RASSEMBLEMENT CONTRE LE MASSACRE DES MUSULMANS EN BIRMANIE
Vendredi 3 août à 17 heures - Parvis des Droits de l'Homme - Trocadéro (Paris)
LA COMMUNAUTÉ LA "PLUS PERSÉCUTÉE AU MONDE"
(Organisation des Nations Unies)
Les Rohingyas, les Birmans de confession musulmane, vivent principalement dans lEtat de lArakan, au sud-ouest de la Birmanie. Ils sont persécutés depuis des décennies en toute impunité, et ce dans un silence assourdissant des médias et des politiques.
Que fait la « Communauté internationale » ?
Il s'agit là de l'une des communautés les plus persécutées et oubliées dans le monde selon l'Organisation des Nations Unies (ONU) et par ailleurs appelée aussi la « Palestine de l'Asie ».
Le constat, puis rien. Depuis des décennies, les Rohingyas subissent un tas d'injustices : déplacements limités et contrôlés, travail forcé et sous-payé, mariage discuté, planning familial imposé, confiscation des biens et des terres, maisons et lieux de culte incendiés, cimetières profanés, viols, exécutions sommaires, humiliations, difficulté d'accès à l'éducation et à la santé, propagandes et insultes officielles dans les médias, etc.
Depuis une loi de 1982, les Rohingyas sont purement déchus de la citoyenneté birmane et sont ainsi devenus des apatrides sans statut. Etrangers dans leur propre pays !
Le Dr Habib Siddiqui a résumé ce qui se passe en Birmanie :
« Le fond du problème remonte à la loi de 1982 sur la citoyenneté, qui ne considère pas les Rohingya comme des citoyens birmans. Ils sont des étrangers. Ils doivent prouver leur nationalité. Et cette loi est absurde, quand on sait que les ancêtres des Rohingya sont arrivés en Arakan il y a des milliers dannées. Comme les historiens pourraient vous le dire, les Rakhaines ou les bouddhistes ne sont pas arrivés en Arakan avant peut-être le 10e siècle. On dit que les dynasties précédentes était des Indiens, qui ont régné sur des peuples apparentés aux Bengalis. »
Face à ces opérations de nettoyage ethnique et ces exterminations physiques, les Rohingyas, dépourvus de tout droit, fuient vers les pays voisins, bien que ces derniers refusent désormais de les recueillir. Les Rohingyas se retrouvent encerclés par les milices terroristes et le régime birman, nayant plus que la mort comme unique issue. Une mort atroce.