Le racisme peut se manifester implicitement, dans le milieu du travail par exemple, un cv maghrébin attire moins qu’un cv québécois de souche ou anglais, par exemple. Les journalistes ont aussi tendance à associer les Maghrébins et les Noirs à des nouvelles négatives, crimes, violences, intolérance, misogynie, homophobie, terrorisme, et parlent rarement des Maghrébins normaux ou des Maghrébins indifférents. Ils ont aussi tendance à voir les Maghrébins comme déterminés par leur culture, leur religion, leurs mœurs, alors que les blancs sont décrits en général de façon neutre ou simplement « individuelle », comme si l’élément culturel ne les influençait pas tellement. Les auteurs de fiction (romans, téléromans commerciaux, etc.) emploient aussi ces stéréotypes et ils vont présenter des Maghrébins tordus ou mal intégrés, en rupture, plus que des gens ordinaires qui ont des vies ordinaires.