"pourquoi il faut autoriser les signes religieux à l’école"

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Amine4
  • Date de début Date de début
Je ne te fournis rien du tout, alors que tu vas jusqu'à dire des énormités pour défendre les absurdités que tu racontes.
Tu confonds tout, ce n'est pas parce qu'on est mineur qu'on n'est pas un usager du service public ...
Un simple recherche "élève usager service public" te fournira tout ce que tu recherches.
Je te donne un SEUL exemple :
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/124000319.pdf

Tu survoles la table des matières, tu fais CTRL-F "usagers", et tu verras que les élèves sont des usagers du service public qu'est l'école. Devoir expliquer un truc aussi simple après des pages de blabla ...

Un usager des services publics doit être une personne pouvant exercer la totalité de ses droits. Sinon il est mis sous la tutelle d'une personne (ici les parents) qui exercent ses droits à sa place. De la même manière qu'une personne démente est mise sous tutelle d'un parent pour gérer, par exemple, son patrimoine.

Si l'ayant droit reste toujours cette personne (l'élève ou la personne reconnue incapable d'exercer ses droits), la capacité juridique d'exercer ces droits ne lui appartient plus.

D'ailleurs, à propos des décrets que tu m'as postés, quiparlent de la Belgique alors qu'on parle de la FRANCE, je serais quand même curieuse que tu me pointes les article définissant précisément le statut des élèves. Parce qu'étonnament, tu m'as posté des trucs de plusieurs dizaines de pages qui traitent de tas de sujets autres que le statut des élèves, alors ne te fiche pas de moi et pointe-moi donc un truc précis :rolleyes:

Dans certaines vulgarisations juridiques, on parlera des élèves comme des "usagers particuliers". Ce n'est que ça, de la vulgarisation juridique. Si, de facto, ils sont effectivement usagers, légalement ce n'est pas le cas. Tout comme, pour mon exemple ci-dessus, la personne démente n'est pas un usager des services hospitaliers légalement. Même si dans les faits c'est bien elle qui bénéficie des soins.

J'y crois pas, et maintenant l'argumentation par la photo de classe, une photo de classe pour étudier une loi :D

Quand on atteint l'absurde, j'ai tendance à répondre par l'absurde. J'avoue qu'après les insultes, ceci est l'expression d'une légère frustration de ma part. Non sur le fond du débat mais sur la forme employée. L'impolitesse m'est difficilement acceptable. En particulier lorsque je continue à faire l'effort d'éviter toute attaque personnelle. Donc, je réitère ma demande : pourrais-tu, s'il te plait, faire pareil ?

Ou ne peux-tu t'exprimer dans un débat contradictoire que sur ce "mode" là ?

Allez, renseigne-toi plutôt sur la jurisprudence du Conseil d'Etat qui APPLIQUE la loi, et là t'auras du solide, ça changera.

Et ne me prends pas pour une idiote, tu ne parlais pas de "l'application" de la loi", mais de la loi, et d'ailleurs, comme expliqué, c'est exactement la même chose, jurisprudence du conseil d'Etat à l'appui.

Encore une fois, lorsque je dis quelque chose, c'est que je le pense. Rien de plus, rien de moins. Et je n'ai jamais eu aucun problème à admettre que je me trompais. Je l'ai fait plusieurs fois sur ce forum, je n'ai pas particulièrmeent d'égo à preserver de ce point de vue là.

[QUOTE
Mon ton n'a rien d'agressif, mon ton est ferme face à un discours qui se permet de faire des pirouettes pour fermer les yeux sur les dérives objecives d'une loi, en inventant au passage des arguments tout aussi dangereux, et le tout en se permettant de faire la leçon aux autres en leur disant qu'ils ne sont pas renseignés !
[/QUOTE]

Je n'ai pas fermé les yeux sur les dérives de cette loi puisque de mes diverses interventions avec amir, j'ai été le premier de nous deux à en parler de ces dérives. Malgré cela, je suis "malhonnête" et me fait prendre constamment de haut. Mais à part cela, non, ce n'est pas agressif...

Non. Arrête de me parler d'esprit et de "ils appartiennent à l'Etat" et de chépakoi, parle-moi de faits.

Article 1 et 2 de la loi 1905. Ils sont assez explicites, non ?

- La Belgique n'est pas le sujet, je parle de la France.

Et qu'ai-je fait d'autre que prendre comme exemple la Belgique pour expliquer, justement, que ce n'est PAS la France ? Qu'un état NEUTRE n'est pas un état LAIC. Que l'un acceptait, sous conditions, le religieux dans son enseignement alors que l'autre l'exclut fermement.

Le but était pourtant simple : montrer que selon la constitution et les lois de différents pays, le traitement de la religion à l'école est différent. Et que donc c'est la constitution qui "dicte" l'esprit d'un pays.

- Faux, j'ai relevé chacun de tes arguments points par points, ligne par ligne, tous mes posts en témoignent. Tu es malhonnête, tout simplement.

Je suis malhonnête... Encore l'insulte, merci. Sauf que le malhonnête constate que tu n'as toujours pas compris pourquoi il parlait de la Belgique. Alors que si tu avais lu un de mes tout premiers posts sur ce sujet, tu saurais aisément pourquoi j'en parle. Tu constateras peut-être que l'origine de cette comparaison remonte à un post en réponse à farid_h qui demandait des précisions. Et qui m'a amené à un enchainement d'idée qui, apparemment, n'ont toujours pas été lues par ta personne.


Et donc oui, je connais un peu ces lois, et beaucoup mieux que toi qui n'y connais rien et tente de faire tourner en bourrique tous ses interlocuteurs.

