Salam
G. j'ai bien lu tes dernières remarques, la nuit porte conseil ,comme on dit ,car je ne sais encore trop comment te répondre car j'ai plus l'impression que tu refuses tout simplement de voir que T = 0 " il n'y à rien " aboutit à une aporie une impossibilité de sortir de ce néant....
Ton impression est erronée, sadik69.
Je ne "refuse" rien du tout. Dans une démonstration, il ne s'agit pas de refuser ou d'accepter des affirmations, mais de s'en tenir à ce qui est "prouvé".
L'aporie concerne plutôt, pour l'instant, le résolution du problème que tu poses, car je suis d'un naturel curieux, mais j'ai vraiment du mal à voir comment tu vas réussir à sortir de ta démonstration avec une conclusion formelle sans faire de nouvelles découvertes révolutionnaires en cosmologie...
et que tu " inventes " des nombres imaginaires des " 0+ " et des " 0++ ";
As-tu ouvert le lien que j'ai donné et regardé dans quel cadre on utilise 0+? (0++, c'est plutôt de toi...

). Et ce que cela représente?
Tu me fais trop d'honneur en m'attribuant une "invention" qui n'est pas de moi...!
D'ailleurs, tu pourras constater que le blocage que tu fais sur la signification de 0+, il te posera aussi le même problème si je te demande la question suivante sur la fonction F qui, elle, est continue sur tout son domaine de définition:
"sur l'intervalle [1,+infini[, partant de T=1, à partir exactement de quel nombre T, la fonction F(T)=T est-elle différente de 1?"
(J'ai fait exprès de ne pas partir de 0, pour éviter de connecter ta difficulté au seul nombre 0...)
Peux-tu me le dire...?
Je peux te montrer que ça revient exactement au même que ce que tu me demandes pour une fonction discontinue en 0...
Au passage, je te resignale un domaine pointu où la recherche scientifique est en plein essor, avec des résulats qui concordent très bien avec les observations expérimentales, à savoir la mécanique quantique et encore mieux la mécanique quantique des champs, qui ont permis d'avancer là où la physique classique s'est avérée incapable d'apporter des explications. Et bien elles postulent (avec succès) non pas une continuité dans les interactions (comme la physique classique), mais une discontinuité.
Un petit lien si tu as le temps de lire, pour mesurer la complexité de la chose et relativiser notre vision bien "carrée" et "lisse" que nous avons du monde qui nous entoure...
http://www.matierevolution.fr/spip.php?article16
et que parce que en mathématique il y à la notion de fonction discontinue tu veux absolument que là aussi l'univers s'identifie EXACTEMENT à une fonction discontinue en un point en l'occurrence 0...!
Sadik69, ce n'est pas QUE JE VEUX, c'est que tu ne peux pas parler de démonstration sans éliminer de façon décisive et irréfutable les options qui vont à l'encontre de la conclusion que tu penses être la bonne. Or voici une possibilité dont nous discutons depuis un bon bout de temps, qu'aucune discipline scientifique ne peut à se jour réfuter, et tu penses que c'est juste par mauvaise volonté que je cherche à te faire comprendre que tu ne peux pas la réfuter? Je t'assure que non. Tu peux la trouver peu probable, assez "tarabiscotée", et même difficilement compréhensible, mais il est un fait qu'aucune démonstration scientifique n'est à ce jour capable de PROUVER son inanité, vu qu'aucune loi physique n'a été mise en évidence à ce jour pouvant s'appliquer avec certitude à T=0 et nous permettant de mieux cerner cette "singularité"...
En outre, tu continues à te fourvoyer sur "le sens" de ma démarche. Je ne suis pas en train de démontrer une discontinuité à T=0, je suis juste en train de te montrer qu'elle n'est pas impossible. Ce n'est pas pareil. Ca ne signifie même pas que je postule cette discontinuité, juste que la science n'a pas encore acquis les moyens lui permettant de trancher à ce sujet.
Pourquoi alors ne pourrait-on pas dire que justifiant cette " existence en math " là aussi que l'univers est infini?!
Parce que, sadik69, il ne s'agit pas de dire "l'univers est infini parce qu'il y a des ensembles infinis en math", mais de se poser la question de savoir "s'il est possible" que l'univers soit fini et s'il est possible qu'il soit infini. Aucune de ces deux possibilités n'est à écarter.
Une fois encore, tu me soupçonnes de CERTIFIER qu'il est fini, alors que je n'ai fait que te montrer qu'il peut très bien être fini, sans que cela ne présage de ce qu'il est en réalité (soit fini, soit infini).
Comme cela a déjà été signalé, si à son apparition, l'univers était infini, et bien il l'est resté. S'il était fini, et bien il l'est encore.
Dans tout ce débat, je n'ai pas défendu "ma thèse", j'ai attiré l'attention sur les points que tu considérais comme "acquis" alors qu'ils ne le sont scientifiquement pas. Sans plus.
Enfin bref je re dessus demain s D.. v.
A plus tard, sadik69.