Qui sera l'état ? Le soulèvement du Rif reconsidéré (1958-1959)

Tu devrais lire plus en profondeur ce sujet qui justifie plus qu'il ne parle de massacre. Comme explicité précédemment, ce ne sont pas les ennemis du Maroc qui doivent nous dicter nos sujets car la tentation de céder à la mauvaise foi est trop grande pour leur répondre; quand on aura recouvrer nos frontières et que la passion sera tombée , il y aura toujours un rifain pour expliquer à ceux qui veulent absolument nous vendre la grandeur de H2 qui il était vraiment. Pour l'heure, je refuse d'offrir ce type de spectacle à des gens qui allument le feu en douce pour nous regarder nous écharper.
moi je n'arrive même pas à lire ces sujets sur la guerre du Rif ou le soulèvement du Rif tellement ça me fait mal au coeur.
 
Tu devrais lire plus en profondeur ce sujet qui justifie plus qu'il ne parle de massacre. Comme explicité précédemment, ce ne sont pas les ennemis du Maroc qui doivent nous dicter nos sujets car la tentation de céder à la mauvaise foi est trop grande pour leur répondre; quand on aura recouvrer nos frontières et que la passion sera tombée , il y aura toujours un rifain pour expliquer à ceux qui veulent absolument nous vendre la grandeur de H2 qui il était vraiment. Pour l'heure, je refuse d'offrir ce type de spectacle à des gens qui allument le feu en douce pour nous regarder nous écharper.
Je parle chinois?
Je m’en tape de l’Algerie, je guide pas ma réflexion par rapport à leur point de vue.

Je dis juste que sur ce sujet qu’on ne melange pas une histoire avec des victimes innocente et par la suite que ça deviennent un sujet carnaval.( safiote, californienne etc…)

Un minimum de respect, est ce compliqué a comprendre ?
 
Je n'arrive pas à savoir pourquoi hassan 2 est tant aimé, c'est comme si Petain, mussolini ou franco etaient aimé dans leur pays respectif, ce serai un peu choquant, ça me déçoit beaucoup de mes compatriotes
 
Je n'arrive pas à savoir pourquoi hassan 2 est tant aimé, c'est comme si Petain, mussolini ou franco etaient aimé dans leur pays respectif, ce serai un peu choquant, ça me déçoit beaucoup de mes compatriotes
C'est de l'histoire si tu n'arrive pas à comprendre c'est grave!
Si demain des personnes tentaient à ta vie et passe à l'acte, tu fais quôi? tu les remercie ?
Hussein 2 allah y rahmou n'a pas adhéré à leur stratégie
Stratégie qui aurait fait coulé le peuple dans un bain de sang il savait que se soulevé contre la France qui était aidé par l'Espagne l'Allemagne voir l'Angleterre le maroc en un jour aurait disparue du monde surtout que côté armement le maroc n'était pas armé et aucun pays arabe ne l'aurait aidé
Si tu lis bien l'histoire plusieurs Marocains ce sont placés du côté du roi les plus censés
Une autre partie n'a rien voulue entendre et ont attaqué le roi ce sont eux qui ont déclarés la guerre sans pensé à leur femmes et enfants
Ils étaient dans un délire profond
Les anciens en ont parlé longtemps de cette histoire si Hassein 2 allah y rahmou n'avait pas agit comme il a fait on serait aujourd'hui espagnol et francais
 
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Soulèvement du Rif (1958) : Lorsqu’Abdelkrim Khattabi a demandé le soutien de Gamal Abdel Nasser​

Le soulèvement du Rif a duré 157 jours, entre le 7 octobre 1958 et le 13 mars 1959. Abdelkrim Khattabi, leader de la résistance rifaine avant son exil en Egypte, avait appelé l’ancien président égyptien Gamal Abdel Nasser à soutenir la population.



Deux ans après l’indépendance du Maroc, la situation dans la région du Rif était tendue et les habitants en colère, surtout face à l’attitude des autorités locales envers eux. Les citoyens avaient décidé de manifester et de mener une grève dans les montagnes. Ils avaient incendié les locaux du parti de l’Istiqlal, pour attirer l’attention du Makhzen sur le ras-le-bol des habitants de la région.