Tiens, une petite question pour toi : à ton avis, l'Etat laîc français, il en pense quoides politiques qui affichent des signes religieux ?

Il y a deux minutes tu me disais "tu affirmes que tout le monde doit avoir la même éthique que l'état". Je te montres que non, ce n'est pas ce que j'affirmais et j'essaye de prouver mon point en disant bien "seul les agents...". Et maintenant tu me demandes pourquoi je poste des liens sur le sujet ?

T'es sur que c'est moi qui fait tourner les gens en bourrique. Quand je dis blanc, tu me dis que je dis noir. Quand je montre que je dis bien blanc, que j'amène des liens pour cela, d'un coup, tu te demandes pourquoi je le fais. Je sais pas. Peut-être pour te montrer que j'affirme la même chose depuis le début mais que tu as décidé d'interpréter, à ta sauce, mes écrits et non pas de les lire sans y ajouter tes préjugés personnels sur ma personne ?

Peut-être...

Quant à l'homme politique qui affiche sa religion, je n'ai pas la réponse pour la France. Je suppute que tant qu'il n'est pas élu et donc fonctionnaire il a tout loisir de le faire en tant que personnalité publique mais pas "travailleur" public. Et qu'ensuite la religion doit repasser au plan personnel.

Mais si tu me dis autre chose, je te croirais sur parole. L'homme politique français ne m'intéresse pas et donc les règles concernant son élection non plus.
 
.

Je me suis arrêtée à la première ligne, car elles confirment que tu es complètemebnt malhonnête, pour deux raisons ;

- Faux, je ne t'ai pas insulté.
- Evidemment que je ne t'ai pas fourni dans ce message des trucs parlant du statut des élèves comme usagers puisque c'est au message suivant que tu me les as demandés !!!!!!!


Je n'ai donc rien à faire avec quelqu'un qui use de procédés aussi malhonnêtes, qui depuis tout à l'heure se pose en expert alors que tu ne connais rien de ces lois.

Je te remets le lien que j'ai déjà mis sur le statut des élèves comme usagers :
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/124000319.pdf

Ton truc sur les intentions et les chépakoi, je ne juge pas utile d'y répondre, commence par acquérir les bases de cette discussions, toi qui étais censé connaître si bien les lois, après on verra.
.

P.S. Et arrête de me poster des liens belges alors que je te parle de la France, ça commence à bien faire.

Traiter quelqu'un de malhonnête à tout bout de champs, c'est effectivement pas du tout une insulte...

Quand à ma demande, peut-être me suis-je embrouiller dans l'ordre des réponses. J'ai aucun soucis, à cette heure-ci, d'admettre m'être mélangé les pinceaux à ce niveau-là. Possible que je t'ai demandé quelque chose sans t'avoir laissé la possibilité de répondre au post d'après.

Mea culpa maxima.

Sinon, je ne me suis pas prétendu expert. Sinon j'aurais démarré par "moi, docours, avocat-juriste". Me semble pas l'avoir fait. Je n'ai jamais caché le boulot que je faisais.

Pour les liens belges, j'ai expliqué quoi, 3 fois déjà, que l'exercice des droits des mineurs est une affaire européenne. Que les lois belges sont identiques aux lois françaises sur ce coup puisque les lois ne sont pas nationales. Et que dans ce cas particulier, que tu sortes l'article belge, français ou polonais, il dira la même chose.

Ceci, encore une fois, pour éviter que tu me dises "toi qui affirmes que les enfants n'ont pas de droits"... Alors que j'affirme le contraire depuis le début et y ajoute la spécificité liée à l'exercice des droits par les mineur, ce qu'on appelle aussi la "capacité juridique". Et ses effets particuliers.

Peux-tu au moins reconnaitre cela ou dois-je réellement aller chercher sur le site de la CE les lois sur le sujet ?

Ca ne fait jamais que 10 fois que j'explique que :

- Pour certains choses, en Belgique, c'est la même chose et donc je le met en avant
- Pour certaines choses, c'est pas du tout le même bordel et j'explique pourquoi.

Ca t'est si dificile d'admettre que la France n'est pas le centre du monde ? Et que certaines personnes, dont farid_h qui vient de répondre au dessus, était intéressé par l'explication de ces différences. Et que j'ai essayé, avec mes modestes moyens, de lui faire un topo rapide de la situation, par simple politesse (et parce que je l'aime bien, aussi, et que ca me dérange pas de vulgariser un bazar complexe comme un pays réellement multiculturel et fédéral comme le mien).

Edit : après une fouille de google coté français, les droits des mineurs sont définis, entre autre, par l'article 371-1 du code civil qui le place sous l'autorité parentale. S'en suit tous les articles de lois liés à cette notion d'autorité parentale qui suivent, directement, les lois européennes sur le sujet.

Et donc, du coup, exactement les mêmes partout en Europe.
 
Dernière édition:
Y a pas à se cacher ou non.

Est-ce que la loi oblige les citoyens de son pays à s'inscrire dans ces écoles précisément, oui ou non ?

Si elle les oblige, alors c'est une loi fasciste. Si elle ne les oblige pas, alors cela n'en est pas une.

Le fondement du fascisme est qu'il n'existe tout simplement aucun choix. Ce n'est pas le cas ici. Du moins, de mon point de vue extérieur en tout cas, je n'ai aps entendu parlé d'enfants français que les flics venaient chercher à la maison pour les obliger à signer leur inscription dans le collège du quartier.
Tu donnes une fois encore les pierres pour te faire lapider...
la loi oblige effectivement la scolarisation de l'enfant jusqu'à sa majorité en même temps de l'obliger à s'habiller comme le veut ce système...donc c'est bien une loi contraignante et fasciste qui ne laisse pas d'autre choix à l'élève...

