Rethorique semitique qu'en pensez vous ?

typologie

aedem sed aliter
Bladinaute averti
salam

avous vous lu des analyses de sourate en suivant le modele de la rethorique semitique ? qu'en avez vous pensez ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rhétorique_sémitique


je suis pas de ceux qui veulent tout remettre en cause dans l'exegese classique mais si cette theorie est vrai cela remettré en cause beaucoup d'explication voir meme le statu particulier que l'on donne au mouffasiroun.

un exemple connu reprise de nombreuse fois de facon plus ou moin detaillé c'est le verset du trone :

http://www.academia.edu/3254019/Rhetorical_analysis_of_the_throne_verse_2_255_


exemple sourate 96 : http://www.retoricabiblicaesemitica.org/Pubblicazioni/Studia_Rhetorica/20.pdf

sourate 74 : http://www.retoricabiblicaesemitica...udia_Rhetorica/37.Varie_Sourate_74_141212.pdf

exemple agencement sourate 12 Source:La composition du Coran, de Michel Cuypers, page 92

celon cette theorie chaque segment phrase passage morceau etc ... est concerné par cette rhetorique

A-PROLOGUE
..B-VISION DE JOSEPH
...C-DÉMÊLÉS DE JOSEPH AVEC SES FRÈRES:RUSE DES FRÈRES CONTRE JOSEPH
....D-PROMOTION RELATIVE DE JOSEPH
.....E-TENTATIVE DE SÉDUCTION DE JOSEPH PAR LA FEMME
......F-JOSEPH EN PRISON, INTERPRÈTE DES VISIONS DES DEUX PRISONNIERS, PROPHÈTE DU MONOTHÉISME
......F'-JOSEPH EN PRISON, INTERPRÈTE DE LA VISION DU ROI
.....E'-DÉNOUEMENT DE LA SÉDUCTION DE LA FEMME: JOSEPH RÉHABILITÉ
....D'-PROMOTION DÉFINITIVE DE JOSEPH
...C'-DÉMÊLÉS DE JOSEPH AVEC SES FRÈRES: RUSE DE JOSEPH ENVERS SES FRÈRES
..B'-ACCOMPLISSEMENT DE LA VISION DE JOSEPH
A'-ÉPILOGUE
 
Dernière édition:

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
C'est une bonne thèse qui porte atteinte à ceux qui critiquent le Coran ou disent qu'il a été composé par le Prophète alayhi salam.
Les critiques du Coran aiment à dire qu'il est complètement déstructuré et désordonné alors que c'est faux, c'est juste qu'il est structuré d'une manière qui n'est pas linéaire mais cyclique, on n'a peu de structure A-B-C-D mais plutôt des AB-AB-CD-CD etc. , avec aussi des "couplets", des "refrains", etc.

Michel Cuypers y a consacré un livre pour analyser la sourate La Table Servie.

Je ne vois pas en quoi ça remet en cause le "statut" des moufassiroun puisqu'eux s'occupent du contenu verset par verset du texte. La structure c'est encore autre chose, même si une étude de la structure de chaque sourate pourra éclairer le tafsir d'un nouveau jour, en voyant par exemple quels sont les "refrains", etc., comment un verset se place par rapport aux autres ... Mais il y'a déjà des livres qui disent que quand on lit le Coran il faut faire attention à voir comment le verset se place par rapport aux autres etc., il y'a des livres sur la structure du Coran aussi ...
 

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aedem sed aliter
Bladinaute averti
"Je ne vois pas en quoi ça remet en cause le "statut" des moufassiroun puisqu'eux s'occupent du contenu verset par verset du texte. "

oui c'est bien le probleme des tafsir actuel c'est que les explications sont basé sur une etude verset par verset hors contexte alors que cette theorie dit que pour en cerner les sens chaque verset doit etre mis en parallele ou perspective avec sa pair

le contexte peut changer le sens d'un mots d'une phrase en limitant ou elargissant son sens

"il y'a des livres sur la structure du Coran aussi "

si tu en connais peux tu m'en cité car personnalement je n'en connais pas
à part peut etre le livre de amr khaled sur reflexion du coran et encore il s'interesse plus au objectif des sourates
 