La situation évolua rapidement, puisque les manifestations étaient armées, sous le commandement de Mohamed Sellam Hajj Ameziane. Le 7 octobre 1958, fut alors émise «une charte de révolution», qui contenait des revendications, dont le départ des forces étrangères sans condition puisque leur présence était contradictoire aux principes de l’indépendance et de la liberté, ainsi que le retour de l’émir el-Khattabi et de sa famille au pays. La population demandait aussi la dissolution des partis politiques, le travail à l’unité nationale, la libération des prisonniers politiques ou enlevés, ainsi que le changement du gouvernement actuel pour mettre en place un gouvernement populaire.

Ces revendications représentaient clairement les espoirs de Mohamed Abdelkrim el-Khattabi, exilé en Egypte. Les leaders de ce soulèvement ne cachaient pas l’encouragement et le soutien de ce dernier à leur mouvement.




Le leader du soulèvement rifain, Mohamed Sellam Hajj Ameziane, est né en 1925 à Ait Boukhalef et décédé le 9 septembre 1995 aux Pays-Bas. Zaki Moubarak a écrit un livre intitulé «Mohammed V et le fils d’Abdelkrim el-Khattabi», où il décrit cette période dans la région du Rif et mentionne le leader : «C’était un soulèvement populaire contre l’occupation étrangère et ses alliés dans les partis politiques qui s’est transformé en révolution populaire contre les forces de l’occupation et des partis qui travaillaient pour cette dernière. Le soulèvement et la révolution étaient guidés par des personnes qui croyaient dur comme fer au mesures nationales sur le terrain et non les partis, les pistons, les correspondances et les publications. C’est la façon de travailler de l’occupant avec les partis politiques marocains. Nous refusons d’agir ainsi.»

«La révolution a été initiée par des hommes, des collègues, des frères, des petits-fils et des élèves d’Abdelkrim el-Khattabi à Beni Ouriaghel, chef-lieu de la guerre menée dans les années 1920 : Ce sont eux les responsables de ce mouvement révolutionnaire. J’ai eu l’honneur d’être à sa tête suite, par la volonté des Moujahidines, malgré mon refus et mon insistance à n’être qu’un soldat sur le terrain.»
Abdelkrim el-Khattabi mobilise le soutien

Malgré la distance, l’émir Mohamed Ibn Abdelkrim el-Khattabi suivait de très près les détails de l’évolution des événements dans le Rif. Zaki Moubarak a révélé dans son livre que le 2 avril 1959, el-Khattabi avait reçu une lettre d’un de ses hommes au Maroc, Ghali Toud, où ce dernier écrivait :

«Les Rifains demandent l’indépendance totale et le départ de tous les soldats du pays. Ils souhaitent aider l’Algérie à chasser les Français (…) L’organisation [des Rifains] est exemplaire, mais ils ont besoin d’armes. Celles qui ont été prises de chez l’armée des colons et des partis ne suffisent pas pour gagner. L’ennemi [le pouvoir central au Maroc, ndlr] sait que si les Rifains réussissent à avoir des armes dans les mains, la suite des événements serait catastrophique pour tous les ennemis.»
 
... suite->

Une lettre à Gamal Abdel Nasser, président égyptien

A travers tous les rapports qu’Abdelkrim el-Khattabi recevait de différentes personnes, l’émir émettait ses communiqués, ses déclarations et ses appels aux Rifains pour clarifier le but de cette révolution, ainsi que ses enjeux. Au même moment, il tentait de renforcer les liens avec les autorités égyptiennes pour les convaincre de soutenir le mouvement, qui, selon le point de vue d’Abdelkrim el-Khattabi, «va s’étendre à tous les recoins du Maroc. Les autorités espagnoles soutiennent [ce mouvement] pour éliminer l’occupation française qui essaie de prendre sa place. [Abdelkrim el-Khattabi] est en contact avec les responsables espagnols pour étendre le soulèvement et avoir une aide urgente, vu le peu de soutien».

