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Quatrième jour de manifestations en Ãgypte contre le président Sissi
Neuf ans après la chute du président Hosni Moubarak à la suite d’un immense soulèvement populaire, l’Égypte semble renouer avec la contestation contre l’actuel président Abdel Fattah Al-Sissi.
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Quatrième jour de manifestations en Égypte contre le président Sissi
Publié le mercredi 23 septembre 2020 à 21 h 52
Selon des activistes, des dizaines de manifestants ont été arrêtés.
Des manifestants au Caire contre le président Sissi, le 20 septembre
RADIO-CANADA AVEC AL JAZEERA ET MIDDEL EAST EYE
Neuf ans après la chute du président Hosni Moubarak à la suite d’un immense soulèvement populaire, l’Égypte semble renouer avec la contestation contre l’actuel président Abdel Fattah Al-Sissi.
Pour la quatrième journée de suite, des Égyptiens ont manifesté dans plusieurs villes et villages du pays, réclamant le départ du président et reprenant le slogan utilisé contre M. Moubarak : Dégage!
Les manifestants ont répondu à l’appel de l’activiste Mohamed Ali, qui vit en exil en Espagne, appuyé par plusieurs groupes d'opposants.
Cet activiste est devenu la bête noire du régime, après avoir dénoncé sur les réseaux sociaux des affaires de corruption dans lesquelles seraient impliqués de hauts gradés de l’armée.
Après qu'il eut lancé, toujours sur les réseaux sociaux, un appel à manifester le 20 septembre, les forces de police et de l’armée se sont déployées dans les villes du pays pour empêcher les rassemblements, comme à l’emblématique place Tahrir, au Caire.
Malgré l'imposant dispositif policier, des centaines d’Égyptiens sont sortis dans les rues, notamment la nuit.
Selon des activistes et des avocats cités par Al-Jazira, des dizaines de manifestants sont poursuivis, dont des femmes et des enfants, et font face à diverses accusations, dont appartenance à des groupes terroristes.
Les manifestants protestent contre les conditions de vie devenues très difficiles pour une majorité de la population, après une succession d’augmentations des prix des transports, des carburants et de l’électricité.
La récente décision du gouvernement de démolir des dizaines de résidences et de mosquées, qui auraient été construites illégalement, a été le point de départ de plusieurs manifestations, au cours desquelles un jeune protestataire a été tué.
Dans la foulée de ces protestations, un appel a été lancé sur les réseaux sociaux pour de grandes manifestations vendredi, pour en faire une journée de la colère contre le régime.