A-PROLOGUE
..B-VISION DE JOSEPH
...C-DÉMÊLÉS DE JOSEPH AVEC SES FRÈRES:RUSE DES FRÈRES CONTRE JOSEPH
....D-PROMOTION RELATIVE DE JOSEPH
.....E-TENTATIVE DE SÉDUCTION DE JOSEPH PAR LA FEMME
......F-JOSEPH EN PRISON, INTERPRÈTE DES VISIONS DES DEUX PRISONNIERS, PROPHÈTE DU MONOTHÉISME
......F'-JOSEPH EN PRISON, INTERPRÈTE DE LA VISION DU ROI
.....E'-DÉNOUEMENT DE LA SÉDUCTION DE LA FEMME: JOSEPH RÉHABILITÉ
....D'-PROMOTION DÉFINITIVE DE JOSEPH
...C'-DÉMÊLÉS DE JOSEPH AVEC SES FRÈRES: RUSE DE JOSEPH ENVERS SES FRÈRES
..B'-ACCOMPLISSEMENT DE LA VISION DE JOSEPH
A'-ÉPILOGUE

:cool:
 
je suis pas de ceux qui veulent tout remettre en cause dans l'exegese classique mais si cette theorie est vrai cela remettré en cause beaucoup d'explication voir meme le statu particulier que l'on donne au mouffasiroun.
Salam,
Le travail des moufassiroun classiques n'est ni infaillible ni terminé ; c'est tout à fait normal de vouloir le remettre en cause.
 

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aedem sed aliter
Bladinaute averti
salam

pour ceux qui veulent avoir plus d'etude de sourate voir :

http://www.ifao.egnet.net/anisl/ est faire une recherche en tapant le nom de l'auteur qui je rappel est chretien : cuypers


sourate 81 à 84 : http://www.ifao.egnet.net/anisl/AnIsl037_art_05.pdf
sourate 85 à 90 :http://www.ifao.egnet.net/anisl/AnIsl035_art_03.pdf
sourate 92 à 98 : http://www.ifao.egnet.net/anisl/AnIsl034_art_06.pdf
sourate 99à 104 : http://www.ifao.egnet.net/anisl/AnIsl033_art_02.pdf


Salam,
Le travail des moufassiroun classiques n'est ni infaillible ni terminé ;
c'est tout à fait normal de vouloir le remettre en cause.

oui mais j'ai l'impression que beaucoup attribue c'est valeur au tafasir
 
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aedem sed aliter
Bladinaute averti
salam


je comprend pas ta question le site est libre d'accés tu as la version en francais :

http://www.retoricabiblicaesemitica.org/index_fr.html

puis tu selectionne l'article que tu veux lire voir par exemple la page suivante :

http://www.retoricabiblicaesemitica.org/Studia_Rhetorica_fr.php

si c'est des etudes de sourate celon cette methode que tu cherches voir les lien suivant :

sourate 81 à 84 : http://www.ifao.egnet.net/anisl/AnIsl037_art_05.pdf
sourate 85 à 90 :http://www.ifao.egnet.net/anisl/AnIsl035_art_03.pdf
sourate 92 à 98 : http://www.ifao.egnet.net/anisl/AnIsl034_art_06.pdf
sourate 99à 104 : http://www.ifao.egnet.net/anisl/AnIsl033_art_02.pdf
 
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aedem sed aliter
Bladinaute averti
ce qui suit n'est pas en rapport avec la theorie ci dessu c'est simplement un autre decoupage de la sourate 12


source : http://nadorculture.unblog.fr/2012/08/10/la-sourate-sidna-youcef/

Concrètement, le téléspectateur est invité à suivre le récit de Sidna Youssef à travers 27 scènes qui le composent, auxquelles il faut ajouter l’introduction pour annoncer le récit et la conclusion pour tirer la leçon, en s’inspirant d’une lecture structurelle de sourate Youssef.
Elle se lit comme sur une autoroute de la communication, en étant balisée de bout en bout. Qu’on en juge :
On peut la résumer en deux parties :

-dans la première, le jeune prophète a été éprouvé par les épreuves difficiles au nombre de quatre et il a patienté en luttant contre le mauvais sort, que nous exposons ici.

-dans la seconde que nous exposerons après, il a été éprouvé par l’aisance à travers les quatre voyages des frères et les allers-retours et il a su garder la tête sur les épaules en étant juste et équitable. En même temps qu’on suit le récit, on apprend la sourate. Mais c’est magnifique. Il suffit d’y penser.

