"pourquoi il faut autoriser les signes religieux à l’école"

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Amine4
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Plutôt que fasciste, essaye de trouver le mot séculariste...

Comme je l'ai indiqué plusieurs fois sur le sujet, quand tu entres à l'école, tu signes un contrat (ou tes parents, si tu es mineur).

C'est un choix que tu fais, personne ne t'oblige à le signer. Mais si tu le signes, tu t'engages à le respecter. Ou tu te fais sanctionner dans le cas contraire.
Je n'ai jamais discuté sur cet aspect-là...
 
Peut-être que certain(e)s musulman(e)s concidere que couvrire la chevelure n'est pas obligatoire, et ces leurs convictions personnelles.

En revanche la majorité des musulman(e)s qu'il/elle soit sunnite ou chiite (dont ces jeunes filles justement) concidere que la chevelure fait partit de ce qui doit etre couvert, et c'est justement pourquoi elle couvre leurs cheveux par un voile, ou par une capuche/casquette un peut comme diam's, ou un jolie chapeau aussi.

Concernant les wahabo-salafistes eux c'est la burqa qu'ils veulent imposer, ont est pas du tout dans de ce délire.
Je suis d'accord. Mais juste deux choses: qu'une majorite de chiites le voit ainsi n'est pas etabli, vu qu'elles n'ont pas le choix en Iran. Et que ce voile soit devenu majoritaire est de date tres recente. Dans les annees 1940-1990 (environs), c'etait surtout la population rurale qui le portait... et plus par tradition que pour raisons religieuses. Depuis 1990 environs, c'est le mouvement islamiste, propage par Al Jazeera et l'internet qui a popularise cette forme de vetements.
 
Bonsoir Amir,

La question est de savoir qui l'instrumentalise. A partir du moment où une jupe n'est pas revendiquée comme religieuse elle est bien évidemment autorisée :

Laïcité : peut-on interdire les jupes longues à l'école ?

Que dit la loi de 2004 sur la laïcité à l'école ?

La loi du 15 mars 2004 interdit le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse. On pense au voile, à la kippa, au turban sikh ou à une croix qui serait très visible.

Porter une jupe longue peut-il constituer un signe religieux ?

A priori, non. La loi n’interdit pas les accessoires et les tenues qui peuvent être portés communément par des élèves en dehors de toute signification religieuse. Ce qui est évidemment le cas d'une jupe ou robe longue noire.

En revanche, la loi interdit à un élève de se prévaloir du caractère religieux qu’il attache à cet accessoire ou cette tenue pour refuser de se conformer aux règles applicables dans l’établissement scolaire.

Il faut donc s'attacher autant au comportement des élèves qu'à leur tenue...

Oui. Le sens de la loi de 2004 peut parfois être mal compris par les uns et les autres, élèves comme personnels des établissements. Il est important de prôner le dialogue et d’éviter toute logique de 'police vestimentaire'. Mais il faut analyser les comportements : si malgré tout, un élève refuse de mettre des vêtements adaptés pour les cours de chimie ou de sport par exemple, ou si un comportement prosélyte ou agressif accompagne sa tenue, il est évidemment important de le sanctionner.
La loi est mal écrit, on pourrai limite croire qu'absolument toute chose peut devenir un symbole de l'islam, il suffit juste qu'elle soit mal interpretter et c'est partit pour qu'elle soit interdite.
 
Hahaha...même les mécréants anti-islam de souche savent que le voile est obligatoire pour la femme musulmane ...

Tu es pire que le mécréant ... Qu'Allah fasse de toi ce qu'il a toujours fait avec les ennemis de l'islam...
Toi t'a pété les ponts, le voile c'est un moyen parmi d'autres pour couvrir ses cheveux.

En soit le voile n'est qu'un vêtement oriental qui respecte une ethique demandée, tant que cet ethique est respecté que ce soit par un voile où un autre vêtement, c'est pareil.
 
Dernière édition:
pourquoi ta écrit ça ?

"Tu es pire que le mécréant ... Qu'Allah fasse de toi ce qu'il a toujours fait avec les ennemis de l'islam..."

Un musulman qui maudit un musulman, la honte...
 
Dernière édition:
Ah, merci pour la precision.

Est-ce qu'on a une explication historique? Ca vient d'ou ces lois? Quel etait le contexte de l'epoque?

C'est assez compliqué l'histoire de la Belgique, surtout par la présence de multiples gouvernements qui fonctionnent en parallèle, chacun s'occupant de sa propre région.
Je peux essayer de résumer en tirant de gros traits, faut juste être bien conscient qu'on est très très loin d'un vrai travail d'historien.

Au tout début de l'histoire de la Belgique, le pays était relativement pauvre. Je parle d'une époque datant d'avant la révolution industrielle où la Belgique, grâce à ses charbonnage au sud (puis ses fonderies et aciéries) et ses ateliers de tissage au nord, est rentrée dans le top 5 des puissances industrielles mondiales.

