Quand la majorité des députés veut réintégrer les soignants suspendus, le camp Macron les traite de complotistes-antivax

Alors que le monde entier a réintégré tous les soignants suspendus pour des raisons logiques, à savoir la fin de l’épidémie covid dont le président des États-Unis, Joe Biden, avait déclaré le 18 septembre 2022 : « La pandémie est terminée, nous avons encore un problème avec le Covid, on consacre beaucoup de travail à ce dossier… mais la pandémie est terminée. Si vous regardez autour de vous, personne ne porte de masque, et tout le monde a l’air en plutôt bonne forme ».

Du côté français, c’est une autre histoire qui se joue, celle de pompiers, infirmières, aides soignantes… suspendus depuis le 15 septembre 2021, soit le 436e jour (1 an et 71 jours), sans rémunération, sans chômage, dans l’errance administrative la plus totale. Comme le titre très justement Le Figaro : « À l’Assemblée, le camp Macron joue l’“obstruction” pour bloquer la réintégration des soignants non vaccinés ». Une attitude qui scandalise Marine Le Pen : « L’obstruction parlementaire réalisée par le gouvernement pour empêcher le vote de la réintégration des soignants non-vaccinés est un scandale démocratique. Leurs méthodes n’ont pas changé, leur mépris pour la représentation nationale reste intact. »

Le camp Macron se voit en minorité, les trois quarts des députés présents jeudi 24 sont pour la réintégration des soignants, ce qui fait dire au député macroniste Benjamin Haddad que la majorité des députés qui représentent la majorité des Français sont des complotistes-antivax ainsi que l’écrasante majorité des pays européens ont réintégré les suspendus. « Concert de complotisme antivax en hémicycle aujourd’hui. La France Insoumise, le RN, appuyés de LR s’apprêtent à voter la réintégration des personnels soignants non vaccinés », a déclaré le député Haddad. La macronie semble vouloir persister à rester le dernier pays sur terre à maintenir une mesure discriminatoire alors qu’au Canada, par exemple, Danielle Smith, Premier ministre de l’Alberta, a littéralement présenté ses excuses aux non-vaccinés.
 
Le président du groupe Les Républicains, Olivier Marleix, y voit une attitude honteuse des ministres : « Les ministres se sont livrés eux-mêmes à un exercice d’obstruction en déposant un amendement. C’est la première fois dans l’histoire de la cinquième république, qu’un gouvernement se prête à un travail d’obstruction pour empêcher l’Assemblée Nationale de poursuivre sa mission. Vous devriez avoir honte messieurs les ministres de vous être prêtés à ce jeu. »
 
Réintégration des personnels de santé «suspendus» : dernier baroud de l’entêtement covidiste ?

Selon Ariel Beresniak, il est délicat pour le gouvernement d'admettre que la suspension des professionnels de santé non vaccinés était une erreur : cela reviendrait à reconnaître l'absurdité plus générale de la politique nationale anti-Covid.

La vaccination contre le Covid-19 a une particularité unique sur toutes les autres vaccinations : elle est devenue politique avant d’être sanitaire. Ce sont en effet les politiques qui décident des règles de sa mise en œuvre tandis que les professionnels de santé doivent se contenter de les respecter. C’est ainsi que le chef d’Etat a imposé l’obligation vaccinale contre le Covid-19 aux professionnels de santé le 15 septembre 2021 dans le cadre des régimes d’exception créés pour lutter contre la pandémie. Les récalcitrants n’ont pas été licenciés, ce qui leur aurait ouvert des droits sociaux. Ils n’ont pas été mis à pied non plus, ce qui aurait supposé de continuer à leur verser leur salaire. Ils ont été «suspendus», terme alambiqué choisi par le gouvernement pour instituer une punition sociale extrêmement brutale à ces professionnels de santé non obéissants : ils ont été priés de rentrer chez eux sans salaire, sans allocation de perte d’emploi et sans droits sociaux. Si la loi du 30 juillet 2022 dite «Vigilance sanitaire» met bien fin aux régimes d’exception institués pour tenter de lutter contre la pandémie, elle ne dit rien sur le statut des professionnels de santé suspendus acculés à une précarité extrême depuis 14 mois. Les raisons profondes du refus de la vaccination sont variables et parfois mal exprimées. Dans la quasi-totalité des cas, il ne s’agit pas d’un refus de la vaccination en général, mais d’une méfiance, instinctive ou raisonnée, vis-à-vis de l’inoculation imposée d’un nouveau produit qu’ils ne connaissent pas. Celui-ci a été développé sur la base d’un nouveau mécanisme d’action, et est titulaire d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) dite «conditionnelle», c’est-à-dire autorisé dans un cadre d’urgence à condition de la promesse du fabriquant de fournir de plus amples données d’efficacité et de tolérance dans le futur…

