"Nahel était un garçon connu des services de police. Malgré son jeune âge, l'adolescent de 17 ans, tué lors d'un contrôle routier mardi 27 juin, n'en était pas à son premier coup d'essai. L'adolescent, au volant ce jour-là d'une Mercedes immatriculée avec une plaque polonaise, qu'il conduisait sans permis, avait déjà fait l'objet de douze interpellations pour des délits divers, selon des sources concordantes. Au traitement des antécédents judiciaires, son nom était rattaché à quatre refus d'obtempérer. Certains ont été classés sans suite, un autre a débouché sur la mise en place d'une mesure éducative prononcée par un juge des enfants, d'après Europe 1. Enfin, son dernier refus d'obtempérer - le quatrième, avant le drame - remonte au 24 juin. Nahel avait alors été placé en garde à vue et devait comparaître devant le tribunal des enfants en septembre prochain. Ce qui ne l'a pas empêché de recommencer trois jours plus tard."
"Il est 7h55 ce mardi 27 juin quand boulevard Jacques Germain Soufflot, à Nanterre, une Mercedes classe A jaune canari, immatriculée avec une plaque polonaise, surgit sur la chaussée et roule à vive allure sur la voie réservée aux bus. Deux motards de la compagnie territoriale de circulation et de sécurité routière des Hauts-de-Seine prennent aussitôt le véhicule en chasse. Ils tentent une première fois de l'intercepter, en activant leurs gyrophares, sans succès. Les fonctionnaires atteignent la vitre du conducteur à un feu tricolore, mais celui-ci refuse de se soumettre au contrôle, redémarre hâtivement alors que le feu est encore au rouge."
"À son bord se trouvent au volant Nahel, 17 ans, déjà connu pour un récent refus d'obtempérer, ainsi que deux autres jeunes, probablement mineurs. Les deux motards continuent la course-poursuite sur plusieurs axes, traversant le rond-point des Droits de l'Homme, rue Pablo Neruda, rue des Trois Fontanot et enfin le boulevard de Pesaro, où ils activent de nouveau leurs gyrophares, en vain. Il est 8h16 quand les deux fonctionnaires avisent à la radio leurs collègues de la situation. Durant sa fuite, le véhicule effectue plusieurs infractions au Code de la route, traversant notamment un passage piéton, mettant ainsi en danger un passant et un cycliste."
Bon, clairement, le Nahel n'est pas un ange en matière de conduite,les faits le démontrent, mais à nouveau ça ne justifie en rien la violence armée.
Mais il ne faudrait pas non plus en faire un héros, vu son comportement. S'il avait blessé ou tué un passant en faisant son rodéo urbain, le débat serait bien différent et personne ne songerait à en faire un ange non plus.
Donc condamnons la violence policère, mais n'élévons pas pour autant la victime au rang de petit ange innocent.
"Il est 7h55 ce mardi 27 juin quand boulevard Jacques Germain Soufflot, à Nanterre, une Mercedes classe A jaune canari, immatriculée avec une plaque polonaise, surgit sur la chaussée et roule à vive allure sur la voie réservée aux bus. Deux motards de la compagnie territoriale de circulation et de sécurité routière des Hauts-de-Seine prennent aussitôt le véhicule en chasse. Ils tentent une première fois de l'intercepter, en activant leurs gyrophares, sans succès. Les fonctionnaires atteignent la vitre du conducteur à un feu tricolore, mais celui-ci refuse de se soumettre au contrôle, redémarre hâtivement alors que le feu est encore au rouge."
"À son bord se trouvent au volant Nahel, 17 ans, déjà connu pour un récent refus d'obtempérer, ainsi que deux autres jeunes, probablement mineurs. Les deux motards continuent la course-poursuite sur plusieurs axes, traversant le rond-point des Droits de l'Homme, rue Pablo Neruda, rue des Trois Fontanot et enfin le boulevard de Pesaro, où ils activent de nouveau leurs gyrophares, en vain. Il est 8h16 quand les deux fonctionnaires avisent à la radio leurs collègues de la situation. Durant sa fuite, le véhicule effectue plusieurs infractions au Code de la route, traversant notamment un passage piéton, mettant ainsi en danger un passant et un cycliste."
Bon, clairement, le Nahel n'est pas un ange en matière de conduite,les faits le démontrent, mais à nouveau ça ne justifie en rien la violence armée.
Mais il ne faudrait pas non plus en faire un héros, vu son comportement. S'il avait blessé ou tué un passant en faisant son rodéo urbain, le débat serait bien différent et personne ne songerait à en faire un ange non plus.
Donc condamnons la violence policère, mais n'élévons pas pour autant la victime au rang de petit ange innocent.