Tariq Ramadan dénonce la « triste censure » au Maroc

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion younes87
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Le sujet n'a rien à voir avec le référendum sur la nouvelle constitution marocaine, mais, pour une énième fois, sur la censure pratiquée par un magazine marocain.
Le référendum a été positif car la nouvelle constitution est considérée comme un pas vers la démocratie et la liberté.
Mais ce n'est ni gagné, ni suffisant.
D'ailleurs cette nouvelle constitution n'a été initiée que parce que le monde arabe s'est soulevé pour se libérer des dictatures.
Le moins que l'on puisse dire c'est que ça a calmé le jeu.

Je pense que c'est exactement ce que pensent la grande majorité des marocains. :)

Le monde ne s'est pas fait en un jour.

chi va piano, va sano e va lontano :)
 
Je pense que c'est exactement ce que pensent la grande majorité des marocains. :)

Le monde ne s'est pas fait en un jour.

chi va piano, va sano e va lontano :)

Je n'ai jamais dit le contraire, d'ailleurs je n'ai jamais dit que le peuple marocain était stupide ou incapable de raisonner.
Ce qui m'exaspère, c'est l'attitude de ceux qui légitiment la censure, tout ça parce qu'ils ne supportent pas celui qui en a été victime, ou parce qu'ils pensent que le fait d'être marocains les obligent à se museler et à ne rien critiquer qui concerne le Maroc.
 
«*Ce devait être une belle et enthousiasmante collaboration*» c’est en ces mots que Tariq Ramadan annonce sur son site internet, l’arrêt de sa collaboration avec le quotidien marocain L’Economiste. La raison de ce divorce, un article du philosophe qui aurait été «*censuré*» selon ses termes. Explications.


Sur*son site, le philosophe et islamologue confie ce mercredi 24 août 2011, qu’il ne rédigera plus la chronique mensuelle qu’il livrait depuis peu au quotidien L’Economiste. Dans le dernier article de Tariq Ramadan, la rédaction en chef de L’Economiste a décidé de remplacer l’expression «*aux allures d’un bateau royal*» par «*d’un bateau luxueux*». Une modification très peu du goût de Tariq Ramadan, qui y voit «*une censure inacceptable, mais surtout une auto-censure excessive*». S’il convient qu’il s’agit d’une «*histoire triste*», Tariq Ramadan estime néanmoins, qu’*«*à l’heure où les peuples arabes se soulèvent pour leur dignité et leur liberté, et que le Maroc annonce des réformes contre la corruption et pour plus de transparence, il serait bon que les journaux et les journalistes marocains fassent honneur à leur fonction*».

Le philosophe a par la suite posté le contenu intégral de «*article qui ne paraîtra pas*», intitulé «*Un si beau Maroc*». Tout comme le titre, le début de l’article est un éloge au Maroc, «*ce si beau pays*», dixit Tariq Ramadan. Le philosophe se montre en effet assez dithyrambique envers le royaume dont il admire les paysages, salue les traditions «*ancestrales riches et fières*», mais aussi la dignité des hommes et des femmes. Tariq ramadan se montre particulièrement admiratif du brassage culturel qu’offre le Royaume, qu’il décrit comme «*un univers de villages, de liens locaux, d’une pluralité qui unifie*».

Pour lui cependant, le Maroc malgré tout ce qu’il a de beau à offrir, reste aussi «*un pays de toutes les contradictions*». Il déplore en effet que le Maroc se soit laissé coloniser «*au cœur de son être par les pires excès des sociétés industrialisées*»*: l’alcool, la drogue, la prostitution entre autres. «*La logique économique, et touristique, semblerait avoir raison, peu à peu, de l’âme marocaine*», résume-t-il.

A la fin de son texte, Tariq Ramadan dit avoir aperçu au large des côtes du nord du pays, «*une belle embarcation aux allures d’un bateau royal*». Ce bateau l’aurait fait* penser «*à tous ceux qui sont, soit responsables des réformes, soit qui y aspirent ». Son message*: «*Ce ne devrait point être le tourisme qui colonise de ses excès le Maroc mais ce dernier qui offre à ses touristes le sens de l’être, du don et du respect*».

Tariq Ramadan utilisait-il la métaphore d’un «*bateau royal*» montrant le Royaume emporté par le courant «*d’impératifs financiers destructeurs*»*? Essayait-il dans ce sens d’envoyer un message vers les plus hautes instances du pays*? Si tel est le cas, le message parviendra surement, et L’Economiste s’est-il senti les épaules trop frêles pour porter un tel message*? Voilà autant d’interrogations que nous suggère aujourd’hui le divorce entre Tariq Ramadan et L’Economiste.

Depuis que TR est invité partout par tout le monde comme tout maçon qui se respecte , il s'invente des "censures" dans sa tête pour faire un peu de bruit. Surement en maque d'inspiration ces derniers temps notre maçon "arabe" ^^
 
Je n'ai jamais dit le contraire, d'ailleurs je n'ai jamais dit que le peuple marocain était stupide ou incapable de raisonner.
Ce qui m'exaspère, c'est l'attitude de ceux qui légitiment la censure, tout ça parce qu'ils ne supportent pas celui qui en a été victime, ou parce qu'ils pensent que le fait d'être marocains les obligent à se museler et à ne rien critiquer qui concerne le Maroc.

