Amina Bouayach, récemment nommée par le roi à la tête du CNDH, a déclaré de manière catégorique à EFE « qu’il n'y a pas de prisonniers politiques » au Maroc et que la torture n'est plus pratiquée dans les prisons ou les postes de police... Elle annonce qu’un rapport du CNDH sur le Hirak rifain est en gestation et a justifié par ailleurs les expulsions d’observateurs étrangers du Sahara Occidental
Nommée par le roi Mohammed VI en décembre dernier à la tête du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) en remplacement de Driss El Yazami, Amina Bouayach a catégoriquement nié l’existence de « prisonniers politiques » au Maroc mais aussi toute pratique de torture dans les prisons et les commissariats de police.
Dans une longue interview accordée à l’agence de presse espagnole EFE, l’ancienne présidente de l’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) a déclaré que le Maroc vit plutôt « une crise de gestion des droits de l’homme se manifestant surtout dans la gestion des manifestations », ce qui, selon elle, a « des incidences sur l’ordre public »…
C’est ainsi qu’elle conteste le qualificatif de « prisonniers politiques » évoquant des « personnes arrêtées pour leur participation à des manifestations » ou ayant occasionné des violences en marge de celles-ci. Sur le volet de la liberté d’expression, la présidente du CNDH avance qu’aucun site web ni compte Facebook n’a été interdit ces cinq dernières années.
Dans ses déclarations, Bouayach affirme qu’un prochain rapport du CNDH sera publié, celui-ci devra concerner les « évènements d’Al Hoceima », pour désigner comme l’entend par ailleurs celui de la Délégation interministérielle des droits de l’Homme (DDH), le Hirak rifain.
« Nous avons un rapport en attente sur tout ce qui s’est passé : arrestations, allégations de torture, réelles ou non », précise Amina Bouayach pour poursuivre : « Tout cela sera discuté dans un rapport complet que nous préparons. Nous tirerons des conclusions et des recommandations en tenant compte de l’ampleur des événements », ajoute la présidente du CNDH.............................
ledesk.ma
Nommée par le roi Mohammed VI en décembre dernier à la tête du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) en remplacement de Driss El Yazami, Amina Bouayach a catégoriquement nié l’existence de « prisonniers politiques » au Maroc mais aussi toute pratique de torture dans les prisons et les commissariats de police.
Dans une longue interview accordée à l’agence de presse espagnole EFE, l’ancienne présidente de l’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) a déclaré que le Maroc vit plutôt « une crise de gestion des droits de l’homme se manifestant surtout dans la gestion des manifestations », ce qui, selon elle, a « des incidences sur l’ordre public »…
C’est ainsi qu’elle conteste le qualificatif de « prisonniers politiques » évoquant des « personnes arrêtées pour leur participation à des manifestations » ou ayant occasionné des violences en marge de celles-ci. Sur le volet de la liberté d’expression, la présidente du CNDH avance qu’aucun site web ni compte Facebook n’a été interdit ces cinq dernières années.
Dans ses déclarations, Bouayach affirme qu’un prochain rapport du CNDH sera publié, celui-ci devra concerner les « évènements d’Al Hoceima », pour désigner comme l’entend par ailleurs celui de la Délégation interministérielle des droits de l’Homme (DDH), le Hirak rifain.
« Nous avons un rapport en attente sur tout ce qui s’est passé : arrestations, allégations de torture, réelles ou non », précise Amina Bouayach pour poursuivre : « Tout cela sera discuté dans un rapport complet que nous préparons. Nous tirerons des conclusions et des recommandations en tenant compte de l’ampleur des événements », ajoute la présidente du CNDH.............................

Pour Amina Bouayach, il n’existe pas de prisonniers politiques au Maroc - Le Desk
Nommée par le roi Mohammed VI en décembre dernier à la tête du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) en remplacement de Driss El Yazami, Amina