Quelques semaines seulement après le début du soulèvement du Rif, el-Khattabi a envoyé une lettre au président égyptien Gamal Abdel Nasser, expliquant les raisons de ce mouvement et ces ambitions. Il demandait notamment son soutien en écrivant :

«Encore une fois, une révolution populaire est née sous le commandement de Mohamed Ameziane, pas seulement contre l’occupation, mais contre ses acteurs en premier lieu. Voici les visées de cette révolution qui va aboutir si Dieu le veut, avec le soutien des leaders de la liberté arabe:

- Le départ définitif des forces étrangères du Maroc ;

- L’application de la stratégie de libération pour ouvrir la porte à la bataille contre les forces de l’occupation dans la région. Le but est de libérer également la Tunisie et l’Algérie ;

- L’éradication du système corrompu qui a sali l’histoire.»
Abdelkrim el-Khattabi conclut sa lettre en écrivant : «Je n’ai aucun doute que votre excellence trouvera des solutions et aura des propositions face à cette situation. Je suis sûr que vous guiderez le peuple arabe vers l’espoir.»

Du côté du gouvernement marocain

Abdelkrim el-Khattabi et les leaders du soulèvement rifain voyaient le fait de se débarrasser des restes de l’occupation comme un devoir. Du côté du gouvernement marocain, représenté par Mohammed V et le prince héritier, futur Hassan II, les choses n’étaient pas vues du même de la même manière. Pour eux, la colère du peuple rifain est une menace à la stabilité du royaume fraîchement indépendant.

Dans le livre «La mémoire d’un roi : Entretiens avec Eric Laurent» publié en 1993 (Edition Plon), Hassan II déclarait :

«Certaines régions du royaume ont connu une rébellion intellectuelle ainsi que de l’instabilité politique. Par exemple, dans le Rif qui était sous occupation espagnole, les citoyens avaient le sentiment d’être marginalisés dans le royaume. Ils n’acceptaient pas la domination du parti de l’Istiqlal (…) Sellam Hajj Ameziane a profité de la gronde des tribus.»
Le journal Al Alam du parti de l’Istiqlal avait publié une enquête sur les évolutions et les causes de cette «fitna», parue dans la troisième édition du magazine «Wijhat Nadar», où les points de vues des leaders et des responsables ont été diffusés. Selon le magazine, «ils étaient à la recherche d’un cadre acceptable et des raisons qui justifieraient leur mouvement chaotique et le rendraient légitime (…) Ils avaient même donné l’appellation «Front rifain» à ce mouvement rebelle».

Le roi Mohammed V avait demandé aux révolutionnaires de descendre des montagnes et de déposer les armes. Mais les habitants de la région n’ont pas abdiqué. Le 16 juin 1958, les forces militaires ont pris d’assaut l’aéroport d’Al Hoceïma, qui était sous le contrôle des Rifains. Certains d’entre eux ont ouvert le feu sur l’avion du prince héritier avant son atterrissage. En colère, il a appelé ses hommes à appuyer une riposte armée. Le gouvernement d’Abdellah Ibrahim, qui avait au début de la compréhension pour les revendications des révolutionnaires, a fini par approuver une intervention militaire dans le Rif.

En février 1959, les Rifains continuaient de résister. Des avions militaires menés par des Français ont commencé à bombarder la zone pour que des forces armées puissent entrer dans la région. L’association mémoire du Rif avait écrit dans une de ses publications :

«L’armée était sauvage. Les événements ont pris une tournure dramatique. Les avions français ont bombardé des souks et des maisons. Les soldats ont incendié les récoltes agricoles et détruit des maisons et d’autres possessions. Ils ont violé des femmes, même enceintes et ont laissé derrière eux des milliers de blessés et d’handicapés. Ils ont arrêté des milliers et ont éloigné des centaines.»
Abdelkrim el-Khattabi rappelait, dans une de ses lettres, que «le nombre de prisonniers suite à l’intifada du Rif a atteint 8 42,0 dont 110 femmes. 5 431 d’entre eux ont été libérés, dont 95 femmes, tandis que 323 ont été condamnés. Les 2 664 restants sont restés sans condamnation ni remise en liberté. 542 ont été exilés en Espagne, en Italie, en Allemagne et en Algérie…»
 
... suite et fin

L’anthropologue américain David Montgomery Hart, qui s’intéressait à la région du Rif dans son livre «Ait Ouriaghel du Rif marocain», avait écrit que «suite à la répression, les rebelles sont descendus malgré eux des montagnes et sont revenus dans leurs maisons, dépités et en colère. C’est le même sentiment qu’ont eu leur pères et leurs grand-pères quand Abdelkrim avait abandonné».



