La France soutiendrait les résolutions votées par le Conseil de sécurité qui garantissent au peuple sahraoui le droit de s'exprimer librement quant à son avenir à travers la tenue d'un référendum d'autodétermination.
La France a-t-elle rectifié sa position par rapport au conflit du Sahara occidental? Si l'on tient compte des déclarations de son ambassadeur à Alger - et prises de manière intrinsèque -, on peut affirmer que la réponse est oui. «Nous soutenons le plan onusien de Christopher Ross et les efforts des Nations unies», a déclaré lundi Xavier Driencourt lors d'une conférence de presse qu'il a animée à Relizane (ouest du pays), qui a en outre indiqué que la souveraineté et l'indépendance des pays sont autant respectées par l'Algérie que par la France. Il est cependant plus probable que le diplomate français a été instruit à travers cette inattendue sortie médiatique de tenter de mettre de l'eau sur le feu qui couve depuis quelques mois entre Paris et Alger dont les positions en ce qui concerne la résolution du conflit libyen se sont retrouvées aux antipodes.
L'affaire de l'assassinat des moines de Tibhirine qui a été exhumée à travers un livre qui met en cause les autorités algériennes a quant à elle, été mise en sourdine pour le moment du côté des deux capitales. C'est pour dire que les relations entre les deux pays sont une nouvelle fois sur le gril.
Pour ce qui est du dossier sahraoui, il faut signaler que la France s'est opposée à la mise en oeuvre d'un mécanisme de surveillance des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et s'est ouvertement prononcée en faveur du projet d'autonomie proposé par les autorités marocaines. «La France, comme d´ailleurs le Conseil de sécurité, juge intéressante la proposition marocaine qui mérite d´être discutée», avait déclaré Bernard Kouchner, l'ex-ministre français des Affaires étrangères, dans une interview accordée au magazine Jeune Afrique au mois de mars 2009.
«Cette proposition d´autonomie constitue la base la plus pertinente pour sortir de l´impasse.
La France a-t-elle rectifié sa position par rapport au conflit du Sahara occidental? Si l'on tient compte des déclarations de son ambassadeur à Alger - et prises de manière intrinsèque -, on peut affirmer que la réponse est oui. «Nous soutenons le plan onusien de Christopher Ross et les efforts des Nations unies», a déclaré lundi Xavier Driencourt lors d'une conférence de presse qu'il a animée à Relizane (ouest du pays), qui a en outre indiqué que la souveraineté et l'indépendance des pays sont autant respectées par l'Algérie que par la France. Il est cependant plus probable que le diplomate français a été instruit à travers cette inattendue sortie médiatique de tenter de mettre de l'eau sur le feu qui couve depuis quelques mois entre Paris et Alger dont les positions en ce qui concerne la résolution du conflit libyen se sont retrouvées aux antipodes.
L'affaire de l'assassinat des moines de Tibhirine qui a été exhumée à travers un livre qui met en cause les autorités algériennes a quant à elle, été mise en sourdine pour le moment du côté des deux capitales. C'est pour dire que les relations entre les deux pays sont une nouvelle fois sur le gril.
Pour ce qui est du dossier sahraoui, il faut signaler que la France s'est opposée à la mise en oeuvre d'un mécanisme de surveillance des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et s'est ouvertement prononcée en faveur du projet d'autonomie proposé par les autorités marocaines. «La France, comme d´ailleurs le Conseil de sécurité, juge intéressante la proposition marocaine qui mérite d´être discutée», avait déclaré Bernard Kouchner, l'ex-ministre français des Affaires étrangères, dans une interview accordée au magazine Jeune Afrique au mois de mars 2009.
«Cette proposition d´autonomie constitue la base la plus pertinente pour sortir de l´impasse.