L'enseignement s'est donc partagé assez "naturellement" entre le gouvernement et l'église catholique pour des questions de frais. L'église catholique ayant beaucoup plus de moyens qu'un pays très jeune et qui n'était validé que par un roi allemand obscur et une poignée de pays décidant de garantir la souveraineté d'un état tampon neutre dans une des zones où, traditionnellement, les puissances européennes venaient se taper dessus depuis le haut moyen-age (Waterloo étant une des dernières en date à cette époque).

L'état belge n'est pas laic mais neutre. Dans les faits, cela signifie que si l'état est totalement neutre (laic en fait) ainsi que ses représentants, rien n'empêche d'avoir :

- Des citoyens religieux affirmés comme tel
- Des écoles religieuses dont le diplôme est validé par l'état
- Des partis politiques religieux (les mouvements socio-chrétiens qui sont l'équivalent flamand de la révolution socialiste "pure" du coté wallon vers la fin de l'ère industrielle).

Aujourd'hui, chaque Communauté (la Communauté Française et la Communauté Flamande) gère l'école de son coté (depuis le schisme du pays dans un pseudo fédéralisme). Ces communautés ont pour "portefeuille" l'enseignement (du moins, les grandes parties mais pas toutes).

L'état valide les programmes de toutes les écoles sous son égide (sauf les écoles privées où c'est un peu plus complexe encore).

L'enseignement est subdivisé ainsi :

- Celui de l'état (en général il y a "athénée" dans le nom de l'école) qui est neutre par défaut. On propose dans ces écoles des cours de toute confession à la demande (et selon le nombre d'élèves demandeurs, minimum 5 pour un cours de mémoire) et l'école doit y pourvoir. Le cours "neutre" étant appelé "cours de "morale". Les enseignants sont désignés par des "désignateurs" (titre officiel des fonctionnaires) qui attribuent les places selon des règles complexes et le "pool" de profs qu'ils ont sous la main. Sauf pour les cours de religions où ils sont validés tant par l'état que par les instances reconnues de la religion sur le territoire belge.

- Celui des provinces (ou des communes), à peu près similaire sur les règles mais dont le budget est géré par ces sous-entités. Ici, ce sont le bourgmestre et l'échevin à l'enseignement (maire et secrétaire en France) qui désignent les enseignants.

- L'enseignement libre subventionné et confessionnel. L'école affiche une confession (juive, protestante, catholique, musulmane) et est en partie subventionnée par l'état selon le nombre d'élèves. Ces fonds et les autres revenus (assez variés) sont gérés par un Pouvoir Organisateur réuni, toujours, en ASBL. On fait pas ce qu'on veut au niveau des programmes mais par contre on engage qui on veut. La direction et le PO de l'école valide ou non l'entrée en fonction de ses enseignants. Pour la confession, du moment que la religion est reconnue par l'état comme telle (et non comme une secte), l'école peut être ce qu'elle veut. Les profs de religion sont ici proposés par la direction et validés par l'état et les instances reconnues de cette religion.

- L'enseignement libre subventionné et non-confessionnel. Même principe de subsides sauf qu'aucune religion n'est de mises (en gros, cours de morale neutre sans autre possibilités souvent). Il s'agit souvent, mais pas toujours, d'école dites "à pédagogie expérimentale". Les écoles en auto-gestion avec des élèves prenant part aux décisions de l'école (avec le même poids que les autres entités : corps enseignants, délégué des parents d'élèves). Pédagogie active, pédagogie de Freneit, méthode Decroly, etc...

Et ça, c'est juste pour l'enseignement habituel (général, technique de transition, technique de qualification et professionnel). Dans l'enseignement spécialisé, on trouve encore des multitudes de sous-catégories. C'est, en gros, l'enseignement aux handicapés (physique, mentaux, sourds, aveugles) ou certains cas plus spéciaux (caractériels, élèves difficiles ou en retard sans handicap, etc...). Avec chacun son type de structure (par exemple, des ateliers ouverts, fermés) ou d'infrastructure (matériels spécialisés par rapport aux handicaps).
 
@droitreponse, d'un autre cote, il faut reconnaitre que cette loi est limitee a la France, et que des signes religieux ne sont pas interdits dans les ecoles d'autres pays. La France avait donc une raison historique particuliere pour interdire ces signes. Je ne connais pas l'histoire et la background story de cette loi; mais rien que le fait qu'elle existe est un indice qu'elle etait necessaire a l'epoque. Essayons de faire une recherche sur les causes de cette loi francaise pour mieux la comprendre.