Mohammed V rencontre Khattabi

Un an suite à cette répression qui a ébranlé le système marocain, le roi Mohammed V a visité le monde arabe pour aller à la rencontre des leaders de ces Etats, en premier lieu Gamal Abdel Nasser, le président égyptien.

Une fois au Caire, le souverain a saisi l’occasion pour rencontrer l’émir Abdelkrim el-Khattabi, le 16 janvier 1960. Ce dernier a campé sur ses positions, malgré la répression du soulèvement du Rif. Il a délivré au roi un mémorandum où il écrivait :

«Nous souhaitons que les discussions avec son excellence le président frère Gamal Abdel Nasser et les présidents des pays arabes ont pu aboutir à de nouvelles pistes pour dissoudre toutes les forces étrangères au Maroc, sans condition. Ainsi que concernant l’affaire de l’Algérie pour reconnaître son indépendance totale et le départ des Français de ce territoire (…) La position du Maroc est celle de l’intermédiaire avec la France, puisque le royaume n’est pas du côté des opposants mais des alliés.»
Suite à cette rencontre, Abdelkrim el-Khattabi a déclaré à un journal égyptien, cité par le livre «Mohammed V et le fils d’Abdelkrim el-Khattabi» : «Son altesse royale a affirmé qu’il allait prendre les dispositions nécessaires pour le départ des forces françaises et espagnoles du Maroc d’ici la fin de l’année.»
 
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Abdelkrim Khattabi, leader de la révolution rifaine
 

Maroc – Aïcha El Khattabi : « Armstrong, Hassan II et mon père »​



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À près de 80 ans, la fille d’Abdelkrim partage volontiers ses souvenirs et ses opinions. Récemment, elle a plaidé la grâce des manifestants du Hirak auprès du roi. Rencontre.
 
« I touch your lips… » Dans un anglais parfait, Aïcha El Khattabi entonne du Louis Armstrong… « Imagine la tête du héros de la bataille d’Anoual quand sa fille lui a dit : je veux aller à l’école américaine pour apprendre l’anglais et comprendre la chanson Kiss of Fire. » La petite dernière d’Abdelkrim El Khattabi rit encore de son insolence adolescente. À près de 80 ans, la fille du guérillero rifain dit parfois qu’elle « perd la tête », mais elle n’a pas oublié les paroles de sa chanson préférée.


Aïcha est née sur l’île de La Réunion, où sa famille a été contrainte à l’exil par les Français en 1926. Elle se souvient à peine de cette fameuse nuit de 1947 durant laquelle son héros de père, embarqué vers la France, profite d’une escale dans le canal de Suez pour échapper aux colons et trouver asile en Égypte. « Je dormais, un homme me portait dans ses bras… », se remémore-t-elle, assise dans sa maison, à Casablanca, la « villa Anoual ». Du nom de cette ville du nord du Maroc où Abdelkrim humilia les Espagnols en 1921

Rencontre avec Hassan II​

À l’entrée, d’imposantes moukahlat (fusils à silex) encadrent des portraits du Rifain le plus célèbre du monde : « Le président Nasser était fan de mon père. Mais rien à voir avec Naguib. C’était le président Naguib qui frappait à notre porte au Caire et qui accompagnait mon père jusqu’à la chambre à coucher. » Aïcha sait que son géniteur, homme pieux et redoutable tacticien, fascine. Elle se lève pour nous tendre un tarbouche, typique de ceux portés par les figures du mouvement nationaliste : « Il le portait le soir. Vas-y, regarde. »

