Cinq jours avant de reprendre le chemin des cortèges au côté des salariés et des retraités, certains ont commencé à s'échauffer dans quelques régions, pour être prêts avant le jour-J. Dans les Midi-Pyrénées, en Basse-Normandie ou encore en Dordogne, ils étaient jeudi matin plusieurs milliers à dire «non à la réforme d'Eric Woerth sur l'âge légal de départ à la retraite.
A Rodez, quelque 1 500 lycéens, selon la police, ont parcouru le centre-ville dans la bonne humeur. Si aucune banderole n'était visible, ils ont annoncé qu'ils participeraient bien aux manifestations le 12 octobre.
A Toulouse (Haute-Garonne), ils étaient 250 du lycée d'enseignement professionnel Galliéni à bloquer l'avenue menant à leur établissement, à l'aide de palettes et de poubelles. Un barrage filtrait même l'entrée du lycée, sous l'oeil de policiers et de CRS. On pouvait lire sur les banderoles accrochées aux grilles de l'établissement : «La retraite à 67 ans. Pourquoi pas à 69 tant qu'à se faire baiser».
Dans le Gers, un millier de lycéens selon les organisateurs, 600 selon la police, ont défilé en centre-ville d'Auch, après avoir allumé un feu de palettes devant le lycée du Garros. Ils se sont ensuite rassemblés devant la préfecture avant d'entrer de force dans le lycée privé de l'Oratoire pour tenter de convaincre leurs camarades de se joindre à eux. 150 à 200 jeunes ont également placé des barrages filtrants à Nogaro et Samatan, à proximité de leurs établissements scolaires, selon la police.
«On n'est pas contents»
A Caen (Calvados), des centaines de lycéens manifestaient au pas de course d'un établissement à l'autre, sans banderoles, sans slogans lançant de temps à autre : «On n'est pas content». Les échanges de SMS entre lycéens, d'un établissement à l'autre, étaient visiblement nombreux. Pourquoi ce défilé ? demande un journaliste à une lycéenne. «Ben, pour les retraites !», répond-t-elle, en queue de cortège.
Un autre à côté d'elle ajoute : «On n'a pas envie de travailler jusqu'à je sais pas quel âge et de se tuer au travail,On n'a pas de banderole, on improvise, on a entendu qu'un lycée était bloqué ce matin, on a rejoint le mouvement», raconte Alexandre, en classe de seconde. Et puis «mardi, on manifestera avec tous les travailleurs», enchaîne un autre.
A Cherbourg (Manche), des dégradations ont été constatées au lycée Millet, où des extincteurs ont été vidés et une porte abîmée.
A Lisieux (Eure), 300 à 400 lycéens ont organisé des barrages filtrants à la sortie d'un établissement.
Feu de poubelle près d'Angoulême
A Périgueux (Dordogne), quelque 500 lycéens de plusieurs établissements se sont rassemblés devant le palais de justice avant de prendre la direction d'un parc près de la préfecture pour y pique-niquer. Les lycéens ont indiqué ne pas répondre particulièrement à l'appel de l'Union nationale lycéenne (UNL) mais qu'ils s'étaient réunis via des réseaux sociaux comme Facebook pour exprimer leurs «inquiétudes personnelles».
A Rodez, quelque 1 500 lycéens, selon la police, ont parcouru le centre-ville dans la bonne humeur. Si aucune banderole n'était visible, ils ont annoncé qu'ils participeraient bien aux manifestations le 12 octobre.
A Toulouse (Haute-Garonne), ils étaient 250 du lycée d'enseignement professionnel Galliéni à bloquer l'avenue menant à leur établissement, à l'aide de palettes et de poubelles. Un barrage filtrait même l'entrée du lycée, sous l'oeil de policiers et de CRS. On pouvait lire sur les banderoles accrochées aux grilles de l'établissement : «La retraite à 67 ans. Pourquoi pas à 69 tant qu'à se faire baiser».
Dans le Gers, un millier de lycéens selon les organisateurs, 600 selon la police, ont défilé en centre-ville d'Auch, après avoir allumé un feu de palettes devant le lycée du Garros. Ils se sont ensuite rassemblés devant la préfecture avant d'entrer de force dans le lycée privé de l'Oratoire pour tenter de convaincre leurs camarades de se joindre à eux. 150 à 200 jeunes ont également placé des barrages filtrants à Nogaro et Samatan, à proximité de leurs établissements scolaires, selon la police.
«On n'est pas contents»
A Caen (Calvados), des centaines de lycéens manifestaient au pas de course d'un établissement à l'autre, sans banderoles, sans slogans lançant de temps à autre : «On n'est pas content». Les échanges de SMS entre lycéens, d'un établissement à l'autre, étaient visiblement nombreux. Pourquoi ce défilé ? demande un journaliste à une lycéenne. «Ben, pour les retraites !», répond-t-elle, en queue de cortège.
Un autre à côté d'elle ajoute : «On n'a pas envie de travailler jusqu'à je sais pas quel âge et de se tuer au travail,On n'a pas de banderole, on improvise, on a entendu qu'un lycée était bloqué ce matin, on a rejoint le mouvement», raconte Alexandre, en classe de seconde. Et puis «mardi, on manifestera avec tous les travailleurs», enchaîne un autre.
A Cherbourg (Manche), des dégradations ont été constatées au lycée Millet, où des extincteurs ont été vidés et une porte abîmée.
A Lisieux (Eure), 300 à 400 lycéens ont organisé des barrages filtrants à la sortie d'un établissement.
Feu de poubelle près d'Angoulême
A Périgueux (Dordogne), quelque 500 lycéens de plusieurs établissements se sont rassemblés devant le palais de justice avant de prendre la direction d'un parc près de la préfecture pour y pique-niquer. Les lycéens ont indiqué ne pas répondre particulièrement à l'appel de l'Union nationale lycéenne (UNL) mais qu'ils s'étaient réunis via des réseaux sociaux comme Facebook pour exprimer leurs «inquiétudes personnelles».