On a :
-Une symétrie entre les épreuves par les difficultés et celles par l’aisance

- Une introduction annonçant le meilleur des récits (01-03) :

1ère partie : les épreuves par les difficultés au nombre de quatre :
- Première étape: le passage du domicile paternel au domicile de l’intendant du roi en six scènes (04-22) :

1. Le songe du petit Youssef, (04-06),
2. le calcul des frères, (07-10)
3. leur ruse pour tromper leur père (11-14)
4. Youssef mis dans un puits (15-18),
5. la caravane sauve le jeune Youssef (19-20)
6. Youssef qui atterrit esclave chez l’intendant.(21-22)
- Deuxième étape : la tentation des femmes avec quatre scènes : (23-35)
1. La femme de l’intendant, ébloui par sa beauté veut tenter le jeune Youssef qui résiste, (23-24)
2. un témoin blanchit Youssef, (25-29)
3. les femmes de la cour piégées par Zoulikha (30-32)
4. Youssef préfère la prison à la tentation. (33-35)

- Troisième étape : la prison (une seule scène) : (36-42)
Youssef interprète le songe de ses deux compagnons.

- Quatrième et dernière étape : l’interprétation du songe du roi avec quatre scènes (43-57)
1. Le songe du roi : l’échec des voyants (43-45)
2. La réussite de Youssef (46-49)
3. Les femmes reconnaissent leur tort et blanchissent Youssef (50-53)
4. Le roi accueille Youssef qui devient intendant
(54-57)
Ce fut donc la grande délivrance avec cette dernière scène et sa victoire sur les femmes et les voyants.
Commence alors une autre partie aussi palpitante, mais dans l’aisance cette fois-ci. On est loin des récitations ennuyeuses et sans beaucoup de saveur. Dieu aime et encourage les récitants qui méditent.
(À suivre)
 
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aedem sed aliter
Bladinaute averti
Concrètement, le téléspectateur est invité à suivre le récit de Sidna Youcef à travers 30 scènes qui le composent, en s’inspirant d’une lecture structurelle de Sourate Youcef.

On peut les résumer en deux parties :
1re partie : les épreuves par les difficultés au nombre de quatre :
- le passage du domicile paternel au domicile de l’intendant du roi en six scènes : le songe du petit Youcef, le calcul des frères, leur ruse pour tromper leur père, Youcef mis dans un puits, la caravane sauve le jeune Youcef et enfin Youcef qui atterrit esclave chez l’intendant.
- la tentation des femmes (quatre) : la femme de l’intendant, éblouie par sa beauté veut tenter le jeune Youcef qui résiste, un témoin blanchit Youcef, les femmes de la cour piégées par Zoulikha et Youcef préfère la prison à la tentation.
- la prison (une) : Youcef interprète le songe de ses deux compagnons.
- l’interprétation du songe du roi (quatre)

2e partie : les épreuves par l’aisance également au nombre de quatre à travers les quatre voyages de ses frères de l’Orient à l’Egypte, chaque voyage comportant un aller-retour, excepté le dernier qui n’a qu’un aller simple du fait que toute la famille est invitée à rester auprès de Youcef, devenu roi d’Egypte :
- 1er voyage (deux scènes) : Il retrace la première entrée en Egypte et sur l’intendant Youcef qui reconnaît ses frères. Il leur demanda de ramener leur petit frère, Benjamin.
- 2e voyage (quatre) : Youcef fabrique une ruse pour retenir Benjamin.
- 3e voyage (deux) : Youcef décline son identité.
- 4e et dernier (une) : Youcef reçoit ses parents et ses frères au Palais royal. Il n’y a pas de retour.

Le récit proprement dit est précédé d’une petite introduction, soulignant l’origine divine de la source derrière cette révélation et annonçant le récit en le qualifiant de l’expression : “Le meilleur des récits.” (la 1re scène).
Il comporte également une conclusion à l’adresse du Prophète Mohamed (Prière et Salut sur lui) pour tirer les leçons de ce récit.
 

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aedem sed aliter
Bladinaute averti
Le rêve de Yûsuf, le Joseph du Coran, et l’oracle de l’Œdipe sophocléen par Youssef SEDDIK
http://adabarabiqadim.blogspot.fr/search/label/Coran#!/tcmbck

C’est Yûsuf - enfant désiré et aimé - qui fait le rêve le concernant et le narre à un père de onze héritiers,
tandis que l’oracle qui condamne Œdipe est décidé et signifié au père - sans héritiers - avant même la naissance de l’enfant, non désiré.
Le rêve de Yûsuf doit être tu (’O mon petit, ne conte pas ta vision à tes frères...’), dit Ya’qûb ;
l’oracle scellant l’avenir d’Œdipe est public, et l’intéressé devenu adulte pourra à Delphes en apprendre le contenu exact.

