroit plus frais.
Il me prit l envie d aller faire un tour dans ma décapotable, les cheveux aux vents.
Sentir la brise fraîche me caresser le visage doucement.
Un pique nique au bord du
lac, me ferait le plus grand bien.
J entrepris de préparer mon repas végétarien (salade de pâtes au surimi, des fruits frais de saison, de l eau fraîche et quelques biscuits).
Soudain, mon portable se mit à sonner, le nom de Mims je vis.
Mon coeur se mit à battre la chamade, ça faisait plus d un an que l on ne s était vus, je répondis.
Il accepta volontiers mon invitation au pique nique.
Très excitée à l idée de le revoir, je roulais trop vite et manquais de renverser une bique.
Quand mes yeux rencontrèrent les siens, des frissons parcoururent mon corps.
Il n avait pas changé, quelques rides aux coins des yeux, le même sourire, il paraissait plus mature, plus fort.
Il me complimenta sur ma nouvelle coiffure et passa ses mains dans mes cheveux.
Je rougis brusquement, m écartant discrètement pour éviter de lui faire mes aveux.
Nous montâmes dans la voiture en direction du lac.
Mims sortit sa clé USB de son sac.
Et la voix mélodieuse de Katie Melua nous berça jusqu'à destination.
Ses chansons tristes nous transpercerent d émotion.
Mims prit le panier repas et je pris la nappe et le reste des affaires.
Et tandis que je disposais la nappe parterre.
Mims me renversa dessus pour m embrasser.
Surprise par son audace et la mienne, je lui rendis son baiser.
Bercés par la douceur et la beauté de l endroit, nous restames ainsi, dans les bras de l autre, figés pour l éternité.

FIN

Romantika
 

Mims

Date limite de consommation : 26/01/2033
Contributeur
Mon gage donné par @Mims

Écrire un poème avec les mots (décapotable, Hollande, surimi et Costa Rica)

Il faisait beau ce jour-là, je buvais mon café, venu tout droit du Costa Rica.
Mims ce coquin y avait fait le voyage en compagnie de Tika.
Je pris mon journal pour y lire les nouvelles et fut surprise du titre en première page.
"Hollande et sa compagne en vacances dans les alpages".
J ai pensé, quelle chance qu'ils avaient, cette chaleur m étouffait. J aurais bien aimé changer d air, dans un endroit plus frais.
Il me prit l envie d aller faire un tour dans ma décapotable, les cheveux aux vents.
Sentir la brise fraîche me caresser le visage doucement.
Un pique nique au bord du
lac, me ferait le plus grand bien.
J entrepris de préparer mon repas végétarien (salade de pâtes au surimi, des fruits frais de saison, de l eau fraîche et quelques biscuits).
Soudain, mon portable se mit à sonner, le nom de Mims je vis.
Mon coeur se mit à battre la chamade, ça faisait plus d un an que l on ne s était vus, je répondis.
Il accepta volontiers mon invitation au pique nique.
Très excitée à l idée de le revoir, je roulais trop vite et manquais de renverser une bique.
Quand mes yeux rencontrèrent les siens, des frissons parcoururent mon corps.
Il n avait pas changé, quelques rides aux coins des yeux, le même sourire, il paraissait plus mature, plus fort.
Il me complimenta sur ma nouvelle coiffure et passa ses mains dans mes cheveux.
Je rougis brusquement, m écartant discrètement pour éviter de lui faire mes aveux.
Nous montâmes dans la voiture en direction du lac.
Mims sortit sa clé USB de son sac.
Et la voix mélodieuse de Katie Melua nous berçant jusqu'à destination.
Ses chansons tristes nous transpercerent d émotion.
Mims prit le panier repas et je pris la nappe et le reste des affaires.
Et tandis que je disposais la nappe parterre.
Mims me renversa dessus pour m embrasser.
Surprise par son audace et la mienne, je lui rendis son baiser.
Bercés par la douceur et la beauté de l endroit, nous restames ainsi, dans les bras de l autre, figés pour l éternité.

FIN

Romantika


Trop beau !! :rouge: Je m'y suis cru l'instant d'un soupir :love: J'ai bien ri, mais le mot FIN là , j'ai envie de le trucider, il est venu s'incruster au mauvais moment :-D


Défi relevé haut la main !!
 
Désirs

Ce soir je me destine à ce que vous souhaitiez
Au plaisir des caresses que mes mains me procurent
Elles vont et viennent au rythme de mes pensées
Et font monter en moi au fur et à mesure
Le désir de vous plaire et de vous contenter.

Et j'imagine ainsi en flattant tout mon être
Qu'une main plus habile sur mon corps, s'agite
Et espère haletante la venue de mon Maître
Pour qu'il dompte avec fougue le démon qui m'habite
Et lie mes mains goulues au-dessus de ma tête.

Ainsi pieds et poings liés je perdrai tout honneur
Et de mon sexe chaud s'écoulera l'essence
Et dans mon ventre moite résonnera la peur
Et j'apprendrai aussi à contrôler mes sens
Pour m'ouvrir totalement et fondre de bonheur.

Par plaisir, je guiderai les élans de sa main
En basculant mon corps pour le rendre accessible
Et dans ma bouche ouverte j'espérerai en vain
Qu'il entre et me possède d'une force indicible
Puis pénètre mes chairs jusqu'au fond de mes reins.

Ainsi, femme soumise et entièrement offerte,
Je tâcherai de plaire à mon amant subtil
En acceptant toujours !, Ecoutant ses requêtes,
Du mieux que je pourrais, toujours les accomplir
Et capter sans faillir ses envies si expertes.

Pour pouvoir lui offrir au mieux, mes sentiments
Pour qu'il soit, presque heureux d'avoir si fièrement
Dominé ma personne, pour me faire m'ouvrir
Dominé mes envies, pour me faire ainsi jouir,
Et pris mon âme vierge de tels assouvissements
Pour les forger, vainqueur, à leur épanouissement
Et les ancrer en moi, pour les faire grandir…

Cyr
 
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