Or il est désormais partout constaté, et bien établi sans contestation aucune (y compris par les fabricants eux-mêmes convoqués aux auditions parlementaires), que les vaccins anti-Covid-19 ne protègent ni de la transmission, ni de la contamination. Le slogan gouvernemental «tous vacciné, tous protégé» a ainsi été inventé de toutes pièces par les communicants du ministère de la Santé et ne reposait en fait sur aucune évidence scientifique, même si un grand nombre de médecins s’en sont fait l’écho et y ont crus. La CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) a même confirmé dans son avis du 22 Septembre 2022 qu’il n’existait aucune statistique sur le statut vaccinal des personnes décédées du Covid et des patients hospitalisés pour Covid.
 
Une mauvaise stratégie gouvernementale
Le problème est qu’il est difficile pour le gouvernement d’admettre qu’il s’est trompé, car cela reviendrait à avouer qu’une grande partie de sa politique sanitaire fondée sur les pass sanitaires et vaccinaux reposait au mieux sur une hypothèse fausse, au pire sur un mensonge.
La guerre en Ukraine fin Février 2022 a dans un premier temps opportunément détourné l’attention de la population sur la cohérence de la politique sanitaire et permis au chef de l’Etat de troquer sa blouse blanche et son masque contre un sweat shirt noir de parachutiste et une barbe de deux jours savamment mis en scène, en espérant que les professionnels de santé suspendus puissent continuer à sombrer indéfiniment dans les limbes de l’expiation. C’était sans compter sur les oppositions politiques de droite et de gauche qui ont convergé pour solliciter officiellement la réintégration des professionnels suspendus.
Le gouvernement a choisi d’ignorer ces demandes le plus longtemps possible. Puis acculé à donner une réponse sur le sort des professionnels suspendus, le chef de l’Etat a choisi d’éluder la question et de s’appuyer sur ses relais d’influence comme la Haute autorité de santé et d’autres institutions courtisanes comme le Comité consultatif national d’éthique et l’Académie nationale de médecine. Les raisons qu’avancent ces organismes pour ne pas réintégrer les professionnels suspendus relèvent plus de leur vision d’une morale dévoyée pour plaire au prince que du bon sens le plus élémentaire. C’est ainsi que l’Académie nationale de médecine, institution «placée sous la protection du président de la République» selon ses statuts, a publié un communiqué de presse le 19 juillet 2022 :
«Tout refus de se faire vacciner motivé par des convictions personnelles est respectable, mais incompatible avec le métier de soignant» : Non seulement il ne relève pas à l’Académie de clamer ce qui est compatible ou non compatible avec le métier de soignant, mais les membres de l’Académie devraient aussi se souvenir qu’un vaccin est un produit pharmaceutique et qu’aucun produit pharmaceutique ne se ressemble. Il est donc naïf et malhonnête de laisser entendre que tous les vaccins se valent en termes d’efficacité et de tolérance. «Les vaccins actuels conservent une efficacité résiduelle contre la transmission…» : Il s’agit d’une affirmation gratuite dite d’autorité (l’Académie a dit) fondée sur aucune source scientifique «La réintégration de professionnels de la santé non vaccinés compromettrait le climat de confiance et la cohésion qui doivent exister entre ses membres et avec les malades» : Cela voudrait dire qu’on doit assigner à résidence sans salaire un temps indéterminé des professionnels de santé, sur la base d’un hypothétique problème de «climat de confiance» qui s’imposerait à l’ensemble des équipes hospitalières du territoire… La grande statue d’Hippocrate trônant sur la chaire de l’amphithéâtre de l’Académie de médecine ne suffit apparemment pas à rappeler à ses membres leur serment d’Hippocrate «Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans discrimination». Un climat de confiance se construit sur la base du respect mutuel et non sur une discrimination artificielle selon le statut vaccinal, surtout quand il est désormais bien avéré que vaccinés et non-vaccinés contaminent et transmettent le coronavirus. L’obstruction et la panique du gouvernement vis-à-vis de la question de la réintégration des personnels soignants suspendus ne fait que confirmer son obstination à ne pas voir le réel car il a peur de compromettre sa crédibilité. L’obstination et la fermeté d’un chef d’Etat peuvent en situation de crise prendre le même masque mais relèvent de comportements totalement opposés.
L’obstination du chef d’Etat est un symptôme d’immaturité profonde qui repose sur son inexpérience et ses préjugés, tout en se caractérisant par le déni et l’imperméabilité à la raison. La fermeté d’un véritable décideur digne de sa fonction suggèrerait d’accepter le principe de ses erreurs, d’écouter les arguments de la raison, d’étudier les données évolutives de la science et de prendre en compte la réalité des situations humaines.
 