Pour tenter de déjouer un destin terrible on expose Œdipe enfant sur les hauteurs du mont Cithéron dans l’espoir que les fauves le dévorent.
Pour se débarrasser de l’enfant Yûsuf, ses frères envisagent puis excluent la solution du meurtre ou de l’exposition aux fauves (dont ils feront une version mensongère expliquant sa disparition) et le jettent dans les profondeurs du puits.

Œdipe a pris Polybe et Péribée pour ses vrais parents.
Yûsuf, jeune homme déjà, a entendu le Vizîr d’Egypte qui l’a racheté
(Œdipe est un enfant trouvé pour ses parents adoptifs), exprimer devant sa femme un fort scepticisme quant au succès d’une adoption souhaitée
(’Peut-être - ‘asâ - nous serait-il utile ou alors en ferions-nous un fils,’ 7

Œdipe tue son père Laïos lors d’une confrontation physique où il n’a pu voir son propre père en la personne de l’adversaire, Yûsuf rend, à distance, la vue à un Ya’qûb 8 devenu aveugle à force de pleurer sa disparition.

L’énigme de la sexualité est posée à Yûsuf par Zuleykha 9, femme désignée explicitement comme la Sphinge par ce terrible mot de kayd - qu’on ne peut traduire que par Mètis, : c’est aussi une vertu de Dieu ! 10 -, mais Yûsuf triomphe du kayd en choisissant d’entrer en prison, là où va se préparer sa délivrance : un espace utopique d’isolement sexuel, antinomique de la couche royale où va se réaliser le destin horrible du fils-époux de Jocaste.

Sept années de vaches grasses sont annoncées dans le rêve du Roi11, un rêve immédiatement décrypté.
Le la prosternation de jeunes et de vieux devant les autels d’Œdipe12,
tout comme dans le rêve-rébus de Yûsuf narré au tout début du récit coranique :
’J’ai rêvé de onze astres [les frères], le soleil et la lune [les deux parents] se prosternant en mon honneur’.

Enfin, Œdipe se rend aveugle pour ne plus voir les traces de sa malédiction,
Yûsuf termine le récit par un hymne à la vérité qui naît de la voyance, ar-ru’yâ, homophone de ru’ya (t), la vision optique.
 
Le rêve de Yûsuf, le Joseph du Coran, et l’oracle de l’Œdipe sophocléen par Youssef SEDDIK
http://adabarabiqadim.blogspot.fr/search/label/Coran#!/tcmbck

C’est Yûsuf - enfant désiré et aimé - qui fait le rêve le concernant et le narre à un père de onze héritiers,
tandis que l’oracle qui condamne Œdipe est décidé et signifié au père - sans héritiers - avant même la naissance de l’enfant, non désiré.
Le rêve de Yûsuf doit être tu (’O mon petit, ne conte pas ta vision à tes frères...’), dit Ya’qûb ;
l’oracle scellant l’avenir d’Œdipe est public, et l’intéressé devenu adulte pourra à Delphes en apprendre le contenu exact.

Pour tenter de déjouer un destin terrible on expose Œdipe enfant sur les hauteurs du mont Cithéron dans l’espoir que les fauves le dévorent.
Pour se débarrasser de l’enfant Yûsuf, ses frères envisagent puis excluent la solution du meurtre ou de l’exposition aux fauves (dont ils feront une version mensongère expliquant sa disparition) et le jettent dans les profondeurs du puits.

Œdipe a pris Polybe et Péribée pour ses vrais parents.
Yûsuf, jeune homme déjà, a entendu le Vizîr d’Egypte qui l’a racheté
(Œdipe est un enfant trouvé pour ses parents adoptifs), exprimer devant sa femme un fort scepticisme quant au succès d’une adoption souhaitée
(’Peut-être - ‘asâ - nous serait-il utile ou alors en ferions-nous un fils,’ 7

Œdipe tue son père Laïos lors d’une confrontation physique où il n’a pu voir son propre père en la personne de l’adversaire, Yûsuf rend, à distance, la vue à un Ya’qûb 8 devenu aveugle à force de pleurer sa disparition.

L’énigme de la sexualité est posée à Yûsuf par Zuleykha 9, femme désignée explicitement comme la Sphinge par ce terrible mot de kayd - qu’on ne peut traduire que par Mètis, : c’est aussi une vertu de Dieu ! 10 -, mais Yûsuf triomphe du kayd en choisissant d’entrer en prison, là où va se préparer sa délivrance : un espace utopique d’isolement sexuel, antinomique de la couche royale où va se réaliser le destin horrible du fils-époux de Jocaste.

