salam godless
mais peut être qu'il faut la chercher
tu t'es jamais poser de question?
tu as déjà penser ce qu'il y aura a près la mort?
Salam madalena.
Chercher? Oui, peut-être, mais en commençant par où?
L'approche du divin est tellement diverse et variée, la preuve en étant les quelques milliers de religions présentant toutes des visages différents de dieu ou des dieux, présentant toutes "leur" vérité... Sans qu'il soit "a priori" possible d'accorder crédit à l'une plutôt qu'à l'autre...
Me suis-je déjà posé la question? Oui. En fait, jusqu'à mes 15-16-17 ans, j'étais croyant, j'avais "la foi", la conviction de l'existence d'un dieu, auquel je confiait mes peines, mes joies, mes espoirs, mes moments de doute, etc. Je ne suis pas trop capable de dire pourquoi cette foi je l'ai perdue, petit à petit, sans vraiment m'en rendre compte. Et il a bien fallu un jour que je me pose des questions, pleins de questions.
Pourquoi n'avais-je plus les mêmes convictions qu'auparavant? Pourquoi ce dont j'étais sûr avant m'apparaissait-il hypothétique? Qu'est-ce qui pouvait me garantir que ce que pensait un bouddhiste, un hindouiste, un animiste, un musulman, un juif, un déiste, un panthéiste, un polythéiste, etc, etc, etc était "moins vrai" que ce que je croyais moi dans mes jeunes années? Qu'est-ce qui pouvait me garantir qu'il y avait un dieu, des dieux, pas de dieu? Qu'est-ce qui pouvait me garantir que ce que rapportait des hommes devait être accepté comme "parole d'évangile" simplement parce que beaucoup d'autres hommes les considéraient comme des "envoyés de dieu"?
C'est peut-être justement parce que je me suis posé toutes ces questions à un moment donné de ma vie que j'en suis arrivé là où j'en suis encore en ce moment, à savoir la simple conviction... de ne rien savoir, et de ne pas être à même de savoir ce qu'il en est vraiment.
Si des dieux existent et qu'ils le souhaitent, eux seuls peuvent m'éclairer, sans passer par l'intermédiaire d'hommes dont, sans remettre en cause la sincérité ni même l'éventuelle réalité de leurs témoignages, je ne peux écarter la possibilité de subjectivité humaine dans ce qu'ils rapportent et dans leurs interprétations.
Voilà pourquoi je ne suis ni croyant ni athée, mais simplement quelqu'un qui ne sait pas.
madalena à dit:
Penser à ce qu'il y aurait après
Il y a des questions que l'on peut se poser, sans pour autant pouvoir avoir des réponses... Je ne cherche pas à remplir les vides et les angoisses de mon ignorance, de ma peur existentielle, par des réponses qui me rassureraient sans que je sois convaincu par elles. Ce serait utiliser la méthode Coué.
Quand je ne sais pas, je dis que je ne sais pas...
Bonne journée.