Tu parles trop tu dis tout et son contraire en réalité t'es du pain béni pour nous...

Merci de faire avancer les choses dans le bon sens...grâce à des gars comme toi cette loi fasciste va disparaître inshaAllah...
 
@farid_h

Premier élément du dossier ie où nous en sommes :

http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/documents-laicite/document-1.pdf

Code de l’éducation
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
TITRE IV - LA LAÏCITÉ DE L'ENSEIGNEMENT PUBLIC
Chapitre unique
Art. L
141-1. - Comme Il est dit au treizième alinéa du Préambule de la Constitution du 27
octobre 1946 confirmé par celui de la Constitution du 4 octobre 1958,
« la Nation garantit
l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’inst
ruction, à la formation et à la culture;
l’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de
l’Etat »
.
Art.
L
141-2. - Suivant les principes définis dans la Constitution, l'État assure aux enfants et
adolescents dans les établissements publics d'enseignement la possibilité de recevoir un
enseignement conforme à leurs aptitudes dans un égal respect de toutes les croyances.
L’État prend toutes dispositions utiles pour assurer aux élèves de l'enseignement public la
liberté des cultes et de l' Instruction religieuse.

Art. L
141-3. - Les écoles élémentaires publiques vaquent un jour par semaine en outre du
dimanche, afin de permettre aux parents de faire donner, s'Ils le désirent, à leurs enfants
l'Instruction religieuse, en dehors des édifices scolaires.
L'enseignement religieux est facultatif dans les écoles privées.

Art.
L
141-4. - L'enseignement religieux ne peut être donné aux enfants inscrits dans les
écoles publiques qu'en dehors des heures de classe.

Art.
L
141-5. -Dans les établissements du premier degré publics, l'enseignement est
exclusivement confié à un personnel laïque.
Art. L
141-6. - Le service public de l'enseignement supérieur est laïque et Indépendant de
toute emprise politique, économique, religieuse ou Idéologique; Il tend à l'objectivité du
savoir; Il respecte la diversité des opinions. Il doit garantir à l'enseignement et à la
recherche leurs possibilités de libre développem
ent scientifique, créateur et critique.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
TITRE V. LA LIBERTÉ DE L'ENSEIGNEMENT
Chapitre unique
Art.
L
151-1. - L'État proclame et respecte la liberté de l'enseignement et en garantit
l'exercice aux établissements privés régulièrement ouverts.
Art. L
151-2. - Les collectivités territoriales de la République concourent à la liberté de
l'enseignement dans les conditions prévues par les articles L 442-6 et L 442-7.
Art.
L
151-3. - Les établissements d'enseignement du premier et du second degré peuvent
être publics ou privés.
Les établissements publics sont fondés et entretenus par l'État, les réglons, les
départements ou les communes.
Les établissements privés sont fondés et entretenus par des particuliers ou des
associations.
Art. L
151-4. - Les établissements d'enseignement général du second degré privés peuvent
obtenir des communes, des départements, des réglons ou de l'État des locaux et une

subvention, sans que cette subvention puisse excéder le dixième des dépenses annuelles
de l'établissement Le conseil académique de l'éducation nationale donne son avis
préalable sur l'opportunité de ces subventions.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
LIVRE V
:
LA VIE
SCOLAIRE
TITRE 1 - LES DROITS ET OBLIGATIONS DES ÉLÈVES
Chapitre unique
Art. L
511-1. - Les obligations des élèves consistent dans l'accomplissement des tâches
Inhérentes à leurs étude elles Incluent l'assiduité et le respect des règles de
fonctionnement et de la vie collective des établissements.

Art. L
511-2. - Dans les collèges et les lycées, les élèves disposent, dans le respect du
pluralisme et du principe neutralité, de la liberté
d'Information et de la liberté d'expression.
L'exercice de ces libertés ne peut porter atteinte ~ activités d'enseignement

Art. L
511-3. - L'infraction prévue dans la section 3 bis « Du bizutage » du livre Il, titre Il,
chapitre 5,
articles
225-16- 225-16-3, du code pénal est passible des sanctions définies
dans cette même section, ci-après reproduite :
Art. L
511-4. - Conformément aux dispositions du second alinéa de l'article 21-7 du code
civil, les élèves et les parents d'élèves, et en particulier les personnes auxquelles
s'applique le premier alinéa, doivent être Informés par les établissements d'enseignement
des dispositions en vigueur en matière de nationalité. Les conditions de cette information
sont fixées par décret en Conseil d'État
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

A noter que le principe de neutralité s'appliquent aux élèves !
 