Sept années de vaches grasses sont annoncées dans le rêve du Roi11, un rêve immédiatement décrypté.
Le la prosternation de jeunes et de vieux devant les autels d’Œdipe12,
tout comme dans le rêve-rébus de Yûsuf narré au tout début du récit coranique :
’J’ai rêvé de onze astres [les frères], le soleil et la lune [les deux parents] se prosternant en mon honneur’.

Enfin, Œdipe se rend aveugle pour ne plus voir les traces de sa malédiction,
Yûsuf termine le récit par un hymne à la vérité qui naît de la voyance, ar-ru’yâ, homophone de ru’ya (t), la vision optique.

Youssouf c'est Asclépios chez les grecs (Imhotep chez les égyptiens).
 

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aedem sed aliter
Bladinaute averti
il est question de ce lien à partir de la 23 mn :

http://www.college-de-france.fr/site/thomas-romer/course-2016-03-31-14h00.htm

il y a controverse sur la datation de cette stele :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stèle_de_la_famine

La stèle de la famine a probablement été sculpté au cours de l'époque ptolémaïque (probablement durant le règne de Ptolémée V Épiphane, mais prétend relater des événements datant de l'époque de Djéser durant la IIIe dynastie. Certains égyptologues pensent qu'il s'agit bien d'un décret émis par le véritable Djéser, d'autres pensent qu'il s'agit d'une fiction2.
 
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aedem sed aliter
Bladinaute averti
merci j'avais fini par trouvé le lien
si l'on suit l'avis que la stele à eté ecrit par les ptolemé 5
cela en ferai un ecrit trés tardive .
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
"Je ne vois pas en quoi ça remet en cause le "statut" des moufassiroun puisqu'eux s'occupent du contenu verset par verset du texte. "

oui c'est bien le probleme des tafsir actuel c'est que les explications sont basé sur une etude verset par verset hors contexte alors que cette theorie dit que pour en cerner les sens chaque verset doit etre mis en parallele ou perspective avec sa pair

le contexte peut changer le sens d'un mots d'une phrase en limitant ou elargissant son sens

"il y'a des livres sur la structure du Coran aussi "

si tu en connais peux tu m'en cité car personnalement je n'en connais pas
à part peut etre le livre de amr khaled sur reflexion du coran et encore il s'interesse plus au objectif des sourates


Il y'a le livre d'As Souyouti par exemple, qui s'appellent "le secret de la disposition des sourates du Coran".
Pour les moufassiroun non ils mettent le verset dans son contexte historique et tout mais peu dans le contexte "coranique" je suis d'accord. Pour les moufassiroun soufis c'est pareils ils analysent le verset dans son sens "intérieur" en se basant sur le sens extérieur mais sans le remplacer dans sa structure "coranique".
Etudier la structure va raffiner la compréhension spirituelle du Coran Al Hamdulillah !
 
merci j'avais fini par trouvé le lien
si l'on suit l'avis que la stele à eté ecrit par les ptolemé 5
cela en ferai un ecrit trés tardive .

Oui, c'est romancé bien sûr. Dans le Coran par exemple, il y a le même dialogue en plusieurs fois, Moïse et Pharaon qui se parlent dans al qasas et ta-ha (et d'autres) et c'est le même dialogue au même moment mais ce ne sont pas les mêmes mots. Même ce que dit Allah dans le Coran (genre "va vers Pharaon et demande-lui si il veut se repentir") est raconté en plusieurs endroits différents mais ce n'est pas la même phrase.

En gros faut pas tout prendre au pied de la lettre.
 

absent

لا إله إلا هو
En fait, Asclépios est la version grecque et romancée d'Imhotep. Imhotep se rapproche facilement de Yussuf, il suffit de lire la stèle de la famine.
Il y a des événements qui présentent des parallèles au fil des âges sans être pour autant mutuellement exclusives. Même si cette stèle remontait à Djoser, cela ne ferait pas du récit de Yussuf une légende. Le récit de Yussaf inaugure le règne des protoisraelites provenus de Canaan en Egypte à l'époque des Hyksos.
 

absent

لا إله إلا هو
Oui, c'est romancé bien sûr. Dans le Coran par exemple, il y a le même dialogue en plusieurs fois, Moïse et Pharaon qui se parlent dans al qasas et ta-ha (et d'autres) et c'est le même dialogue au même moment mais ce ne sont pas les mêmes mots. Même ce que dit Allah dans le Coran (genre "va vers Pharaon et demande-lui si il veut se repentir") est raconté en plusieurs endroits différents mais ce n'est pas la même phrase.

