En science, il ne s'agit pas de croire ou de ne pas croire. Déjà, la démarche est ridicule de croire ou de ne pas croire au Big Bang. En science, on observe les choses et on en tire des modèles censés décrire, au plus près, les phénomènes que l'on observe.
Un jour, un gugusse appelé Hubble a observé des galaxies dans le ciel. Il a constaté ( par effet Doppler/Fizeau) que les galaxies les plus lointaines s'éloignaient de nous, très rapidement. Il a tourné son télescope dans toutes les directions et il a constaté le même phénomène dans toutes les régions du ciel. Connaissant leur vitesse et leur distance, il fut assez facile de dérouler le film à l'envers et d'imaginer les galaxies qui se rapprochent, rapprochent, rapprochent au point de n'être plus qu'un point d'une densité et d'une température quasiment infinies.
Le Big Bang n'est que cela : comment à partir d'un point d'une densité et d'une température infinies, on en arrive à l'univers tel qu'on le voit. Cependant, malgré notre isolement, nous avons une chance inouïe, c'est la limite de la vitesse de la lumière. Quand on observe une galaxie à quelques milliards d'années lumière de La Terre, on observe cette galaxie telle qu'elle était, il y a quelques milliards d'années.
Voilà en quoi consiste, très grossièrement (et que les puristes me pardonnent), ce qu'est le Big Bang.
La science est forcément incomplète, car ses limites sont sans cesse repoussées et la croyance ne fait que jouer sur cette incomplétude. Ce qui rend le débat, bien évidemment, caduc.