Il faut donc remonter aux lois Falloux :

Quelle laïcité aujourd'hui ?  - Citoyenneté et démocratie Découverte des institutions - Repères - vie-publique.fr

Pour que cesse l'emprise de l'église et que la République puisse naître ( autoriser la religion à l'école = atavisme = enfant sous l'emprise doctrinale de leur parent = pas de liberté de conscience ) , le conflit s'est d'abord fait jour entre école publique et privée :) .
Pas besoin de légiférer puisque par nature un parent voulant une éducation religieuse pour son enfant l'envoyait à l'école privée, concept parfois difficile à saisir dans certains pays musulmans où l'enseignement religieux à l'école est obligatoire. Ce combat a duré puisque Mitterand a resservi le couvert avec la loi Savary, et a du faire machine arrière devant les millions de manifestants.

Ceci explique que jusqu'à l'apparition du voile à l'école la question ne se posait même pas, école publique = pas de religion. Religion = école privée ( qui n'en a que le nom ).

Pour le background story je vais reposter un dossier complet ( tu trouveras deux liens postés à ptitecurieuse ), quant aux autres pays au moins en Europe , de nombreuses démocraties sont jeunes, certaines sont des théocraties ( UK ), aucune n'a eu à passer par 1793.
Je poste un dossier dans la semaine et ensuite je ne réaborderai plus le sujet.

Cdlt
 
Je n'ai jamais discuté sur cet aspect-là...

Et c'est peut-être justement le problème.

Tu dis que la loi est fasciste alors que la loi ne fait que spécifier les termes d'un contrat signé entre l'état (ou ses représentants) et ses citoyens qui, normalement, comprennent ce qu'ils signent.

Après, s'ils ne savent pas ce qu'ils signent ben... nul n'est censé ignorer la loi.
 
La loi est mal écrit, on pourrai limite croire qu'absolument toute chose peut devenir un symbole de l'islam, il suffit juste qu'elle soit mal interpretter et c'est partit pour qu'elle soit interdite.

Techniquement, n'importe quoi peut devenir un signe religieux.

Un poisson mort, une tatouage, une barrette de RAM...

En gros, ça se joue sur l'intention et l'interprétation que la personne elle-même donne à ce signe, quel qu'il soit.

Si une musulmane porte un voile pour des raisons religieuses (qu'elle l'ait choisit ou non d'ailleurs), alors ce voile devient de facto un signe religieux.

Ce même voile portée par ma belle-soeur sicilienne (et catholique) ne l'est pas, il est simplement culturel (même si, au niveau du tissu, de la forme, etc... ce n'est pas le même voile, mais de loin, impossible à faire la différence).
 
La loi est mal écrit, on pourrai limite croire qu'absolument toute chose peut devenir un symbole de l'islam, il suffit juste qu'elle soit mal interpretter et c'est partit pour qu'elle soit interdite.
Je suis d'accord avec vous, voir le lien posté à farid_h , s'en tenir aux recommandations précises de la commission STASI avec une liste précise d'interdit aurait évité le jeu pervers de tester l'autorité par une tenue lambda.
 
Et c'est peut-être justement le problème.

Tu dis que la loi est fasciste alors que la loi ne fait que spécifier les termes d'un contrat signé entre l'état (ou ses représentants) et ses citoyens qui, normalement, comprennent ce qu'ils signent.

Après, s'ils ne savent pas ce qu'ils signent ben... nul n'est censé ignorer la loi.
Je dis effectivement que cette loi anti-voile est une loi fasciste...et toute personne raisonnable et sincère verra la chose uniquement de cette manière...

Se cacher derrière "oui mais personne t'oblige" augmente encore plus le fascisme de cette loi...
 
Techniquement, n'importe quoi peut devenir un signe religieux.

Un poisson mort, une tatouage, une barrette de RAM...

En gros, ça se joue sur l'intention et l'interprétation que la personne elle-même donne à ce signe, quel qu'il soit.

Si une musulmane porte un voile pour des raisons religieuses (qu'elle l'ait choisit ou non d'ailleurs), alors ce voile devient de facto un signe religieux.

Ce même voile portée par ma belle-soeur sicilienne (et catholique) ne l'est pas, il est simplement culturel (même si, au niveau du tissu, de la forme, etc... ce n'est pas le même voile, mais de loin, impossible à faire la différence).
Ceci renforce bien notre thèse qui dit que cette loi fasciste n'est là que pour combattre l'islam et les musulmans...merci pour ta sincérité...
 
Techniquement, n'importe quoi peut devenir un signe religieux.

Un poisson mort, une tatouage, une barrette de RAM...

En gros, ça se joue sur l'intention et l'interprétation que la personne elle-même donne à ce signe, quel qu'il soit.

Si une musulmane porte un voile pour des raisons religieuses (qu'elle l'ait choisit ou non d'ailleurs), alors ce voile devient de facto un signe religieux.

Ce même voile portée par ma belle-soeur sicilienne (et catholique) ne l'est pas, il est simplement culturel (même si, au niveau du tissu, de la forme, etc... ce n'est pas le même voile, mais de loin, impossible à faire la différence).
Et on finit par jugé les intentions des gens et faire de la discrimination.