En gros faut pas tout prendre au pied de la lettre.
Quelle langue parlait Allah, Azza wa Jall, quant il communiquait avec Mussa ? Comment Mussa l'à saisi ?
 

absent

لا إله إلا هو
Tu peux m'en dire plus ? Yussuf était un Hyksos ?
Salam. Les hyksos sont des princes étrangers qui ont régné en Egypte avant la période ramesside. Yussuf, aleyhissalam, a régné en Egypte, ainsi que son père à cette époque.

"Et il éleva ses parents sur le trône, et tous tombèrent devant lui prosternés. Et il dit : ‘Ô mon père, voici l’interprétation de mon rêve de jadis. Dieu l’a bel et bien réalisé. » ; « Ô Mon Seigneur ! Tu m’as accordé un royaume et m’as enseigné l’interprétation des rêves." (Yussuf, 100-101)

"Souvenez-vous, lorsque Moïse dit à son peuple : ‘Ô mon peuple ! Rappelez-vous le bienfait de Dieu sur vous, lorsqu’il a désigné parmi vous des prophètes. Et Il a fait de vous des Rois. Et Il vous a donné ce qu’Il n’avait donné à nul autre aux mondes'." (al Ma'ida, 20)

Wallahu a'lam.
 

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recapitulatif :

avous vous lu des analyses de sourate en suivant le modele de la rethorique semitique ? qu'en avez vous pensez ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rhétorique_sémitique


je suis pas de ceux qui veulent tout remettre en cause dans l'exegese classique mais si cette theorie est vrai cela remettré en cause beaucoup d'explication voir meme le statu particulier que l'on donne au mouffasiroun.

un exemple le verset du trone :
http://www.academia.edu/3254019/Rhetorical_analysis_of_the_throne_verse_2_255_
exemple sourate 96 : http://www.retoricabiblicaesemitica.org/Pubblicazioni/Studia_Rhetorica/20.pdf
sourate 74 : http://www.retoricabiblicaesemitica...udia_Rhetorica/37.Varie_Sourate_74_141212.pdf
http://www.ifao.egnet.net/anisl/ est faire une recherche en tapant le nom de l'auteur qui je rappel est chretien : cuypers
sourate 81 à 84 : http://www.ifao.egnet.net/anisl/AnIsl037_art_05.pdf
sourate 85 à 90 :http://www.ifao.egnet.net/anisl/AnIsl035_art_03.pdf
sourate 92 à 98 : http://www.ifao.egnet.net/anisl/AnIsl034_art_06.pdf
sourate 99à 104 : http://www.ifao.egnet.net/anisl/AnIsl033_art_02.pdf


exemple agencement sourate 12 Source:La composition du Coran, de Michel Cuypers, page 92

celon cette theorie chaque segment phrase passage morceau etc ... est concerné par cette rhetorique

A-PROLOGUE
..B-VISION DE JOSEPH
...C-DÉMÊLÉS DE JOSEPH AVEC SES FRÈRES:RUSE DES FRÈRES CONTRE JOSEPH
....D-PROMOTION RELATIVE DE JOSEPH
.....E-TENTATIVE DE SÉDUCTION DE JOSEPH PAR LA FEMME
......F-JOSEPH EN PRISON, INTERPRÈTE DES VISIONS DES DEUX PRISONNIERS, PROPHÈTE DU MONOTHÉISME
......F'-JOSEPH EN PRISON, INTERPRÈTE DE LA VISION DU ROI
.....E'-DÉNOUEMENT DE LA SÉDUCTION DE LA FEMME: JOSEPH RÉHABILITÉ
....D'-PROMOTION DÉFINITIVE DE JOSEPH
...C'-DÉMÊLÉS DE JOSEPH AVEC SES FRÈRES: RUSE DE JOSEPH ENVERS SES FRÈRES
..B'-ACCOMPLISSEMENT DE LA VISION DE JOSEPH
A'-ÉPILOGUE
 

typologie

aedem sed aliter
Bladinaute averti
ce qui suit n'est pas en rapport avec la theorie ci dessu c'est simplement un autre decoupage de la sourate 12
source : http://nadorculture.unblog.fr/2012/08/10/la-sourate-sidna-youcef/

Concrètement, le téléspectateur est invité à suivre le récit de Sidna Youssef à travers 27 scènes qui le composent, auxquelles il faut ajouter l’introduction pour annoncer le récit et la conclusion pour tirer la leçon, en s’inspirant d’une lecture structurelle de sourate Youssef.
Elle se lit comme sur une autoroute de la communication, en étant balisée de bout en bout. Qu’on en juge :
On peut la résumer en deux parties :

-dans la première, le jeune prophète a été éprouvé par les épreuves difficiles au nombre de quatre et il a patienté en luttant contre le mauvais sort, que nous exposons ici.

