Des Américains veulent se faire opérer pour ressembler à leurs filtres Snapchat
Trois médecins américains s’inquiètent de voir les utilisateurs de Snapchat de plus en plus complexés par rapport à leur propre visage modifié par les filtres.
Les modèles de certains Américains sont désormais… leurs doubles virtuels. C’est le constat établi par trois médecins du département de dermatologie de l’université de Boston, aux États-Unis. D’après un article publié sur le site Web de la revue Journal of the American Medical Association et repéré par le site Inverse, les filtres utilisés sur Snapchat ou Instagram, censés embellir l’utilisateur, pourraient être liés à une nouvelle forme de dysmorphophobie, la peur d’avoir un défaut physique. Une part grandissante d’Américains consultent des chirurgiens plasticiens dans le but de ressembler davantage à l’image qu’ils renvoient une fois les filtres appliqués.
Une tendance “alarmante”
“Auparavant, les patients arrivaient en consultation avec des photos de célébrités pour leur ressembler. Un nouveau phénomène, baptisé “dysmorphophobie de Snapchat”, amène les patients à vouloir ressembler aux versions filtrées d’eux-mêmes, avec des lèvres plus pulpeuses, de plus grands yeux et un nez plus fin”, écrit la dermatologue Neelam A Vashi. “Cette tendance est alarmante dans la mesure où les filtres appliqués aux selfies font apparaître un physique inaccessible et amenuisent la frontière entre la réalité et le fantasme pour ces patients”, complète-t-elle, avant de recommander à ses confrères de ne pas accepter de réaliser une opération dans...
Trois médecins américains s’inquiètent de voir les utilisateurs de Snapchat de plus en plus complexés par rapport à leur propre visage modifié par les filtres.
Les modèles de certains Américains sont désormais… leurs doubles virtuels. C’est le constat établi par trois médecins du département de dermatologie de l’université de Boston, aux États-Unis. D’après un article publié sur le site Web de la revue Journal of the American Medical Association et repéré par le site Inverse, les filtres utilisés sur Snapchat ou Instagram, censés embellir l’utilisateur, pourraient être liés à une nouvelle forme de dysmorphophobie, la peur d’avoir un défaut physique. Une part grandissante d’Américains consultent des chirurgiens plasticiens dans le but de ressembler davantage à l’image qu’ils renvoient une fois les filtres appliqués.
Une tendance “alarmante”
“Auparavant, les patients arrivaient en consultation avec des photos de célébrités pour leur ressembler. Un nouveau phénomène, baptisé “dysmorphophobie de Snapchat”, amène les patients à vouloir ressembler aux versions filtrées d’eux-mêmes, avec des lèvres plus pulpeuses, de plus grands yeux et un nez plus fin”, écrit la dermatologue Neelam A Vashi. “Cette tendance est alarmante dans la mesure où les filtres appliqués aux selfies font apparaître un physique inaccessible et amenuisent la frontière entre la réalité et le fantasme pour ces patients”, complète-t-elle, avant de recommander à ses confrères de ne pas accepter de réaliser une opération dans...