Eux veullent pouvoir etre en conformité avec leurs ethique religieuse en couvrant leurs cheveux et leurs formes (qu'importe le vettement utilisé), elle n'on plus droit de le faire, car son acte est perçut comme un signe religieux.

Une non religieuse en revanche veut couvrire ses cheveux et ses formes, elle peut le faire.

Donc je confirme il faut revoir la loi.
 
Et on finit par jugé les intentions des gens et faire de la discrimination. Eux veullent pouvoir etre en conformité avec leurs ethique religieuse, en couvrant leurs formes (qu'importe le vettement utilisé), elle n'on plus droit de le faire.

Une non religieuse en revanche veut couvrire ses cheveux et ses formes, elle peut le faire.
Amir,
Docours répondra pour la belgique, mais comme je le disais à amine, en France les règlements intérieurs ont toujours interdit les couvre chefs dans les classes.
Culturellement la politesse veut que l'on se découvre devant l'enseignant. Tout comme j'enlève mon chapeau pour saluer , ou en rentrant à l'église . Simple marque de respect.
 
@Docours, @droitreponse, merci pour les explications. C'est tres instructif!

Pour aller un peu plus loin, quand j'étais prof dans une école catholique, je pouvais :

- Faire appel au nom de Jésus dans un but d'exemple à suivre dans notre "vivre ensemble" ou de valeurs chrétiennes
- Porter un crucifix de façon "ostentatoire" comme on dit
- Apposé un crucifix dans ma classe (et être dans l'impossibilité de l'enlever s'il y est, j'ai d'ailleurs donné cours avec un Jésus de 100-120 cm pendant longtemps, cloué au dessus de mon tableau vert puis blanc).
- Expliquer comment je vivais, à titre personnel, ma foi (ou ne pas le faire, au choix)

Par contre, puisque j'avais un statut de fonctionnaire je ne pouvais pas :

- Dénigrer, rabaisser, ou insulter n'importe quelle religion
- Affirmer qu'il n'existe qu'une seule et vraie religion, les autres se fourvoyant
- Comme je n'étais pas prof de religion, je ne pouvais pas parler de l'interprétation des messages de la Bible et ne devait pas inciter les élèves à parler de leurs convictions religieuses (je peux écouter si l'élève souhaite le partager mais pas demander à ce qu'il partage).

A coté de ça, d'autres règles rentrent en compte comme :

- Interdiction de toute propagande politique, même succincte, dans les cours
- Interdiction de poser ma candidature politique dans des partis anti-démocratiques (extrême-gauche et extrême-droite), je pouvais par contre poser ma candidature pour d'autres partis tant que je n'en faisais pas la pub dans l'école, seulement en dehors.
- Interdiction d'encourager tout crime, délit ou racisme/xénophobie que ce soit dans mon boulot ET en dehors. En gros, on pourrait retirer le statut de prof chez un gars qui apparait en photo sur Facebook en s'étant roulé un joint. Ou qui poste les résultats de ses soirées alcoolisés hebdomadaire sur le même média. On fait ce qu'on veut en privé mais rien ne doit sortir à l'extérieur. Ou qui lâche un post du type "la vache, encore une classe pleine d'arabes, je vais encore me faire ***** cette année".
 
Amir,
Docours répondra pour la belgique, mais comme je le disais à amine, en France les règlements intérieurs ont toujours interdit les couvre chefs dans les classes.
Culturellement la politesse veut que l'on se découvre devant l'enseignant. Tout comme j'enlève mon chapeau pour saluer , ou en rentrant à l'église . Simple marque de respect.
Le font de ce que je voulais dire reste est là, jugé les intentions des gens, c'est un moyen de faire de la discrimination.

Une musulmane qui veut être en conformité avec son ethique religieuse en couvrant ses formes via une jupe longue n'a plus le droit de le faire car son acte est perçu comme un signe religieux.

Une non-religieuse en revanche veut couvrir ses formes via une jupe longue elle peut le faire.

Donc je reconfirme il faut revoir la loi.
 
Dernière édition:
Je dis effectivement que cette loi anti-voile est une loi fasciste...et toute personne raisonnable et sincère verra la chose uniquement de cette manière...

Se cacher derrière "oui mais personne t'oblige" augmente encore plus le fascisme de cette loi...

Y a pas à se cacher ou non.

Est-ce que la loi oblige les citoyens de son pays à s'inscrire dans ces écoles précisément, oui ou non ?

Si elle les oblige, alors c'est une loi fasciste. Si elle ne les oblige pas, alors cela n'en est pas une.

Le fondement du fascisme est qu'il n'existe tout simplement aucun choix. Ce n'est pas le cas ici. Du moins, de mon point de vue extérieur en tout cas, je n'ai aps entendu parlé d'enfants français que les flics venaient chercher à la maison pour les obliger à signer leur inscription dans le collège du quartier.
 