Le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche a présenté un projet de loi relatif à l’application du principe de laïcité dans les écoles, les collèges et les lycées publics.
Ce projet de loi a pour objet de réaffirmer le principe de laïcité qui connaît aujourd’hui, notamment en milieu scolaire, des difficultés d’application nouvelles et grandissantes et qui a suscité ces derniers mois un large débat dans la société.
Il interdit, dans les écoles, collèges et lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse. En revanche, les signes discrets d’appartenance religieuse resteront possibles.
La loi prendra effet à la rentrée scolaire suivant sa publication, afin que les établissements adaptent leur réglement intérieur et que puisse se dérouler le travail d’explication, de dialogue et de médiation nécessaire à sa mise en œuvre.
Elle a vocation à s’appliquer à l’outre-mer dans des conditions qui dépendent de la répartition des compétences entre l’État et les collectivités concernées dans le domaine de l’éducation.
Ce texte respectueux de la liberté de conscience et de l’équilibre qui s’est construit autour du principe de laïcité permettra, en rappelant les valeurs de l’école, de faire vivre ce principe dans la fidélité aux idéaux de la République. Assemblée nationale - Projet de loi sur la laïcité à l'école - Rapport sur la question des signes religieux à l'école - Voile islamique
 
après les robes longues, quelle est l'étape suivante ?
Les surveillants vont observer les élèves musulmans (repérés en fonction de leur prénom hein ménard !!!!) pour s'assurer qu'ils n'ont pas de mimiques musulmanes ? ce qui pourrait ressembler à une prière ? qu'ils ne disent pas trop "Allah" dans la cours de récréation ?
 
Se baser sur des textes de loi est une posture faussement objective, car les textes de loi sont fait pour être débattu.
Les gens sensés c'est à dire ni toi ni celle qui t'a liké
Tu te la pètes un peu monsieur je sais tout mieux que tout le monde... :D
Les textes de lois ne sont pas fait pour être débattus mais pour être appliqués !
Le débat se fait avant que les textes soient votés...
 
Tu te la pètes un peu monsieur je sais tout mieux que tout le monde... :D
Les textes de lois ne sont pas fait pour être débattus mais pour être appliqués !
Le débat se fait avant que les textes soient votés...

Qu'est ce que tu peux raconter comme ânerie...c'est incroyable.
Une loi peut être abroger, il suffit juste de changer de gouvernement ! (Cf:mariage homosexuel)
 
Tes insultes à mon égard n'arriverons pas à masquer la vacuité de ton discours...
Aucun parti politique ne se risquera à abroger les lois sur le Mariage pour Tous et sur l'Interdiction du Voile à l'Ecole aux prochaines élections présidentielles...
 
Tes insultes à mon égard n'arriverons pas à masquer la vacuité de ton discours...
Aucun parti politique ne se risquera à abroger les lois sur le Mariage pour Tous et sur l'Interdiction du Voile à l'Ecole aux prochaines élections présidentielles...
quelle insulte ? encore de la diffamation ? tu es non seulement médisante mais tu n'es même pas capable de faire la distinction entre une loi et la possibilité de son abrogation, tu n'es pas capable de comprendre que le peuple français débat constamment des lois du législateur, qu'une loi est modifiable, abrogeable, par conséquent quel est l'intérêt de parler à une personne sans capacité de jugeote ? aucun

ps: l'exemple du mariage homosexuel est un exemple, encore faut il que tu le comprennes.
Bye
 
Tu donnes une fois encore les pierres pour te faire lapider...
la loi oblige effectivement la scolarisation de l'enfant jusqu'à sa majorité en même temps de l'obliger à s'habiller comme le veut ce système...donc c'est bien une loi contraignante et fasciste qui ne laisse pas d'autre choix à l'élève...

Tu parles trop tu dis tout et son contraire en réalité t'es du pain béni pour nous...

Merci de faire avancer les choses dans le bon sens...grâce à des gars comme toi cette loi fasciste va disparaître inshaAllah...

L'instruction est obligatoire, pas l'école. Tu peux très bien t'inscrire dans le privé. Tu peux très bien suivre des cours à la maison.

Pour ce qui est des habits, et bien, il existe des écoles subventionnée par l'état et de confession musulmane en belgique il me semble. La même chose existe en France (mais dans le privé cette fois).

Tu as donc le choix. Et quand tu as le choix, on ne peut pas dire que le régime est fasciste.
 
quelle insulte ? encore de la diffamation ? tu es non seulement médisante mais tu n'es même pas capable de faire la distinction entre une loi et la possibilité de son abrogation, tu n'es pas capable de comprendre que le peuple français débat constamment des lois du législateur, qu'une loi est modifiable, abrogeable, par conséquent quel est l'intérêt de parler à une personne sans capacité de jugeote ? aucun
ps: l'exemple du mariage homosexuel est un exemple, encore faut il que tu le comprennes.
Bye
Encore 4 nouvelles insultes dans ton post...
Alors si je peux me permettre le peuple français ne débat pas constamment des lois :D, ce sont les députés et les sénateurs qui débattent des lois, le peuple on lui demande quelquefois son avis par référendum mais c'est très très rare...
Il n’y pas de loi sur le mariage homosexuel il y a une loi qui s’appelle le Mariage pour Tous... et elle ne sera pas abrogée...
Tu peux me dire quelles sont les lois qui ont été abrogées au 20ème siècle ?
Je t’aide, la peine de mort en 1981, et la loi qui interdisait le port du pantalon aux parisiennes en janvier 2013… tu peux me donner les autres si tu veux… :)
 
Encore 4 nouvelles insultes dans ton post...
Alors si je peux me permettre le peuple français ne débat pas constamment des lois :D, ce sont les députés et les sénateurs qui débattent des lois, le peuple on lui demande quelquefois son avis par référendum mais c'est très très rare...
Il n’y pas de loi sur le mariage homosexuel il y a une loi qui s’appelle le Mariage pour Tous... et elle ne sera pas abrogée...
Tu peux me dire quelles sont les lois qui ont été abrogées au 20ème siècle ?
Je t’aide, la peine de mort en 1981, et la loi qui interdisait le port du pantalon aux parisiennes en janvier 2013… tu peux me donner les autres si tu veux… :)
le débat démocratique tu connais ? pourquoi tu ne fais par marcher ton cerveau ?
 
