Ce n'est pas un seul élève mais plusieurs dans 5 établissements différents.
Qui manipule ces gamins ? C'est plutôt cela qui est préoccupant, comme pour les abayas, dont on trouve la promotion sur Tiktok et autres réseaux sociaux.
Qui manipule ces gamins ?
Le Figaro Nice
Des remontées de l'inspecteur académique de Nice concernant
«plusieurs faits extrêmement graves» dans des écoles primaires sont parvenues à Christian Estrosi, mercredi. Dans un communiqué, le maire Horizons de la capitale azuréenne indique qu'il s'agirait
«de prière musulmane» effectuée par des enfants de CM1 et CM2 (entre 9 et 11 ans) dans la cour de leur établissement et
«une minute de silence organisée en mémoire du prophète Mahomet».
Contacté par
Le Figaro, le rectorat de Nice confirme et précise les faits. Il s'agit de prières à l'heure du déjeuner, qui impliquent dix élèves de CM1, le 16 mai, et trois enfants du même niveau dans une autre école, le 5 juin. Dans un troisième établissement, un élève de CM2 a pris l'initiative le 8 juin d'organiser la minute de silence en appelant ses camarades à y participer. Ce comportement a été signalé comme
«suspicion de radicalisation» à la préfecture des Alpes-Maritimes. En tout, une quinzaine d'élèves serait concernée.
«Ce sont des faits très graves mais qui restent très rares», indique Natacha Chicot, la rectrice.
Cinq établissements concernés
Une fois prévenu, l'édile niçois a alerté le gouvernement et
la première ministre, Élisabeth Borne. Dans un courrier, il explique que
«face à ces tentatives d'intrusion du religieux au sein des sanctuaires de la République que sont nos écoles, notre réponse doit être ferme, collective et résolue». Il ajoute que
«la République laïque est notre rempart collectif contre l'obscurantisme religieux qui tente de nous déstabiliser».
Au total, ce sont cinq établissements qui seraient concernés par ces agissements, dont trois écoles primaires, un collège et un lycée. Selon des sources concordantes, il s'agit des écoles Saint-Sylvestre, Fouont Cauda et Bois de Boulogne. Cette dernière est située dans
le quartier réputé sensible des Moulins, à l'ouest de la ville, quand les autres sont des écoles davantage dans le centre et dans des quartiers plus aisés. Le lycée Honoré d'Éstienne d'Orves, l'un des plus importants de Nice, ferait également partie de cette liste, tout comme le collège Pablo-Picasso cette fois
du côté de Vallauris, commune à l'ouest de la Côte d'Azur entre Antibes et Cannes.
«Je reçois beaucoup de témoignages qui me font dire qu'il y a une dérive de la société. Je suis très inquiet de la récurrence de ces faits», a réagi Anthony Borré, le premier adjoint niçois, sur CNews.
Dans un courrier adressé à la première ministre, Élisabeth Borne, le maire de Nice Christian Estrosi indique que l'inspecteur académique lui a fait remonter «plusieurs faits extrêmement graves» notamment dans des classes de CM1 et CM2. Un collège et un lycée seraient aussi concernés.
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