Ceci renforce bien notre thèse qui dit que cette loi fasciste n'est là que pour combattre l'islam et les musulmans...merci pour ta sincérité...

Il serait bien de lire mes propos correctement et de ne pas en faire une interprétation à ta sauce. Ce qui est important dans mes propos, ce sont MES idées que je cherche à partager ici. Pas la façon dont toi tu les lis mais uniquement la façon dont je les exprimes (ou aimerais les exprimer).

Cette loi n'est pas, à mon sens, contre les musulmans. Elle est identique pour tous puisque TOUS les signes ostentatoires d'une religion sont interdits. Quand on interdit tous les signes, on place tout le monde sur le même plan.

Si la loi était fascisante, elle permettrait à Jean-Charles de poter un crucifix façon membre de gang mexicain caricatural mais interdirait à Rachida de porter un voile. Les deux n'étant pas possible, chacun est donc traité de la même manière.

Jusqu'à ce que tu me prouves qu'un gars avec un crucifix de 20 cm au cou puisse entrer dans une école de l'état français, tu n'as aucune preuve que cette loi est fasciste.

Que cette loi t'emmerde et que tu souhaites le dire, ok, pas de soucis, c'est ton opinion. Elle diffère de la mienne mais j'ai pas de problème avec ça, loin de là. Mais qualifier une loi de fasciste juste parce qu'elle n'est pas en accord avec tes idées, c'est ne pas comprendre ce qu'est réellement le fascisme. Et bien entendu, ne jamais l'avoir vécu.

Les mots ont un sens, pour avoir vécu dans un pays réellement fasciste, je trouve qu'on accorde trop facilement ce titre à beaucoup de chose juste sous prétexte qu'on encadre nos libertés. Dans un pays fascistes, être musulman serait tout simplement interdit. Ou catholique. Ou bouddhiste, athée, protestant, etc...
 
@Amir45, n'etant pas francais ni resident en France, je n'ai pas le droit de m'exprimer la dessus de facon passionee. Juste une chose: si les signes religieux a l'ecole creent des frictions entre les ecoliers (et ca semble etre le cas en France), est-ce que ce ne serait pas preferable de les interdire entierement pour que l'ecole reste un espace neutre, depourvu de crispations religieuses? L'ecole, c'est pour apprendre; c'est pas un circus maximus romain avec des gladiateurs de voile, kippas, croix, et autres symboles. Juste mon avis d'observateur etranger. ;)
 
@Amir45, n'etant pas francais ni resident en France, je n'ai pas le droit de m'exprimer la dessus de facon passionee. Juste une chose: si les signes religieux a l'ecole creent des frictions entre les ecoliers (et ca semble etre le cas en France), est-ce que ce ne serait pas preferable de les interdire entierement pour que l'ecole reste un espace neutre, depourvu de crispations religieuses? L'ecole, c'est pour apprendre; c'est pas un circus maximus romain avec des gladiateurs de voile, kippas, croix, et autres symboles. Juste mon avis d'observateur etranger. ;)


Qu'on interdit les symboles religieux comme l'étoile juive, la croix chrétienne, ou le croissant de lune musulman qui ont vraiment pour principe d'être des symboles c'est une chose.

Mais qu'on interdit tout ce qui bouge par ce qu'on a jugé que l'intention était d'être en conformité avec une certaine ethique religieuse, je trouve que ça va trop loin, et que l'interdit n'a plus de limite, ça rend les choses très mal seine, et tres discriminatoire.
 
Dernière édition:
Et on finit par jugé les intentions des gens et faire de la discrimination.

Eux veullent pouvoir etre en conformité avec leurs ethique religieuse en couvrant leurs cheveux et leurs formes (qu'importe le vettement utilisé), elle n'on plus droit de le faire, car son acte est perçut comme un signe religieux.

Une non religieuse en revanche veut couvrire ses cheveux et ses formes, elle peut le faire.

Donc je confirme il faut revoir la loi.

Ca par contre, c'est un point sur lequel je peux comprendre tes arguments. Oui, effectivement, on juge des intentions des personnes. Mais, et je pense que c'est un gros "mais", on ne juge pas sur les intentions d'un acte éventuel...

En gros, il ne s'agit pas de juger un vol avant qu'il soit commis, ce qui est interdit. Il s'agit de juger un acte d'après les intentions que la personne pose dans cet acte. Ca par contre, c'est très courant dans les tribunaux.

Sans le mettre sur le même plan légal en terme de gravité (pour être bien clair et éviter tout amalgame foireux qui se font régulièrement sur les forums), on juge très souvent des intentions d'un accusé pour meurtre. Et selon ces intentions, selon les preuves amassées, les témoignages (de l'accusé ou d'autres), on tire une conclusion sur l'intention ayant amené le décès.

Et une préméditation est toujours punie plus durement qu'un acte involontaire ayant entrainé la mort. Le résultat "physique" est le même mais pas la portée réelle de l'acte.