Oui il se fait à l'Assemblée Nationale...
Tu es à bout de souffle ? ...
non, il se fait partout, dans la rue, dans des associations, à travers des collectifs, sur les réseaux sociaux...ouvre tes yeux, ouvre la fenêtre et regarde dehors , tu vois quelque chose qui s'apparente à des êtres humains ? ceux qui font leur courses, attendent le bus, ou promènent leur chien, c'est eux qui discutent, manifestent et font changer les lois, ils le font par le biais de leur élus, de leur députés...c'est la démocratie tu connais ?? mdrrrrrrrrrrrrrr allez oust
 
L'instruction est obligatoire, pas l'école. Tu peux très bien t'inscrire dans le privé. Tu peux très bien suivre des cours à la maison.

Pour ce qui est des habits, et bien, il existe des écoles subventionnée par l'état et de confession musulmane en belgique il me semble. La même chose existe en France (mais dans le privé cette fois).

Tu as donc le choix. Et quand tu as le choix, on ne peut pas dire que le régime est fasciste.
Plus tu parles plus tu t'enfonces...
tu parles du privé comme si les parents maghrébins pouvaient se payer le privé à leurs 5 ou 6 enfants...

Tout le monde n'est pas comme toi mon p'tit bourge...avec 1 seul enfant à charge et 4 chiens à nourrir...
 
O.
ps: fin du débat avec toi, je n'ai pas pour habitude de discuter avec des gens malhonnêtes.
Ben dit donc pour quelqu'un qui ne veut plus me parler depuis 7 pages tu ne me lâches plus toi ! :D
J'te fascine ? :cool:
non, il se fait partout, dans la rue, dans des associations, à travers des collectifs, sur les réseaux sociaux...ouvre tes yeux, ouvre la fenêtre et regarde dehors , tu vois quelque chose qui s'apparente à des êtres humains ? ceux qui font leur courses, attendent le bus, ou promènent leur chien, c'est eux qui discutent, manifestent et font changer les lois, ils le font par le biais de leur élus, de leur députés...c'est la démocratie tu connais ?? mdrrrrrrrrrrrrrr allez oust
Oui oui et tu veux en venir ou ? tu penses que le peuple français va faire le forcing auprès des élus pour imposer les tenues religieuses à l'école laïque ? c'est ça ? ...
 
en Algérie la France avait tout fait pour dévoiler les musulmanes -------> guerre , massacres, échec......

même tentative en métropole, avec d'autres techniques et d'autres raisons invoquées------> .......... ?
 
Plus tu parles plus tu t'enfonces...
tu parles du privé comme si les parents maghrébins pouvaient se payer le privé à leurs 5 ou 6 enfants...

Tout le monde n'est pas comme toi mon p'tit bourge...avec 1 seul enfant à charge et 4 chiens à nourrir...

Tu peux garder tes insultes pour toi.

Les gens n'ont pas d'argent pour éduquer leurs enfants correctement ? Fallait peut-être y penser avant, non ?

Au passage, je n'ai pas un seul enfant à charge...

Et il existe de nombreuses possibilités pour que ces enfants aillent à l'école à bas prix. Qu'est-ce qui empêche les musulmans de créer une association ou un collectif quelconque et de créer leurs propres écoles à petit prix ?

Me semble pas que la loi française interdise cela. Mais pour cela, faut se bouger. Ou simplement se diriger vers un pays qui le propose. Y en a un juste voisin à la France et on y parle la même langue. Pas plus compliqué que cela, faut juste avoir le courage de partir.
 
Tu peux garder tes insultes pour toi.

Les gens n'ont pas d'argent pour éduquer leurs enfants correctement ? Fallait peut-être y penser avant, non ?

Au passage, je n'ai pas un seul enfant à charge...

Et il existe de nombreuses possibilités pour que ces enfants aillent à l'école à bas prix. Qu'est-ce qui empêche les musulmans de créer une association ou un collectif quelconque et de créer leurs propres écoles à petit prix ?

Me semble pas que la loi française interdise cela. Mais pour cela, faut se bouger. Ou simplement se diriger vers un pays qui le propose. Y en a un juste voisin à la France et on y parle la même langue. Pas plus compliqué que cela, faut juste avoir le courage de partir.
De toute façon l'école privée si elle est conventionnée par l'état ne représente pas forcément un surcoût très important . Par ailleurs ce surcoût dépend uniquement de la collectivité qui la crée . L'état français rémunére les enseignants, le reste la collectivité .
 
Et il existe de nombreuses possibilités pour que ces enfants aillent à l'école à bas prix. Qu'est-ce qui empêche les musulmans de créer une association ou un collectif quelconque et de créer leurs propres écoles à petit prix ?
Me semble pas que la loi française interdise cela.
Oui c'est faisable mais ça devient une école privé qui doit être agréée par l'Education Nationale et qui est soumise au contrôle de l'Inspection académique. Pour avoir des subventions il faut être agrée durant 5 ans et là l'école devient sous contrat...Sortie de cela je ne pense pas qu'on puisse le faire sous forme d'association sans contrôle par l'E.N. du programme dispensé...
 
Oui c'est faisable mais ça devient une école privé qui doit être agréée par l'Education Nationale et qui est soumise au contrôle de l'Inspection académique. Pour avoir des subventions il faut être agrée durant 5 ans et là l'école devient sous contrat...Sortie de cela je ne pense pas qu'on puisse le faire sous forme d'association sans contrôle par l'E.N. du programme dispensé...
Le programme dispensé et la pédagogie peuvent être très libres , penser aux écoles montessori par exemple.

