L’Egypte exige des excuses et des compensations pour renvoyer son ambassadeur en Algérie
Sonia Lyes (TSA)
Si à Alger le ton officiel est à l’apaisement avec les Egyptiens, au Caire le discours est toujours aussi ferme à l’égard de l’Algérie. Lundi, Moufid Chehab, ministre d’Etat en charge des Affaires juridiques, a conditionné le retour de l’ambassadeur d’Egypte à Alger à des excuses et des compensations de la part des Algériens. « Nous ne renverrons pas l'ambassadeur d'Egypte en Algérie sauf après des excuses et des dédommagements pour les dégâts subis par les Egyptiens et les intérêts égyptiens », a-t-il déclaré à Alexandrie, cité par le journal égyptien Echourouk Al Djadid.
Cette déclaration intervient trois jours après l’annonce par Chakib Khelil depuis le Caire d’un projet de création d’une entreprise pétrolière commune entre Sonatrach et deux groupes égyptiens. Elle intervient également après la sortie il y a une semaine du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui tendait la main aux Egyptiens dans un entretien accordé à Asharq al Awsat, un journal arabe paraissant à Londres.
Les exigences formulées par Moufid Chehab sonnent comme une nouvelle escalade dans les provocations égyptiennes. Tout le monde le sait : dans tous les pays, les entreprises sont assurées auprès de compagnies d’assurances. Souvent, les grandes entreprises, comme Orascom, sont couvertes contre tous types de risques, y compris politiques.
Pourquoi alors le gouvernement égyptien continue-t-il de demander des dédommagements pour ses entreprises implantées en Algérie ? D’autant que les « dégâts » subis par les groupes égyptiens ne dépassent pas quelques millions de dollars. Une somme très faible pour expliquer à elle seule une telle mobilisation du Caire.
Sonia Lyes (TSA)
Si à Alger le ton officiel est à l’apaisement avec les Egyptiens, au Caire le discours est toujours aussi ferme à l’égard de l’Algérie. Lundi, Moufid Chehab, ministre d’Etat en charge des Affaires juridiques, a conditionné le retour de l’ambassadeur d’Egypte à Alger à des excuses et des compensations de la part des Algériens. « Nous ne renverrons pas l'ambassadeur d'Egypte en Algérie sauf après des excuses et des dédommagements pour les dégâts subis par les Egyptiens et les intérêts égyptiens », a-t-il déclaré à Alexandrie, cité par le journal égyptien Echourouk Al Djadid.
Cette déclaration intervient trois jours après l’annonce par Chakib Khelil depuis le Caire d’un projet de création d’une entreprise pétrolière commune entre Sonatrach et deux groupes égyptiens. Elle intervient également après la sortie il y a une semaine du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui tendait la main aux Egyptiens dans un entretien accordé à Asharq al Awsat, un journal arabe paraissant à Londres.
Les exigences formulées par Moufid Chehab sonnent comme une nouvelle escalade dans les provocations égyptiennes. Tout le monde le sait : dans tous les pays, les entreprises sont assurées auprès de compagnies d’assurances. Souvent, les grandes entreprises, comme Orascom, sont couvertes contre tous types de risques, y compris politiques.
Pourquoi alors le gouvernement égyptien continue-t-il de demander des dédommagements pour ses entreprises implantées en Algérie ? D’autant que les « dégâts » subis par les groupes égyptiens ne dépassent pas quelques millions de dollars. Une somme très faible pour expliquer à elle seule une telle mobilisation du Caire.