J’ÉTAIS CHEZ LE MARI DE MA BELLE-SŒUR, LE DOCTEUR EL KHATIB, TRÈS PROCHE DU ROI. CELUI-CI EST ENTRÉ, ET ALORS QUE JE ME LEVAIS POUR LE SALUER IL M’A DIT DE RESTER ASSISE. IL ÉTAIT TRÈS GALANT
 
Après son mariage avec Mustapha Boujibar – fils d’un fidèle soutien, notamment financier, de la cause d’Abdelkrim – et le décès de son père, Aïcha retourne au Maroc en 1964. Elle se souvient de sa première rencontre avec Hassan II. « J’étais chez le mari de ma belle-sœur, le docteur El Khatib, très proche du roi. Celui-ci est entré, et alors que je me levais pour le saluer il m’a dit de rester assise. Il était très galant. Ça m’a touché. Un de mes frères m’en a voulu. Il disait : « Tu oublies d’où tu viens ? Qui tu es ? » Mais, moi, je suis une dame, devant la galanterie, j’oublie l’Histoire. »

Elle le recroisera plusieurs fois, sur le green : « Il payait mes consommations au bar. Toutes. » D’autres membres de la famille El Khattabi se montrent plus méfiants, comme son frère Driss. Il se dit qu’Abdelkrim ne tenait pas Hassan II en haute estime. Et ce dernier se méfiait de la mémoire du guérillero anticolonial, fondateur d’une éphémère république.

La mémoire d’Abdelkrim, un sujet qui reste sensible​

Ce qui n’empêchera pas Aïcha de se rapprocher d’une princesse et de rencontrer le successeur de Hassan II, le roi Mohammed VI. « Lui aussi est charmant », commente-t-elle. Sous ce nouveau règne, le débat sur le retour de la sépulture d’Abdelkrim, inhumé en Égypte, est rouvert. En 2005, Saïd, un frère d’Aïcha, est invité à en parler devant l’Instance Équité et Réconciliation (IER), créée en 2004 pour que les Marocains fassent la paix avec leur passé, et notamment avec la période Hassan II. En vain.

IL SEMBLE QUE LA FAMILLE NE VEUILLE PAS CRÉER TROP DE SOUCIS AUX AUTORITÉS, QUI SAVENT QU’ABDELKRIM EST UN SYMBOLE IMPORTANT POUR LE MOUVEMENT RIFAIN
« C’est un sujet compliqué, les autorités ne semblent pas prêtes », souffle Aïcha. Une source qui a suivi le dossier explique : « Il semble que la famille ne veuille pas créer trop de soucis aux autorités, qui savent qu’Abdelkrim est un symbole important pour le mouvement rifain, pas commode et assez puissant… » La mémoire d’Abdelkrim reste un sujet sensible. Sous Mohammed VI, le guerrier a droit à des reconnaissances symboliques, notamment une avenue centrale de Marrakech. De son côté, le roi s’assure que les descendants du « Lion » ne connaissent pas de problèmes financiers.

En parallèle, des historiens rendent visite à Aïcha. Le plus souvent étrangers, comme l’Espagnole Maria Rosa de Madariaga, ou proches de l’opposition, comme Zakya Daoud ou Maâti Monjib. Abdelkrim redevient un emblème entre 2017 et 2018, quand son portrait est brandi dans le stade de football de Tétouan ou dans les rues d’Al Hoceima.
 

Une figure historique toujours inspirante​

Le Hirak bat son plein dans le nord du Maroc. Islamistes, gauchistes et berbéristes apprécient cette figure historique, un authentique Marocain, symbole de l’indépendance, qui s’est construit loin de Rabat, de Casablanca ou des villes impériales. Aïcha El Khattabi suit de près le mouvement. Elle prend sa plume et écrit au monarque après que de jeunes manifestants ont été condamnés à des peines de prison ferme. Trop sévères, juge-t-elle.