Les établissements d'enseignement privé - Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
 
Montessori je ne connaissais pas c'est intéressant , l'école c'est uniquement pour les 3/6 ans, les prix sont relativement bas 250 € pour l'année pour le premier enfant... avant c'est la crèche Montessori pour les moins 3 ans. La formation se fait online avant d'ouvrir l'école...
 
. Une lycéenne porte l'abaya, une tenue islamique dans son établissement scolaire. A la sortie d'un lycée public du Val-de-Marne (94), cette jeune fille explique son choix de porter ce vêtement religieux. Dans les murs de l'établissement, elle enlève son voile mais garde cette tunique au dessus de ses vêtements. La direction du lycée n'a pas souhaité communiquer sur le sujet. Au lycée, des étudiantes en tenues islamiques - Le Parisien vidéo
 
. Une lycéenne porte l'abaya, une tenue islamique dans son établissement scolaire. A la sortie d'un lycée public du Val-de-Marne (94), cette jeune fille explique son choix de porter ce vêtement religieux. Dans les murs de l'établissement, elle enlève son voile mais garde cette tunique au dessus de ses vêtements. La direction du lycée n'a pas souhaité communiquer sur le sujet. Au lycée, des étudiantes en tenues islamiques - Le Parisien vidéo
une tenue islamique? alors un manteau c'est islamique, des chaussures et des chaussettes aussi..... faut tout interdire et aller à l’école à poil? ça au moins c'est pas islamique
 
@farid_h Continuation du background chronologique cette foi : les lois falloux ou le retour du religieux et la montée de l'anticléricalisme à gauche :

15 mars 1850 - Loi Falloux sur l'enseignement confessionnel - Herodote.net

La liberté d'enseignement et la loi Falloux - L'Histoire par l'image

Les lois sont dispos sous legifrance .

Ces articles montrent que les combats religion/public étaient très vif bien avant l'avènement de l'islam en France .
On y retrouve également le clivage gauche très anti clérical / droite conservatrice plus pro catho.
Ces lois sont encore un socle du système publique/privé en France que Mitterrand de gauche tentera de rendre purement publique avec les lois savary.

Extrait de l'intervention de Victor Hugo je n'y résiste pas :

Le parti clerical (debat sur la loi Falloux 1850)

Victor Hugo contre la loi Falloux (janvier 1850)

MESSIEURS,

Quand une discussion est ouverte qui touche à ce qu'il y a de plus sérieux dans les destinées du pays, il faut aller tout de suite, et sans hésiter, au fond de la question. (Mouvement d'attention.)

Je commence par dire ce que je voudrais, je dirai tout à l'heure ce que je ne veux pas.

Messieurs, à mon sens, le but, difficile à atteindre, et lointain sans doute, mais auquel il faut tendre dans cette grave question de l'enseignement, le voici. (Plus haut ! plus haut !) L'orateur reprend :

Messieurs, toute question a son idéal. Pour moi, l'idéal de cette question de l'enseignement, le voici : l'instruction gratuite et obligatoire. (Très bien ! très bien!) Obligatoire au premier degré, gratuite à tous les degrés. (Applaudissements à gauche.) L'instruction primaire obligatoire, c'est le droit de l'enfant (mouvement) qui, ne vous trompez pas est plus sacré encore que le droit du père et qui se confond avec le droit de 1'État.

Je reprends. Voici donc, selon moi, l'idéal de la question : L'instruction gratuite et obligatoire dans la mesure que je viens de marquer. Un immense enseignement public donné et réglé par l'État, partant de l'école de village et montant de degré en degré jusqu'au, Collège de France, plus haut encore, jusqu'à l'Institut de France. Les portes de la science toutes grandes ouvertes à toutes les intelligences ; partout où il y a un champ, partout où il y a un esprit, qu'il y ait un livre. Pas une commune sans une école, pas une ville sans un collège, pas un chef-lieu sans une faculté. (Bravos prolongés.) Un vaste ensemble, ou, pour mieux dire, un vaste réseau d'ateliers intellectuels, lycées, gymnases, collèges, chaires, bibliothèques, mêlant leur rayonnement sur la surface du pays, éveillant partout les aptitudes et échauffant partout les vocations ; en un mot, l'échelle de la connaissance humaine dressée fermement par la main de l'État, posée dans l'ombre des masses les plus profondes et les plus obscures, et aboutissant à la lumière. Aucune solution de continuité : le cœur du peuple mis en communication avec le cerveau de la France. (Immenses applaudissements.)
 
Dernière édition:
Suite

Voilà comme je comprendrais l'éducation publique nationale. Messieurs, à côté de cette magnifique instruction gratuite, sollicitant les esprits de tout ordre, offerte par l'État, donnant à tous, pour rien, les meilleurs maîtres et les meilleures méthodes, modèle de science, et de discipline, normale, française, chrétienne, libérale, qui élèverait, sans nul doute, le génie national à sa plus haute somme d'intensité, je placerais sans hésiter la liberté d'enseignement, la liberté d'enseignement pour les instituteurs privés, la liberté d'enseignement pour les corporations religieuses ; la liberté d'enseignement pleine, entière, absolue, soumise aux lois générales comme toutes les autres libertés, et je n'aurais pas besoin de lui donner le pouvoir inquiet de l'État pour surveillant, parce que je lui donnerais l'enseignement gratuit de l'État pour contrepoids. (Bravo ! bravo !).

