Trump sait que les tribunaux l'attendent à la sortie. Une tornade de plaintes (fraude fiscale, harcèlements sexuels...) pourrait s'abattre sur le président républicain déchu.
Sauf.......... si le milliardaire s'accorde la grâce présidentielle. "J'ai le droit absolu de me gracier moi-même", écrivait-t-il déjà en 2017.
Autre possibilité, Trump démissionne avant le 20/01/2021, Pence prend l'intérim et utilise ses pouvoirs pour le gracier. Du déjà vu entre Ford et Nixon.
Mais cette grâce n' absoudrait que des crimes fédéraux. Les procédures judiciaires menées au niveau de chaque État ne pourront être soumises à aucune amnistie.
C'est le cas de l'enquête pénale, initiée par le procureur général de New York, chargée de déterminer si Donald Trump et son entreprise se sont livrés à des fraudes bancaires, fiscales et à l'assurance.
En attendant, les avocats du milliardaire manœuvrent avec la justice pour éviter de dévoiler 8 ans d'archives comptables, au motif de causer "des torts irréparables" au président et à ses proches.
En cas d'inculpation et de condamnation, le président sortant pourrait se voir infliger une peine de prison.
Une autre affaire conduite par Cyrus Vance pourrait aussi nuire à Donald Trump : les versements d'argent depuis les fonds de son entreprise à des femmes pour ne pas ébruiter ses relations extraconjugales juste avant l'élection de 2016.
Ces accusations ont déjà placé son ancien avocat, M. Cohen, derrière les barreaux. Ce dernier a reconnu avoir versé 130 000 dollars à l'ex-actrice porno Stormy (

) Daniels contre son silence.
Plusieurs autres femmes sont concernées par ces transactions financières.
Par ailleurs, plusieurs dizaines de femmes l'accusent d'agression sexuelle et un certain nombre d'entre elles ont porté plainte. L'une d'elles, la journaliste E. Caroll, affirme avoir été violée dans un magasin de luxe à New York, au milieu des années 1990.
Summer Zervos, ancienne candidate de l'émission de téléréalité The Apprentice, a aussi enclenché une procédure similaire, en 2017