Odieux meurtre de deux jeunes touristes au Maroc. Quatre présumés assassins représentent le produit de l'islamisme abject qui se vautre au pays.
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QUAND ON VIOLE ET QUE LES MÈRES APPLAUDISSENT Par Majid Blal
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On ne s’est intéressé que par et pour l’idée de l’islamisation à outrance. On y est allé par les raccourcis, les à-priori, les approximations et surtout par le renforcement des interdits, imaginaires ou promulgués. Des défendus inspirés par des lectures approximatives des textes.
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On n’a donné priorité que pour la surenchère à promouvoir. Encan du tahrim des comportements à bannir. Jamais on n’a abordé la réflexion sur les apports, au niveau des valeurs humaines, que devraient englober toutes les religions qui aspirent à réglementer la vie de leurs adeptes.
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Le semblant d’islam est devenu la norme dans la pratique sélective d’une religion instrumentalisée à outrance. Le semblant s’incruste dans des pratiques sélectives où chacun s’invente la conduite idéal du croyant, en tamisant ce qui lui semble être le plus important et ce qui est à combattre.
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Ce mal insidieux qui s’est propagé dans tous les tissus de chaque localité. Ce mal qui a étendu ses ailes lugubres pour draper tous les coins physiques, ainsi qu’en cannibalisant les racoins les plus sains de la représentation sociale et des mentalités devenues abjectes.
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Lentement mais surement, l’islamisme sournois avait défait les résistances d’un peuple en l’attaquant au corps jusqu’à affaiblir ses défenses naturelles. Affaiblir au point de lui faire accepter, comme normatif, ce qui a toujours été anormale. L’abjecte est devenu quelque chose de banal. On a même crié que cela fait partie de la construction identitaire et de la vision étriquée des rapports sociaux, chez le marocain.
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On a surélevé la redéfinition de soi, à travers le prisme confessionnel et du facteur religieux, au point d’être subjugué par des manières valorisées, ourdies de violences et d’incohérences.
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On a glorifié des pratiques enfouies dans l’instinct grégaire et on s’était activé à en faire la promotion, comme d’une nouvelle manière de se soumettre à son dieu. C’est ainsi qu’on a réactivé le barbare enfermé dans les donjons de l’histoire des temps honnis. On a réadmis le barbare afin qu’il s’adonne au viol, au rapt, au meurtre, à la razzia, à l’esclavage des femmes, sans se soucier des remords de sa conscience. La conscience n’étant plus la source privilégiée de la liberté et de l’émancipation, mais le glaive qui vante la contrainte, les harams, les interdits et qui se donne le droit de punir et dispenser les châtiments.
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On a commencé par associer la femme aux êtres sataniques avant de diaboliser son corps, son sexe, ses rondeurs, sa beauté et on s’est acharné à la couvrir du pied à la tête, à la cacher du regard, à condamner la mixité dans les écoles comme dans les lieux publics, au point que la moindre cheville déshabillée devienne l’acte méphistophélique qui justifie le viol, l’agression sexuelle, le rapt, la profanation de l’intime et la violence contre les femmes.
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Une génération de frustrés sexuels, en rut et écumant les rues. Prend en otage les lieux publics et les fesses qui y transitent.
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On a bien inventé un dieu et des mamans qui applaudissent au moindre viol des filles dans la rue. On a confectionné un dieu qui encourage les tueries de masse dans les lieux publics. On a tricoté un divin qu’on glorifie en attaquant les filles qui portent une jupe, les actrices qui jouent un rôle, les adolescents qui s’échangent des baisers sincères, des hommes qui se tiennent par la main, des malades incapables de jeuner, des amoureux qui se roulent des regards au lieu des pelles mouillées.
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Ce n’est pas grave, ils ont la raison de leur bord et dieu comme leurs mères peuvent pardonner et mieux encore cautionner.
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On a crée une génération d’incultes qu’on a renfermé dans les grottes d’antan pour mieux les calcifier. On a évacué tout esprit critique des têtes, car cela mène vers l’ouverture des cranes et le raisonnement rationnel satanique.
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On a instauré la pensé inquisitrice dans la récurrence comportementale et on a crié Allah ou Akbar. C’est ainsi que la violence et les agressions sur les intégrités physiques comme psychiques sont devenues banales, Rien que des gestes normaux dans le déroulement des quotidiens.
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3adi, la banalité routinière.
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Majid Blal, le 28 mars, 2018