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Je suis d'accord que réintégrer les 0.6% de soignants les plus incompétents de la corporation qui ne savent ni lire, ni comprendre, ni faire de la science constitue une priorité absolue. 👍

Avec cet afflux d'antivaxs, conspis, homéopathes, naturopathes mentaux réintégrés, la santé publique ne peut que mieux se porter, c'est rassurant.

Entre l'académie de médecine qui y est défavorable et des politicards démagos comme D.Aignan ou Mélenchon qui encouragent leur réintégration, qui est le plus neutre et compétent pour juger a votre avis ?

Sans doute pas l'académie de médecine, on est bien d'accord. :joueur:
 
Comment un beauf juge de l'incompétence des gens?
En regardant BFMtv :D

Tu es un peu trop obsédé par BFM, il suffit de lire les études et voir ce qui fait consensus chez les experts (scientifiques, médecins, biologistes...) du monde entier pour se rendre compte que l'antivax n'est vrmt pas le couteau le plus affûté du tiroir. ☹️

Je considère qu'un monde ou l'antivax fait de la médecine et ou il se permet, comme a l'instant, de qualifier les autres de "beauf" est un monde foncièrement dégénéré. 👌
 
On te parle de science et d'état actuel de la connaissance et tu me ramènes a BFMtv...

C'est une vraie obsession compulsive. ☹️
Le sujet c'est quoi ?
Que la France est le seul pays à ne pas réintégrer ses soignants et que le monde entier est passé à autre chose !
La science ? Non c'est politique !
Oui mais ce sont des soignants antivax !
Ah bon ? Tu es derrière chaque soignant pour savoir ce qu'il pense ?

Bref...
 
Quand un gouvernement utilise très souvent le 49-3 au mépris de l'assemblée et donc du peuple alors que le camp présidentiel est minoritaire, cela n'est plus une democratie mais une dictature.
 
Il y a une pénurie de médecins et de soignants pourtant le gouvernement ne fléchit pas car ce serait pour lui un désaveu. Donc il préfère que le peuple ne puisse pas être soigné convénablement par peur d'admettre son incompetence. Le movement des gilets jaunes a donné un aperçu de ce qui peut arriver quand la société ne peut plus supporter le liberticide de ses droits et la future contestation sera pire.
 
La Maconie , c'est un gouvenement à double faces: Dr Jekyll and Mr Hyde:

Regarde la pièce jointe 338475
On pourrait penser que c'est un hypocrite et qui se remange sa pensée, pourtant une fois au gouvernement il est obligé de suivre la pensée des "autres" qui tirent les ficelles, car dans le cas contraire ne ferait pas long feu. On sait depuis longtemps que la France est gouvernée par des "traîtres" soumis à l'oligarchie qui gouverne l'UE. Il n'y a plus de souveraineté de la France du moment que celle de l'UE a pris le devant.
 
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