Que ce soit dans les banlieues ou quartiers chics, le niveau baisse parce que l'ambition disparaît. "Apprends à pêcher à un homme, il se nourrit toute sa vie. Nourris le jour après jour, il va devenir un assisté de la vie", un truc comme ça
On a créé une génération d'enfants gâtés, l'intention était bonne mais ça en fait des fainéants pour qui tout est dû ou tombe du ciel. Il y a deux décennies, on se battait pour décrocher une bonne note et avoir une récompense (cinéma, cd, sortie, vêtement...). Aujourd'hui le gosse qui se prend un zéro pointé parce qu'il a maté OM-PSG au lieu de bosser, ça ne l'empêche pas d'aller sur YouTube voir un film, deezer une chanson, ça ne l'intéresse pas que ses parents accrochent son 18/20 sur le le frigo
Mon père avait été instituteur, quand je rentrais de l'école, deux trois amis de ma classe venaient chez moi et on faisait nos devoirs ensemble sous sa supervision. Le père d'un ami qui surveillait si son fils était chez moi descendait le chercher s'il jouait au foot au lieu de travailler chez moi. Le père ramenait son fils chez nous, s'excusait et remerciait mon père. Les pères travaillaient à Michelin, ils venaient du bled, ils savaient ce que c'était que se lever à 5h pour attaquer la journée à l'usine. C'était simple, c'était bien, on avait envie de faire honneur à nos parents. L'exemple vient toujours d'en haut
Les minots ont accès à tout mais si les parents n'orientent leurs choix, un gamin ira naturellement vers la solution la plus facile
Je suis d'accord avec cela.
Toutefois, même si la première responsabilité reste parentale, il n'en reste pas moins que le niveau de l'Education nationale baisse.
On tente de donner l'impression que les moyens sont mis dans les zones défavorisées avec la mise en place des REP, mais c'est juste de la poudre aux yeux.
Là aussi, il y a certains parents qui ont une énorme responsabilité car certains peuvent se permettre le luxe d'habiter ailleurs et de mettre leurs enfants dans d'autres écoles où le niveau est supérieur.
Si, certes, certains enfants avec des parents soucieux de leur scolarité arrivent à accéder à des emplois de la classe "supérieure", même en venant d'endroits défavorisés, il n'en reste pas moins que cela reste des exceptions.
Le fait de maîtriser la langue est inopérant en la matière, je parle de parents qui mettent tout en oeuvre malgré leurs difficultés pour communiquer de vraies valeurs à leurs enfants.
Je rejoins certains sur cette rage de vaincre, sans faire de misérabilisme. La valeur du travail et la récompense qui vient après sont toujours présentes. Ils ne se cherchent pas d'excuses pour justifier leur triste destin...
Il y a une énorme différence entre le pauvre et le bourgeois gâté. Dans le second cas, grâce à leur maîtrise du système et leur réseau, les parents bourgeois pourront trouver une "bonne" issue à leurs enfants. Dans le premier, l'enfant finira au mieux dans des emplois alimentaires (en restant dans la légalité), sauf s'il a une grande chance.
Ce qui est triste c'est que certains ne se rendent pas compte que la France d'avant n'existe plus. Maintenant, sans formation supérieure conséquente, c'est un doux rêve que de changer sa condition. Ceux qui y arrivent sont de pures exceptions.
On constate d'ailleurs le phénomène sur les grandes écoles, il y a de moins en moins de personnes des classes populaires/ modestes alors que les personnes sont plus informées qu'avant. D'où certaines politiques d'ouverture pour "relancer" l'accès.