Ceci, Messieurs, je le répète, est l'idéal de la question. Ne vous en troublez pas, nous ne sommes pas près d'y atteindre, car la solution du problème contient une question financière considérable, comme tous les problèmes sociaux du temps présent.

Messieurs, cet idéal, il était nécessaire de l'indiquer, car il faut toujours dire où l'on tend ; il offre d'innombrables points de vue, mais l'heure n'est pas venue de le développer. Je ménage les instants de l'Assemblée, et j'aborde immédiatement la question dans sa réalité positive actuelle. Je la prends où elle en est aujourd'hui, au point relatif de maturité où les événements d'une part, et d'autre part la raison publique l’ont amenée.

A ce point de vue restreint, mais pratique, de la situation actuelle je veux, je le déclare, la liberté de l'enseignement ; mais je veux la surveillance de l'État, et comme je veux cette surveillance effective, je veux l'État laïque, purement laïque, exclusivement laïque. L'honorable M. Guizot l'a dit avant moi, en matière d'enseignement, l'État n'est pas et, ne peut pas être autre chose que laïque.

Je veux, dis-je, la liberté de l'enseignement sous la surveillance de l'État, et je n'admets, pour personnifier l'État dans cette surveillance si délicate et si difficile, qui exige le concours de toutes les forces vives du pays, que des hommes appartenant sans doute aux carrières les plus graves mais n'ayant aucun intérêt, soit de conscience, soit de politique, distinct de l'unité nationale. (Très-bien ! à gauche.) C'est vous dire que je n'introduis, soit dans le conseil supérieur de surveillance, ni évêques, ni délégués d’évêques. J’entends maintenir, quant à moi, et au besoin faire plus profonde que jamais, cette antique et salutaire séparation de l’Église et de l’État, qui était la sagesse de nos pères, et cela dans l’intérêt de l’Église comme dans l’intérêt de l’État. (Applaudissements.)

Je viens de vous dire ce que je voudrais ; maintenant, voici ce que je ne veux pas :
Je ne veux pas de la loi qu'on vous apporte.
Pourquoi ?
Messieurs, cette loi est une arme.
Une arme n'est rien par elle-même ; elle n'existe que par la main qui la saisit.
Or quelle est la main qui se saisira de cette loi ?
Là est toute la question. (Mouvement.)
Messieurs, c'est la main du parti clérical. (C'est vrai !)
Messieurs, je redoute cette main ; je veux briser l'arme, je repousse le projet. (Très-bien ! très-bien !)
Cela dit, j'entre dans la discussion.

J'aborde tout de suite, et de front, une objection qu'on fait aux opposants placés à mon point de vue, la seule objection qui ait une apparence de gravité.
0n nous dit : Vous excluez le clergé du conseil de surveillance de l'État ; vous voulez donc proscrire l'enseignement religieux ?
Messieurs, je m'explique. Jamais on, ne se méprendra, par ma faute, ni sur ce que je dis, ni sur ce que je pense.
Loin que je veuille proscrire l'enseignement religieux, entendez-vous bien ? il est, selon moi, plus nécessaire aujourd'hui que jamais. Plus l'homme grandit, plus il doit croire. Plus il approche de Dieu, mieux il doit voir Dieu. (Mouvement.)

Il y a un malheur dans notre temps, je dirais presque il n'y a qu'un malheur, c'est une certaine tendance à tout mettre dans cette vie. (Sensation.) En donnant à l'homme pour fin et pour but la vie terrestre et matérielle, on aggrave toutes les misères par la négation qui est au bout, on ajoute à l'accablement des malheureux le poids insupportable du néant ; et de ce qui n'était que la souffrance, c'est-à-dire la loi de Dieu, on fait le désespoir, c'est-à-dire la loi de l'enfer. (Long mouvement.) De là de profondes convulsions sociales. (Oui ! oui !)

Certes je suis de ceux qui veulent, et personne n'en doute dans cette enceinte, je suis de ceux qui veulent, je ne dis pas avec sincérité, le mot est trop faible, je veux avec une inexprimable ardeur, et par tous les moyens possibles, améliorer dans cette vie le sort matériel de ceux qui souffrent ; mais la première des améliorations, c'est de leur donner l'espérance. (Bravo ! à droite.) Combien s'amoindrissent nos misères quand il s'y mêle une espérance infinie ! (Très-bien ! très-bien !)

Notre devoir à tous, qui que nous soyons, les législateurs comme les évêques, les prêtres comme les écrivains ; c'est de répandre, c'est de prodiguer, sous toutes les formes, toute l'énergie sociale pour combattre et détruire la misère (bravo ! à gauche) et en même temps de faire lever toutes les têtes vers le ciel (bravo ! à droite), de diriger toutes les âmes, de tourner toutes les attentes vers une vie ultérieure où justice sera faite et où justice sera rendue. Disons-le bien haut, personne n'aura injustement ni inutilement souffert. La mort est une restitution. (Très-bien ! à droite. - mouvement.)
 
Dernière édition:
La loi du monde matériel, c'est l'équilibre ; la loi du monde moral, c'est l'équité. Dieu se retrouve à la fin de tout. Ne l'oublions pas, et enseignons-le à tous, il n'y aurait aucune dignité à vivre, et cela n'en vaudrait pas la peine, si nous devions mourir tout entiers : ce qui allège le labeur, ce qui sanctifie le travail, ce qui rend l'homme fort, bon, sage, patient, bienveillant, juste, à la fois humble et grand, digne de l'intelligence, digne de la liberté, c'est d'avoir devant soi la perpétuelle vision d'un monde meilleur rayonnant à travers les ténèbres de cette vie. (Vive approbation.)

