Si on cherche un dieu personnel à notre image, en effet. Mais si on conçoit dieu impersonnel, pur, en dehors du temps et de l'espace... la science à démontré qu'à la racine de l'existence, du temps et de l'espace, il y a un passage du néant à l'Univers ordonné. En effet, la mécanique quantique a démontré scientifiquement que l'espace et le temps sont une illusion. Donc, si on cherche un principe initiateur qui a généré l'espace et le temps comme de puissantes illusions, on peut sans tergiverser soutenir que nommer ce principe dieu n'est plus un problème de théologie ou de rhétorique, de philosophie... Mais une question simplement sémiologique. Nommer ce Principe dieu ou non, ne change rien au fait que son existence est démontrée par la physique moderne.
Des fois j'ai l'impression que tu ne considères pas Dieu de manière si impersonnelle (et en tout cas beaucoup de croyant ne le font pas).
Et si, c'est peut-être un problème de rhétorique
Sachant que ce dieu ne correspond pas vraiment à ce que beaucoup d'autres appellent Dieu, quelque part c'est tricher.
Tu parles de quelque chose que tout le monde peut admettre pour faire glisser ton interlocuteur vers l'acceptation du terme Dieu.
Cela ressemble à une technique "pied dans la porte".
Parce que je sais que tu ne t'arrêtes pas là.
Mon opinion est que le génie des livres religieux provient d'une lecture fonctionnant à plusieurs niveaux.
Quelque part je suis d'accord avec ce que tu viens d'écrire et aussi je pense que le premier degré et le littéralisme a quelque chose de "vrai", malgré que je sois athée.
La personnification de Dieu, sa construction anthropomorphique, est utile.
Mais tu comprends bien le problème d'être confronté à ce paradoxe d'un dieu impersonnel, pur, hors-d'atteinte, inconnaissable qui d'un coup se confond avec une entité dont on connait les intentions, les sentiments (malgré que "rien ne lui ressemble"), qui engage chez certain un littéralisme effréné.
Je ne sais pas si je suis clair.
Et ce n'est même pas ma question.
Mes questions sont :
quel est le sens théologique de l'illusion du temps et de l'espace ? (confronter l'homme à la difficulté de l'impermanence dans le test ?)
Si ceux ci n'existaient pas comment pose-t-on la question, ou l'affirmation :
"Quand Dieu a créé l'univers"
En effet, la matière n'est pas éternelle. Il y a donc un "quand" avant même la naissance de la matière, de l'illusion du temps et de l'espace ?
Je n'arrive pas à sortir du paradoxe de cette manière de poser le problème.
Dieu est immuable ou pas ?
Il connaissait le temps et l'espace, mais ceux ci n'existaient pas.
Dieu c'est une peu comme un humain, une entité qui a à la fois des pensées abstraites et un mode d'existence plus physique ?
Comment décide-t-il de quelque chose ?
Qu'est ce qui a changé en lui pour créer "à un moment donné" (toujours ce problème de formulation en complément circonstanciel de temps...) ?
. L'usage tant concordiste qu'athéiste de la science consiste en la perversion de la science et de son dévoiement à des buts personnels.
Oui, d'où mon désarroi de la perception de la science de la part des croyants sur beaucoup d'aspect.