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Il n'y a rien à dire...
L'UMP va débattre de la place de l'islam en France
L'UMP organisera prochainement un débat sur l'islam en France et sa compatibilité avec les règles de la République laïque, a annoncé mercredi Jean-François Copé. Un débat qui rappelle étrangement celui, très polémique, sur l'identité nationale.
Après la vive controverse autour du débat sur l'identité nationale, c'est un débat très similaire qui s'amorce sous l'égide de l'UMP : il concernera les pratiques religieuses en général... et, en particulier, l'islam en France et sa compatibilité avec les règles de la République laïque. Prévu début avril, ce débat, annoncé par Jean-François Copé, fera suite à l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, la semaine passée, au cours de laquelle il avait stigmatisé le multiculturalisme et indiqué que seuls sont bienvenus en France ceux qui acceptent de se fondre dans la communauté nationale. "Cela pose la question de l'islam et de nos compatriotes musulmans", avait-il dit.
Selon Le Figaro, dans cette optique, le président a reçu mercredi les députés UMP à l'Elysée et a dénoncé "un décalage croissant entre les médias et les préoccupations des Français" sur les questions de l'islam et de la laïcité. "Les racistes d'hier sont devenus les populistes d'aujourd'hui. Notre formation politique, puis le Parlement doivent s'occuper de ces sujets", a-t-il déclaré aux députés UMP. "Quelles sont les limites que nous mettons à l'islam ?", s'est-il interrogé devant ses hôtes. "Il n'est pas question d'avoir une société française qui subirait un islam en France. Nous sommes une société laïque", a-t-il poursuivi. "Dans un pays laïque, il ne doit pas y avoir d'appels à la prière. Il faut aboutir à un corpus idéologique sur la place des religions en 2011".
"La laïcité n'est pas lepénisable"
Selon un participant anonyme à la réunion cité par Le Figaro, "l'islam sera un sujet phare de la présidentielle". Et ce débat lancé par l'UMP, en prévision de 2012, aurait pour but, pour le chef de l'Etat et son parti, de couper l'herbe sous les pieds du Front national, qui avait semé le trouble jusqu'au sein de la majorité en assimilant fin 2011 à "l'occupation" les prières de rue de fidèles musulmans le vendredi dans plusieurs villes françaises.
Le thème général du débat de l'UMP sera de réfléchir à "comment organiser l'exercice des cultes religieux de telle sorte qu'ils soient compatibles dans notre pays avec les règles de la république laïque". Et même s'il n'est annoncé qu'en deuxième partie de ce débat, l'islam en France en constituera bel et bien l'élément essentiel. "Nous y inviterons de manière très ouverte de nombreuses personnalités civiles et religieuses et ce sera l'occasion de débats très larges sur cette question absolument majeure", a déclaré Jean-François Copé. Pour le député-maire de Meaux, qui avait été en pointe dans l'adoption de la loi sur l'interdiction du port du voile intégral, l'UMP entend évoquer des sujets comme le nombre de lieux de culte islamiques en France, la formation des imams, le contenu de leur prêches ou encore leur langue d'expression. Prié de dire si le débat annoncé ne ferait pas le jeu du Front national et de sa présidente Marine Le Pen, Jean-François Copé a répondu : "Marine Le Pen, elle, soulève les problèmes, mais travaille assez peu les solutions".
L'UMP organisera prochainement un débat sur l'islam en France et sa compatibilité avec les règles de la République laïque, a annoncé mercredi Jean-François Copé. Un débat qui rappelle étrangement celui, très polémique, sur l'identité nationale.
Après la vive controverse autour du débat sur l'identité nationale, c'est un débat très similaire qui s'amorce sous l'égide de l'UMP : il concernera les pratiques religieuses en général... et, en particulier, l'islam en France et sa compatibilité avec les règles de la République laïque. Prévu début avril, ce débat, annoncé par Jean-François Copé, fera suite à l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, la semaine passée, au cours de laquelle il avait stigmatisé le multiculturalisme et indiqué que seuls sont bienvenus en France ceux qui acceptent de se fondre dans la communauté nationale. "Cela pose la question de l'islam et de nos compatriotes musulmans", avait-il dit.
Selon Le Figaro, dans cette optique, le président a reçu mercredi les députés UMP à l'Elysée et a dénoncé "un décalage croissant entre les médias et les préoccupations des Français" sur les questions de l'islam et de la laïcité. "Les racistes d'hier sont devenus les populistes d'aujourd'hui. Notre formation politique, puis le Parlement doivent s'occuper de ces sujets", a-t-il déclaré aux députés UMP. "Quelles sont les limites que nous mettons à l'islam ?", s'est-il interrogé devant ses hôtes. "Il n'est pas question d'avoir une société française qui subirait un islam en France. Nous sommes une société laïque", a-t-il poursuivi. "Dans un pays laïque, il ne doit pas y avoir d'appels à la prière. Il faut aboutir à un corpus idéologique sur la place des religions en 2011".
"La laïcité n'est pas lepénisable"
Selon un participant anonyme à la réunion cité par Le Figaro, "l'islam sera un sujet phare de la présidentielle". Et ce débat lancé par l'UMP, en prévision de 2012, aurait pour but, pour le chef de l'Etat et son parti, de couper l'herbe sous les pieds du Front national, qui avait semé le trouble jusqu'au sein de la majorité en assimilant fin 2011 à "l'occupation" les prières de rue de fidèles musulmans le vendredi dans plusieurs villes françaises.
Le thème général du débat de l'UMP sera de réfléchir à "comment organiser l'exercice des cultes religieux de telle sorte qu'ils soient compatibles dans notre pays avec les règles de la république laïque". Et même s'il n'est annoncé qu'en deuxième partie de ce débat, l'islam en France en constituera bel et bien l'élément essentiel. "Nous y inviterons de manière très ouverte de nombreuses personnalités civiles et religieuses et ce sera l'occasion de débats très larges sur cette question absolument majeure", a déclaré Jean-François Copé. Pour le député-maire de Meaux, qui avait été en pointe dans l'adoption de la loi sur l'interdiction du port du voile intégral, l'UMP entend évoquer des sujets comme le nombre de lieux de culte islamiques en France, la formation des imams, le contenu de leur prêches ou encore leur langue d'expression. Prié de dire si le débat annoncé ne ferait pas le jeu du Front national et de sa présidente Marine Le Pen, Jean-François Copé a répondu : "Marine Le Pen, elle, soulève les problèmes, mais travaille assez peu les solutions".