De plus, tu le dis toi-même, il s'agit pour la plupart de porter le voile pour être conforme à une éthique religieuse. Le but est donc religieux, pas esthétique ou par effet de mode. Il est là pour répondre, selon ce que croit la personne, à un ordre (ou une forte suggestion selon l'interprétation) qui affirme sa religion au niveau personnel mais aussi au niveau public.

Un enfant étant considéré, lorsqu'il est à l'école, comme étant sous la tutelle de l'état, il en devient partie prenante dans cet état. En essayant de faire court :

- Un mineur a des droits mais ne peut pas en faire usage tout seul (sauf concernant 2-3 droits spécifiques), ce sont les parents qui exercent les droits de l'enfant à sa place (ou ses tuteurs, on va garder le mot parent par facilité).

- Lorsqu'on signe un contrat avec une école, on le signe avec l'état. On transfère ces droits parentaux, temporairement, à l'état. Lorsque l'enfant est à l'école, il "n'appartient" plus aux parents légalement. Toujours avec quelques exceptions près (qui sont importantes bien sûr). J'aime pas le mot "appartenir" mais c'est celui qui décrit le mieux la situation je pense.

- L'état devient donc celui qui exerce les droits de l'enfant à sa place temporairement. L'état ne pouvant absolument pas être religieux, en France en tout cas, l'enfant ne peut donc pas avoir de religion publiquement affichée lorsqu'il est à l'école (dasn sa tête, il fait encore ce qu'il veut bien sûr).

L'état n'étant pas laique en belgique mais neutre, ce n'est pas le cas chez nous. La religion à l'école, hors des écoles confessionnelles, ne peut s'exprimer qu'en cours de religion. Une élève peut donc être voilée pendant les 2h hebdomadaire de son cours d'Islam. Mais pas en dehors. Dans le cas du confessionnel, on se rapporte à la confession affirmée par l'école.
 
En effet, il y a une fine ligne entre une loi bien intensionnee et des derives d'une telle loi. Je pense que les deux cotes feraient bien de deescaler: les gens qui sont pour cette loi pourraient se montrer plus flexibles, et celles et ceux qui essayent par tous les moyens de la contourner pourraient renoncer a leur attitude antagoniste et se concentrer sur l'ecole.

N'oublions pas que cette loi semble justement avoir ete adoptee dans le but d'eviter ce genres de disputes. Bien sur qu'elle ne devrait pas elle meme devenir un objet de discorde.

La question qui se pose: s'ils l'abolissaient, est-ce que les tensions au sein meme de l'ecole ne vont pas de nouveau reprendre, voir meme augmenter exponentiellement? Il y a clairement une sorte de recroquevillement de certains groupes depuis un certain temps; ouvrir les vannes ne ferait que l'accelerer. Est-ce que ca ne finira pas comme ca?

Rentrée sous le signede la violence à Belfast- 4 septembre 2001 - L'Obs
 
@Amir45, n'etant pas francais ni resident en France, je n'ai pas le droit de m'exprimer la dessus de facon passionee. Juste une chose: si les signes religieux a l'ecole creent des frictions entre les ecoliers (et ca semble etre le cas en France), est-ce que ce ne serait pas preferable de les interdire entierement pour que l'ecole reste un espace neutre, depourvu de crispations religieuses? L'ecole, c'est pour apprendre; c'est pas un circus maximus romain avec des gladiateurs de voile, kippas, croix, et autres symboles. Juste mon avis d'observateur etranger. ;)

L'interdiction de certains signes, religieux ou de classe sociale / mode / préférences musicales /... entrainent effectivement des ennuis. Pour pas dire plus.

C'est pour cela que, dans la plupart des écoles en Belgique, le R.O.I. interdit certaines tenues.

En ce qui me concerne, j'ai finis mes études en Belgique dans une école avec un uniforme. Ca se fait encore. Mais aujourd'hui, on interdit le plus souvent ce qui est jugé comme trop ostentatoire (religieux, mode, etc...).

Le t-shirt métalleux gore, les piercings invasifs et gros comme une maison, les tenues de sports (en dehors du cours dédié évidemment), les coupes punk teinte peu naturellement, etc...

Même si certaines écoles ne le font pas. Contrairement à mes propres profs, je n'ai jamais donné cours en costard. Jeans-chemises tous les jours mais jamais de cravates ou de costard complet. J'ai eu des collègues gothiques, rastas, bobos, etc... sans que ça pose de problème.

Il est vrai que l'école avait surtout des problèmes d'ordre éducatif bien plus "primaires" à régler dans sa population que simplement les tenues des élèves. L'enseignement est très inégalitaire en Belgique. Certaines écoles en sont à pinailler s'il faut autoriser ou interdire le gel dans les cheveux alors que d'autres voudraient simplement que leurs profs arrêtent de se faire cracher dessus. Par les élèves... mais parfois par les parents aussi.