-dans la seconde que nous exposerons après, il a été éprouvé par l’aisance à travers les quatre voyages des frères et les allers-retours et il a su garder la tête sur les épaules en étant juste et équitable. En même temps qu’on suit le récit, on apprend la sourate. Mais c’est magnifique. Il suffit d’y penser.

On a :
-Une symétrie entre les épreuves par les difficultés et celles par l’aisance

- Une introduction annonçant le meilleur des récits (01-03) :

1ère partie : les épreuves par les difficultés au nombre de quatre :
- Première étape: le passage du domicile paternel au domicile de l’intendant du roi en six scènes (04-22) :
1. Le songe du petit Youssef, (04-06),
2. le calcul des frères, (07-10)
3. leur ruse pour tromper leur père (11-14)
4. Youssef mis dans un puits (15-18),
5. la caravane sauve le jeune Youssef (19-20)
6. Youssef qui atterrit esclave chez l’intendant.(21-22)
- Deuxième étape : la tentation des femmes avec quatre scènes : (23-35)
1. La femme de l’intendant, ébloui par sa beauté veut tenter le jeune Youssef qui résiste, (23-24)
2. un témoin blanchit Youssef, (25-29)
3. les femmes de la cour piégées par Zoulikha (30-32)
4. Youssef préfère la prison à la tentation. (33-35)

- Troisième étape : la prison (une seule scène) : (36-42)
Youssef interprète le songe de ses deux compagnons.

- Quatrième et dernière étape : l’interprétation du songe du roi avec quatre scènes (43-57)
1. Le songe du roi : l’échec des voyants (43-45)
2. La réussite de Youssef (46-49)
3. Les femmes reconnaissent leur tort et blanchissent Youssef (50-53)
4. Le roi accueille Youssef qui devient intendant
(54-57)
Ce fut donc la grande délivrance avec cette dernière scène et sa victoire sur les femmes et les voyants.
Commence alors une autre partie aussi palpitante, mais dans l’aisance cette fois-ci. On est loin des récitations ennuyeuses et sans beaucoup de saveur. Dieu aime et encourage les récitants qui méditent.
(À suivre)
 

typologie

aedem sed aliter
Bladinaute averti
Concrètement, le téléspectateur est invité à suivre le récit de Sidna Youcef à travers 30 scènes qui le composent, en s’inspirant d’une lecture structurelle de Sourate Youcef.

On peut les résumer en deux parties :
1re partie : les épreuves par les difficultés au nombre de quatre :
- le passage du domicile paternel au domicile de l’intendant du roi en six scènes : le songe du petit Youcef, le calcul des frères, leur ruse pour tromper leur père, Youcef mis dans un puits, la caravane sauve le jeune Youcef et enfin Youcef qui atterrit esclave chez l’intendant.
- la tentation des femmes (quatre) : la femme de l’intendant, éblouie par sa beauté veut tenter le jeune Youcef qui résiste, un témoin blanchit Youcef, les femmes de la cour piégées par Zoulikha et Youcef préfère la prison à la tentation.
- la prison (une) : Youcef interprète le songe de ses deux compagnons.
- l’interprétation du songe du roi (quatre)

2e partie : les épreuves par l’aisance également au nombre de quatre à travers les quatre voyages de ses frères de l’Orient à l’Egypte, chaque voyage comportant un aller-retour, excepté le dernier qui n’a qu’un aller simple du fait que toute la famille est invitée à rester auprès de Youcef, devenu roi d’Egypte :
- 1er voyage (deux scènes) : Il retrace la première entrée en Egypte et sur l’intendant Youcef qui reconnaît ses frères. Il leur demanda de ramener leur petit frère, Benjamin.
- 2e voyage (quatre) : Youcef fabrique une ruse pour retenir Benjamin.
- 3e voyage (deux) : Youcef décline son identité.
- 4e et dernier (une) : Youcef reçoit ses parents et ses frères au Palais royal. Il n’y a pas de retour.

Le récit proprement dit est précédé d’une petite introduction, soulignant l’origine divine de la source derrière cette révélation et annonçant le récit en le qualifiant de l’expression : “Le meilleur des récits.” (la 1re scène).
Il comporte également une conclusion à l’adresse du Prophète Mohamed (Prière et Salut sur lui) pour tirer les leçons de ce récit.
 

