Une première au Maroc. Abbas El Fassi, Taib Fassi Fihri, Yasmina Baddou, lancien ministre de lIntérieur, Chakib Benmoussa, et Mohamed Ibrahimi, ancien Wali de lOriental seront convoqués par le procureur général de la cour suprême à Rabat. Ils sont accusés par la famille de Aicha Mokhtari, de non-assistance à personne en danger et de négligence.
Le tribunal administratif avait auparavant tranché en faveur de la famille de la défunte, et a condamné lExécutif en septembre 2010 à lui verser 450.000dh en dommages et intérêts. « Pour ces accusations, la loi prévoit de deux à trois ans de prison. Ma famille veut que justice soit faite » explique à Lakome.com Abdelaziz Mokhtari, frère de la défunte. Il a donc décidé de porter plainte directement à la cour suprême, comme le stipulent les règles de limmunité des ministres. Une autre plainte a été déposée à la correctionnelle de Oujda, celle-ci concerne Ahmed Herzenni, ancien président du CCDH, Omar Hejira, président du conseil de la ville de Oujda, Lakhdar Haddouch, président du conseil de la préfecture de Oujda Anjad, ainsi que le directeur régional du ministère de la santé, Abdelkader Baston. Ils sont accusés, entre autres, dhomicide involontaire, de non-assistance à personne en danger, de négligence, faux et usage de faux
Abdelaziz Mokhtari compte aller jusquau bout avec sa famille, et attendra le temps quil faudra pour que la cour suprême statue sur cette affaire. « La loi est claire. Cest pour ça que je les poursuis au pénal. Maintenant, la balle est dans leur camp. On parle beaucoup ces temps ci de réforme, dont celle de la justice. Eh bien, je veux bien que la cour suprême donne lexemple . Il ne faut plus avoir peur des mots. Ces gens là ont commis un crime. Ils ne veulent ni développement humain, ni avancer le Maroc. Cest eux qui nous font reculer » a déclaré Abdelaziz Mokhtari.
source : fr.lakome.com
Le tribunal administratif avait auparavant tranché en faveur de la famille de la défunte, et a condamné lExécutif en septembre 2010 à lui verser 450.000dh en dommages et intérêts. « Pour ces accusations, la loi prévoit de deux à trois ans de prison. Ma famille veut que justice soit faite » explique à Lakome.com Abdelaziz Mokhtari, frère de la défunte. Il a donc décidé de porter plainte directement à la cour suprême, comme le stipulent les règles de limmunité des ministres. Une autre plainte a été déposée à la correctionnelle de Oujda, celle-ci concerne Ahmed Herzenni, ancien président du CCDH, Omar Hejira, président du conseil de la ville de Oujda, Lakhdar Haddouch, président du conseil de la préfecture de Oujda Anjad, ainsi que le directeur régional du ministère de la santé, Abdelkader Baston. Ils sont accusés, entre autres, dhomicide involontaire, de non-assistance à personne en danger, de négligence, faux et usage de faux
Abdelaziz Mokhtari compte aller jusquau bout avec sa famille, et attendra le temps quil faudra pour que la cour suprême statue sur cette affaire. « La loi est claire. Cest pour ça que je les poursuis au pénal. Maintenant, la balle est dans leur camp. On parle beaucoup ces temps ci de réforme, dont celle de la justice. Eh bien, je veux bien que la cour suprême donne lexemple . Il ne faut plus avoir peur des mots. Ces gens là ont commis un crime. Ils ne veulent ni développement humain, ni avancer le Maroc. Cest eux qui nous font reculer » a déclaré Abdelaziz Mokhtari.
source : fr.lakome.com