Donc, là où j'étais, niveau "apparat", on se contentait de dire : pas de tatouage visible, pas de piercing excessif et pas de tenue de jogging en dehors du sport (plus tout ce qui tombe de l'ordre du gore, raciste, insultant qu'on peut trouver en dessin et/ou texte sur les vêtements). Et puisque c'était catho, pas de voile, kippa ou autre.
 
Ca par contre, c'est un point sur lequel je peux comprendre tes arguments. Oui, effectivement, on juge des intentions des personnes. Mais, et je pense que c'est un gros "mais", on ne juge pas sur les intentions d'un acte éventuel...

En gros, il ne s'agit pas de juger un vol avant qu'il soit commis, ce qui est interdit. Il s'agit de juger un acte d'après les intentions que la personne pose dans cet acte. Ca par contre, c'est très courant dans les tribunaux.

Sans le mettre sur le même plan légal en terme de gravité (pour être bien clair et éviter tout amalgame foireux qui se font régulièrement sur les forums), on juge très souvent des intentions d'un accusé pour meurtre. Et selon ces intentions, selon les preuves amassées, les témoignages (de l'accusé ou d'autres), on tire une conclusion sur l'intention ayant amené le décès.

Et une préméditation est toujours punie plus durement qu'un acte involontaire ayant entrainé la mort. Le résultat "physique" est le même mais pas la portée réelle de l'acte.

De plus, tu le dis toi-même, il s'agit pour la plupart de porter le voile pour être conforme à une éthique religieuse. Le but est donc religieux, pas esthétique ou par effet de mode. Il est là pour répondre, selon ce que croit la personne, à un ordre (ou une forte suggestion selon l'interprétation) qui affirme sa religion au niveau personnel mais aussi au niveau public.

Un enfant étant considéré, lorsqu'il est à l'école, comme étant sous la tutelle de l'état, il en devient partie prenante dans cet état. En essayant de faire court :

- Un mineur a des droits mais ne peut pas en faire usage tout seul (sauf concernant 2-3 droits spécifiques), ce sont les parents qui exercent les droits de l'enfant à sa place (ou ses tuteurs, on va garder le mot parent par facilité).

- Lorsqu'on signe un contrat avec une école, on le signe avec l'état. On transfère ces droits parentaux, temporairement, à l'état. Lorsque l'enfant est à l'école, il "n'appartient" plus aux parents légalement. Toujours avec quelques exceptions près (qui sont importantes bien sûr). J'aime pas le mot "appartenir" mais c'est celui qui décrit le mieux la situation je pense.

- L'état devient donc celui qui exerce les droits de l'enfant à sa place temporairement. L'état ne pouvant absolument pas être religieux, en France en tout cas, l'enfant ne peut donc pas avoir de religion publiquement affichée lorsqu'il est à l'école (dasn sa tête, il fait encore ce qu'il veut bien sûr).

L'état n'étant pas laique en belgique mais neutre, ce n'est pas le cas chez nous. La religion à l'école, hors des écoles confessionnelles, ne peut s'exprimer qu'en cours de religion. Une élève peut donc être voilée pendant les 2h hebdomadaire de son cours d'Islam. Mais pas en dehors. Dans le cas du confessionnel, on se rapporte à la confession affirmée par l'école.
Afficher ses convictions religieuse c'est autres chose, ça ce fait a travers un symbole claire comme l'etoile jaune, la croix, ou le croissant de lune.

Là encore une fois le bute n'est pas d'afficher ses convictions religieuse, mais seulement de pouvoir etre libre de s'habiller avec des vettement conforme a son ethique personnelle (quel soit religieuse ou non).
 
Qu'on interdit les symboles religieux comme l'étoile juive, la croix chrétienne, ou le croissant de lune musulman qui ont vraiment pour principe d'être des symboles c'est une chose.

Mais qu'on interdit tout ce qui bouge par ce qu'on a jugé que l'intention était d'être en conformité avec une certaine ethique religieuse, je trouve que ça va trop loin, et que l'interdit n'a plus de limite, ça rend les choses très mal seine, et tres discriminatoire.

Un objet est inerte et sans intérêt particulier sauf celui que lui donne la personne.

Une voiture est un moyen de locomotion. Si je fonce dans mon voisin avec, ça devient une arme.

C'est moi qui donne toute signification à cet objet par mes actes et mes dires. C'est moi, humain, qui transforme l'objet inerte en outil pour réaliser quelque chose qui m'est personnel (parfois collectif). En utilisant un objet, je lui donne un sens. Un objet n'a pas de sens en soi. Il peut avoir une fonction primaire pour laquelle il a été conçu. Il peut avoir des fonctions secondes qu'on lui découvre (tout devient une arme par destination par exemple). Mais pas de sens propre.

