CÔTE D'IVOIRE - Sarkozy somme Gbagbo de quitter immédiatement le pouvoir
Le chef de l'État menace de sanctionner le candidat défait à la présidentielle.
Le président proclamé ivoirien Laurent Gbagbo doit partir "avant la fin de la semaine", sinon il figurera sur la liste des personnes visées par des sanctions de l'Union européenne, a déclaré, vendredi, à Bruxelles le président français Nicolas Sarkozy. "Laurent Gbagbo et son épouse ont leur destin entre leurs mains. Si, avant la fin de la semaine, il, Laurent Gbagbo, n'a pas quitté le poste qu'il occupe en violation de la volonté du peuple ivoirien, ils seront nommément sur la liste des sanctions", a déclaré Nicolas Sarkozy devant la presse à l'issue d'un sommet européen.
"Ce qui se passe en Côte d'Ivoire est parfaitement inadmissible (...). Des élections ont eu lieu, sous le contrôle des Nations unies, elles ont été validées par les Nations unies. Mieux, la totalité des États africains ont reconnu l'élection d'Alassane Ouattara", a-t-il poursuivi. "En violation de la volonté du peuple ivoirien, qui avait déjà été privé d'élection pendant dix ans, Laurent Gbagbo se maintient au pouvoir, ses partisans tirent, il y a eu des morts dans les rues d'Abidjan hier, c'est un scandale", a martelé le président français. "Il n'y a pas d'autre possibilité pour Laurent Gbagbo que de quitter à bref délai un pouvoir qu'il usurpe", a conclu Nicolas Sarkozy
Le chef de l'État menace de sanctionner le candidat défait à la présidentielle.
Le président proclamé ivoirien Laurent Gbagbo doit partir "avant la fin de la semaine", sinon il figurera sur la liste des personnes visées par des sanctions de l'Union européenne, a déclaré, vendredi, à Bruxelles le président français Nicolas Sarkozy. "Laurent Gbagbo et son épouse ont leur destin entre leurs mains. Si, avant la fin de la semaine, il, Laurent Gbagbo, n'a pas quitté le poste qu'il occupe en violation de la volonté du peuple ivoirien, ils seront nommément sur la liste des sanctions", a déclaré Nicolas Sarkozy devant la presse à l'issue d'un sommet européen.
"Ce qui se passe en Côte d'Ivoire est parfaitement inadmissible (...). Des élections ont eu lieu, sous le contrôle des Nations unies, elles ont été validées par les Nations unies. Mieux, la totalité des États africains ont reconnu l'élection d'Alassane Ouattara", a-t-il poursuivi. "En violation de la volonté du peuple ivoirien, qui avait déjà été privé d'élection pendant dix ans, Laurent Gbagbo se maintient au pouvoir, ses partisans tirent, il y a eu des morts dans les rues d'Abidjan hier, c'est un scandale", a martelé le président français. "Il n'y a pas d'autre possibilité pour Laurent Gbagbo que de quitter à bref délai un pouvoir qu'il usurpe", a conclu Nicolas Sarkozy