Quant à moi, puisque le hasard veut que ce soit moi qui parle en ce moment et met de si graves paroles dans une bouche de peu d'autorité, qu'il me soit permis de le dire ici et de le déclarer, je 1e proclame du haut de cette tribune, j'y crois profondément à ce monde meilleur ; il est pour moi bien plus réel que cette misérable chimère que nous dévorons et que nous appelons la vie ; il est sans cesse devant nos yeux ; j'y crois de toutes les puissances de ma conviction, et après bien des luttes, bien des études et bien des épreuves, il est la suprême certitude de ma raison comme il est la suprême consolation de mon âme. (profonde sensation.)

Je veux donc, je veux sincèrement, fermement, ardemment, l'enseignement religieux, mais je veux l'enseignement religieux de l'Église, et non l'enseignement religieux d'un parti. Je le veux sincère et non hypocrite. (Bravo ! bravo !) Je le veux ayant pour but le ciel et non la terre. (Mouvement.) Je ne veux pas qu'une chaire envahisse l'autre ; je ne veux pas mêler le prêtre au professeur. Ou si je consens à ce mélange, moi législateur, je le surveille, j'ouvre sur les séminaires et sur les congrégations enseignantes l'œil de l'État, et, j'insiste, de l'État laïque, jaloux uniquement de sa grandeur et de son unité.

Jusqu'au jour, que j'appelle de tous mes vœux, où la liberté complète d'enseignement pourra être proclamée, et en commençant je vous ai dit à quelles conditions, jusqu'à ce jour-là, je veux l'enseignement de l'Église en dedans de l'Église et non dehors. Surtout je considère comme une dérision de faire surveiller, au nom de l'État, par le clergé l'enseignement du clergé. En un mot, je veux, je le répète, ce que voulaient nos pères, l'Église chez elle et l'État chez lui. (Très bien !)
L'Assemblée voit déjà clairement pourquoi je repousse le projet de loi : mais j'achève de m'expliquer.

Messieurs, comme je vous l'indiquais tout à l'heure, ce projet est quelque chose de plus, de pire, si vous voulez, qu'une loi politique, c'est une loi stratégique. (Chuchotements.)

Je m'adresse, non certes, au vénérable évêque de Langres, non à quelque personne que ce soit dans cette enceinte, mais au parti qui a, sinon rédigé du moins inspiré le projet de loi, à ce parti à la fois éteint et ardent, au parti clérical. Je ne sais pas s'il est dans le gouvernement, je ne sais pas s'il est dans l'Assemblée (mouvement) ; mais je le sens un lieu partout. (Nouveau mouvement.) Il a l'oreille fine, il m'entendra. (On rit.) Je m'adresse donc au parti clérical, et je lui dis : Cette loi est votre loi. Tenez, franchement, je me défie de vous. Instruire, c'est construire. (Sensation.) Je me défie de ce que vous construisez. (Très-bien ! très-bien !)

Je ne veux pas vous confier l'enseignement de la jeunesse, l'âme des enfants, le développement des intelligences neuves qui s'ouvrent à la vie, (les générations nouvelles, c'est-à-dire l'avenir de la France. Je ne veux pas vous confier l'avenir de la France, parce que vous le confier, ce serait vous le livrer. (Mouvement.)

Il ne me suffit pas que les générations nouvelles nous succèdent, j'entends qu'elles nous continuent. Voilà pourquoi je ne veux ni de votre main, ni de votre souffle sur elles. Je ne veux pas que ce qui a été fait par nos pères soit défait par vous ! (Très-bien !) Après cette gloire, je ne veux pas de cette honte. (Mouvement prolongé.)

Votre loi est une loi qui a un masque. (Bravo!)
Elle dit une chose et elle en ferait une autre. C'est une pensée d'asservissement qui prend les allures de la liberté. C'est une confiscation intitulée donation. Je n'en veux pas. (Applaudissements à gauche.)
C'est votre habitude. Quand vous forgez une chaîne, vous dites : Voici une liberté ! quand vous faites une proscription, vous criez : Voilà une amnistie ! (Nouveaux applaudissements.)
Ah ! je ne vous confonds pas avec l'Église, pas plus que ne confonds le gui avec le chêne. (Très-bien !) Vous êtes les parasites de l'Église, vous êtes la maladie de l'Église. (On rit.)

Ignace est l'ennemi de Jésus. (Vive approbation à gauche.) Vous êtes, non les croyants, mais les sectaires d'une religion que vous ne comprenez pas. Vous êtes les metteurs en scène de la sainteté. Ne mêlez pas l'Église à vos affaires, à vos combinaisons, à vos stratégies, à vos doctrines, à vos ambitions. Ne l'appelez pas votre mère pour en faire votre servante. (Profonde sensation.) Ne la tourmentez pas sous le prétexte de lui apprendre la politique ; surtout ne l'identifiez pas avec vous. Voyez le tort que vous lui faites ! M. 1'évêque de Langres vous l'a dit. (On rit.)

Voyez comme elle dépérit depuis qu'elle vous a ! Vous vous faites si peu aimer que vous finiriez par la faire haïr ! En vérité, je vous le dis (on rit), elle se passera fort bien de vous. Laissez-la en repos. Quand vous n'y serez plus, on y reviendra. Laissez-la, cette vénérable Église cette vénérable mère, dans sa solitude, dans son abnégation, dans son humilité. Tout cela compose sa grandeur ! Sa solitude lui attirera la foule ; son abnégation est sa puissance, son humilité et sa majesté. (Vive adhésion.)
 
Retour
Haut