La question à se poser est donc : est-ce que la majorité des personnes portant le voile le font pour donner un sens religieux à cet objet ? La réponse est, et tu l'as dit toi-même : oui.

On interdit pas l'usage de la voiture parce que la plupart des personnes ne lui donne pas comme sens d'être une arme. De la même façon, on n'interdit pas (mais on contrôle, comme pour la voiture) les armes à feu parce que la majorité des utilisateurs ne lui donnent de sens que pour faire des trous dans du papier (ou faire "bing" sur du métal) et parfois des animaux.

On interdit l'usage du voile parce qu'une majorité des personnes lui donne un sens religieux dans un endroit où il n'est pas permis, légalement, d'exprimer sa religion. Par les mécanismes de transferts de droits dont j'ai parlé plus haut.
 
Un objet est inerte et sans intérêt particulier sauf celui que lui donne la personne.

Une voiture est un moyen de locomotion. Si je fonce dans mon voisin avec, ça devient une arme.

C'est moi qui donne toute signification à cet objet par mes actes et mes dires. C'est moi, humain, qui transforme l'objet inerte en outil pour réaliser quelque chose qui m'est personnel (parfois collectif). En utilisant un objet, je lui donne un sens. Un objet n'a pas de sens en soi. Il peut avoir une fonction primaire pour laquelle il a été conçu. Il peut avoir des fonctions secondes qu'on lui découvre (tout devient une arme par destination par exemple). Mais pas de sens propre.

La question à se poser est donc : est-ce que la majorité des personnes portant le voile le font pour donner un sens religieux à cet objet ? La réponse est, et tu l'as dit toi-même : oui.

On interdit pas l'usage de la voiture parce que la plupart des personnes ne lui donne pas comme sens d'être une arme. De la même façon, on n'interdit pas (mais on contrôle, comme pour la voiture) les armes à feu parce que la majorité des utilisateurs ne lui donnent de sens que pour faire des trous dans du papier (ou faire "bing" sur du métal) et parfois des animaux.

On interdit l'usage du voile parce qu'une majorité des personnes lui donne un sens religieux dans un endroit où il n'est pas permis, légalement, d'exprimer sa religion. Par les mécanismes de transferts de droits dont j'ai parlé plus haut.
Ce jugement est mal saint, et favorise le racisme, ça créé des tentions invivable.
 
Afficher ses convictions religieuse c'est autres chose, ça ce fait a travers un symbole claire comme l'etoile jaune, la croix, ou le croissant de lune.

Là encore une fois le bute n'est pas d'afficher ses convictions religieuse, mais seulement de pouvoir etre libre de s'habiller avec des vettement conforme a son ethique personnelle (quel soit religieuse ou non).

Le symbole est clair pour la personne qui l'emploie, non ? Dans son utilisation majeure du moins.

Dans la majorité des cas, il s'agit d'éthique religieuse.

Et dans un organe de l'état, quand tu es partie prenante de cet organe, il n'y a pas d'autre éthique existante que celle de l'état (fondée sur sa constitution et ses lois).

Si la majorité des voitures vendues servaient à braquer des banques et non à se mouvoir du point A vers le point B, on interdirait les voitures. On jugerait de l'intention des gens pour autoriser ou interdire l'objet.

De la même manière qu'on interdit les armes automatiques. Le sens d'une arme automatique donné majoritairement n'est pas le sport mais bien le meurtre (qu'il soit dans le cadre de l'armée ou dasn des cadres illégaux). On l'interdit donc au citoyen lambda.
 
Ce jugement est mal saint, favorise le racisme.

Par quel mécanisme le fait-il ?

Parce que bon, je suis noir (métis en fait, mais les "blancs" voient rarement la différence au premier coup d'oeil), protestant dans un pays blanc et catholique. Je ne me sens pas particulièrement raciste et je suis pourtant d'accord avec l'idée principale.

Si je suis d'accord avec l'idée que la religion peut être un cours tout à fait valable, un sujet de discussions tout à fait correct dans une école, comme cela l'est dans mon pays, je suis aussi tout à fait d'accord avec le fait que l'état n'a pas à être religieux. Et que toutes ls parties prenantes de l'état, sauf sous certains contrôles, n'ont pas à être religieuses non plus.

Le fait que l'état ne soit pas religieux garantit en fait que moi, à titre personnel, je puisse l'être ou ne pas l'être. Et choisir ma propre religion sans qu'il ne puisse s'en mêler légalement.
 
Une femme Française de souche (non croyante) qui est pudique, cache ses formes (longue jupe etc) car les montrer est contraires a ses valeurs personnelle.

Une femme Francaise d'origine maghrebine (musulmane), souhaite caché ses formes (via le même vettement que le 1er cas) car les montrer est contraires a ses valeurs personnelle (elle est croyante).

Vous allez juger les intentions des gens et faire de la discrimination, et vous vous etonner qu'il n'y a pas de tention apres.
 
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