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aedem sed aliter
Bladinaute averti
Le rêve de Yûsuf, le Joseph du Coran, et l’oracle de l’Œdipe sophocléen par Youssef SEDDIK
http://adabarabiqadim.blogspot.fr/search/label/Coran#!/tcmbck

C’est Yûsuf - enfant désiré et aimé - qui fait le rêve le concernant et le narre à un père de onze héritiers,
tandis que l’oracle qui condamne Œdipe est décidé et signifié au père - sans héritiers - avant même la naissance de l’enfant, non désiré.
Le rêve de Yûsuf doit être tu (’O mon petit, ne conte pas ta vision à tes frères...’), dit Ya’qûb ;
l’oracle scellant l’avenir d’Œdipe est public, et l’intéressé devenu adulte pourra à Delphes en apprendre le contenu exact.

Pour tenter de déjouer un destin terrible on expose Œdipe enfant sur les hauteurs du mont Cithéron dans l’espoir que les fauves le dévorent.
Pour se débarrasser de l’enfant Yûsuf, ses frères envisagent puis excluent la solution du meurtre ou de l’exposition aux fauves (dont ils feront une version mensongère expliquant sa disparition) et le jettent dans les profondeurs du puits.

Œdipe a pris Polybe et Péribée pour ses vrais parents.
Yûsuf, jeune homme déjà, a entendu le Vizîr d’Egypte qui l’a racheté
(Œdipe est un enfant trouvé pour ses parents adoptifs), exprimer devant sa femme un fort scepticisme quant au succès d’une adoption souhaitée
(’Peut-être - ‘asâ - nous serait-il utile ou alors en ferions-nous un fils,’ 7

Œdipe tue son père Laïos lors d’une confrontation physique où il n’a pu voir son propre père en la personne de l’adversaire, Yûsuf rend, à distance, la vue à un Ya’qûb 8 devenu aveugle à force de pleurer sa disparition.

L’énigme de la sexualité est posée à Yûsuf par Zuleykha 9, femme désignée explicitement comme la Sphinge par ce terrible mot de kayd - qu’on ne peut traduire que par Mètis, : c’est aussi une vertu de Dieu ! 10 -, mais Yûsuf triomphe du kayd en choisissant d’entrer en prison, là où va se préparer sa délivrance : un espace utopique d’isolement sexuel, antinomique de la couche royale où va se réaliser le destin horrible du fils-époux de Jocaste.

Sept années de vaches grasses sont annoncées dans le rêve du Roi11, un rêve immédiatement décrypté.
Le la prosternation de jeunes et de vieux devant les autels d’Œdipe12,
tout comme dans le rêve-rébus de Yûsuf narré au tout début du récit coranique :
’J’ai rêvé de onze astres [les frères], le soleil et la lune [les deux parents] se prosternant en mon honneur’.

Enfin, Œdipe se rend aveugle pour ne plus voir les traces de sa malédiction,
Yûsuf termine le récit par un hymne à la vérité qui naît de la voyance, ar-ru’yâ, homophone de ru’ya (t), la vision optique.
 

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aedem sed aliter
Bladinaute averti
pour ceux que cela interesse il y a une etude de la bible facon etude critique :
L'histoire de Joseph confrontée aux autres discours bibliques sur l'Égypte
et située dans son propre contexte historique : une hypothèse de travail
http://www.college-de-france.fr/site/thomas-romer/course-2016-02-25-14h00.htm

lien entre youssouf et asclepios (imhotep)?

il est question de ce lien à partir de la 23 mn :

http://www.college-de-france.fr/site/thomas-romer/course-2016-03-31-14h00.htm

il y a controverse sur la datation de cette stele :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stèle_de_la_famine

La stèle de la famine a probablement été sculpté au cours de l'époque ptolémaïque (probablement durant le règne de Ptolémée V Épiphane, mais prétend relater des événements datant de l'époque de Djéser durant la IIIe dynastie. Certains égyptologues pensent qu'il s'agit bien d'un décret émis par le véritable Djéser, d'autres pensent qu'il s'agit d'une fiction2.

si tu veux en savoir plus tu peux lire le livre de bucaille : Moise et pharaon
et il y donne son avis sur Joseph et les hyksos voir un extrait :

http://www.maison-islam.com/articles/?p=416

l'une des seule preuve qui me paraissé interessante c'est le nom d'un des roi hyksos qui en apparence ressemble fortement à celui de Ya'qoub:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mery-ouser-Rê
 
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