C’est Mansouri Ben Ali, membre du cabinet royal, originaire de la région de Nador, dans le Rif oriental, qui passe le message. Dans la foulée, la fille du héros rifain est reçue par le roi au palais Marshan, à Tanger. « Il m’a tendu les mains pour m’aider à monter les marches vers lui, je suis à cheval sur la galanterie », insiste-t-elle. La conversation a-t-elle pesé ? À la suite des multiples appels à la clémence, Mohammed VI a gracié 188 prisonniers du Hirak en août. D’autres sont toujours derrière les barreaux.
 
moi je n'arrive même pas à lire ces sujets sur la guerre du Rif ou le soulèvement du Rif tellement ça me fait mal au coeur.

Le problème de cette histoire ainsi que celle de la guerre menée par Abdelkrim, est que tous les acteurs du côté du manche ont laissé des héritiers derrières eux ; un changement , même à l'intérieur de la dynastie régnante aurait facilité son récit mais ce n'est pas le cas. Seul le temps rendra justice aux héros du Rif, je le dis tout net, ce n'est pas pour aujourd'hui. Le pire est que même en arrondissant les angles, la cruelle réalité apparait très nettement pour qui connait l'histoire de son pays.


Voici le témoignage d'une source au coeur des combats (Ameziane lui-même):

 
salam @Mohammad

j'ai pas compris le terme employé pour "héros" pourquoi héros?

Salam

Parce que pour moi les combattants de l'armée de libération nationale sont des héros sacrifiés par et pour le trône. Ils ont été combattus par une coalition qui n'avait rien en commun, d'ailleurs la suite des événements mettra en lumière ce qui les sépare (affaire Ben Barka, puis le double coup d'état par l'armée) sans oublier la France qui voyait d'un mauvais oeil la présence à ses frontières coloniales d'une armée hostile à la spoliation de nos territoires au moment de l'indépendance.

Quand je relis H2 balancer vous avez connu le prince héritier,... ça me dégoutte et je réalise surtout à quoi le Maroc a échappé s'il avait été toujours présent lors des printemps arabes.

Je ne suis pas dupe, je vois bien que la resurgence de cette histoire en 2001 sert surtout à remettre à leur place le PI qui commençait à s'agiter à la suite du récit tragique de la fin de Ben Barka.
 
Salam

Parce que pour moi les combattants de l'armée de libération nationale sont des héros sacrifiés par et pour le trône. Ils ont été combattus par une coalition qui n'avait rien en commun, d'ailleurs la suite des événements mettra en lumière ce qui les sépare (affaire Ben Barka, puis le double coup d'état par l'armée) sans oublier la France qui voyait d'un mauvais oeil la présence à ses frontières coloniales d'une armée hostile à la spoliation de nos territoires au moment de l'indépendance.
ok merci
moi je vois rien d'héroïque la dedans, c'était partie d'un bon sentiment mais voué à l'échec total ,comment libéré le maroc et récupéré les terres que la france et l'espagne ont pris au maroc ?

le roi avait refusé et il avait ses raisons comment combattre deux pays armés avec des armes sophistiqués qui auraient mis le maroc en une journée à feu et à sang? suite à ça ils ont voulu s'en prendre au roi prendre le pouvoir

(reprend moi si je me trompe)


Quand je relis H2 balancer vous avez connu le prince héritier,... ça me dégoutte et je réalise surtout à quoi le Maroc a échappé s'il avait été toujours présent lors des printemps arabes.
j'ai pas bien compris
Je ne suis pas dupe, je vois bien que la resurgence de cette histoire en 2001 sert surtout à remettre à leur place le PI qui commençait à s'agiter à la suite du récit tragique de la fin de Ben Barka.
cette histoire fait partie de l'histoire marocaine tout les pays ont leur histoires tragiques quand je lis l'histoire de france qui aujourd'hui encore beaucoup de régions en garde des rancoeurs le maroc est un pays comme un autre il a un passé

il est important d'en parler de connaître l'histoire pour ne pas tombé dans le piège de ceux qui s'en serve pour destabilisé et divisé le pays aujourd'hui

si la france et l'espagne ont facilement eu le maghreb à l'époque c'est parceque le maghreb n'était pas unis ils ont eu aucun mal à le conquérir

il faut tiré des leçons de l'histoire et non reproduire les mêmes erreurs
 
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