Je ne suis pas marocain.

Mais je crois qu'il est probable que beaucoup ont peur du changement.

Il y a ceux qui veulent aller vite et ceux qui freinent des quatre fers.....et il faut que tous les marocains avancent en même temps.

Ne crois pas que je cautionne la (auto)censure au Maroc ou ailleurs.

Je vous regarde progresser. Je regarde les pays voisins....

As-tu déjà compris que comme femme tu es une privilégiée.....et que beaucoup de marocaines n'ont ni tes moyens (intellectuels, financiers, sociaux, relationnels....) ni tes libertés?
 
Je ne suis pas marocain.

Mais je crois qu'il est probable que beaucoup ont peur du changement.

Il y a ceux qui veulent aller vite et ceux qui freinent des quatre fers.....et il faut que tous les marocains avancent en même temps.

Ne crois pas que je cautionne la (auto)censure au Maroc ou ailleurs.

Je vous regarde progresser. Je regarde les pays voisins....

As-tu déjà compris que comme femme tu es une privilégiée.....et que beaucoup de marocaines n'ont ni tes moyens (intellectuels, financiers, sociaux, relationnels....) ni tes libertés?

J'en suis parfaitement consciente. C'est la raison pour laquelle j'aspire à ce que les femmes marocaines soient en mesure de s'exprimer aussi librement que moi je peux le faire.
Je suis française et non marocaine, mais mes origines étant marocaines, je suis marocaine de cœur pour citer Tariq que vous adorez tous maintenant :langue:.
Mais je parlais plus des intervenants de ce forum et de certains marocains d'origine vivant dans les pays occidentaux qui ont en majorité tous les même libertés que moi, mais qui trouvent quand même le moyen de légitimer la censure par solidarité communautaire stupide.
Je te laisse.

N'oublie pas d'embrasser tes parents.
S'ils te demandent pourquoi, réponds leur que c'est comme ça, sans raison. : )
C'est à moi que tu t'adresses ? :D
 
J'en suis parfaitement consciente. C'est la raison pour laquelle j'aspire à ce que les femmes marocaines soient en mesure de s'exprimer aussi librement que moi je peux le faire.
Je suis française et non marocaine, mais mes origines étant marocaines, je suis marocaine de cœur pour citer Tariq que vous adorez tous maintenant :langue:.
Mais je parlais plus des intervenants de ce forum et de certains marocains d'origine vivant dans les pays occidentaux qui ont en majorité tous les même libertés que moi, mais qui trouvent quand même le moyen de légitimer la censure par solidarité communautaire stupide.

C'est à moi que tu t'adresses ? :D
ce sont les journalistes fébriles et peureux qui s’autocensurent à tel point qu'ils donnent une autre compréhension que l'auteur voulait faire passer.
je sais que cet intellectuel musulman a donné la fierté aux MRE dans les discussions à la tv étrangère pour son savoir et ses connaissances.
 
Le sujet n'a rien à voir avec le référendum sur la nouvelle constitution marocaine, mais, pour une énième fois, sur la censure pratiquée par un magazine marocain.

On ne peut parler de censure que lorsque c'est l'Etat qui l'ordonne. Si un journal decide de rediger un texte, sans que l'Etat ne l'y oblige, ce n'est pas de la censure. A la limite, c'est de la censure preemptive... mais dans ce cas particulier, ca me semble plutot une dispute entre editeur et auteur, ni plus, ni moins. Une petite tempete dans un verre d'eau quoi.
 
On ne peut parler de censure que lorsque c'est l'Etat qui l'ordonne. Si un journal decide de rediger un texte, sans que l'Etat ne l'y oblige, ce n'est pas de la censure. A la limite, c'est de la censure preemptive... mais dans ce cas particulier, ca me semble plutot une dispute entre editeur et auteur, ni plus, ni moins. Une petite tempete dans un verre d'eau quoi.

Et si on contextualise avec la citation en question et le cadre Marocain, cela donne quoi? :D
 
On ne peut parler de censure que lorsque c'est l'Etat qui l'ordonne. Si un journal decide de rediger un texte, sans que l'Etat ne l'y oblige, ce n'est pas de la censure. A la limite, c'est de la censure preemptive... mais dans ce cas particulier, ca me semble plutot une dispute entre editeur et auteur, ni plus, ni moins. Une petite tempete dans un verre d'eau quoi.
Rappelle moi le terme qui a été censuré s'il te plait ?
Tu crois que le roi en personne ou son équipe va lire tout ce qui circule et appeler les journaux pour leur demander de retirer tel ou tel terme ?
Ils sont bien briefés en amont l'ami, et ont l'habitude de ce qui ne doit pas être dit ou publié. C'est bien de la censure.
 
Rappelle moi le terme qui a été censuré s'il te plait ?
Tu crois que le roi en personne ou son équipe va lire tout ce qui circule et appeler les journaux pour leur demander de retirer tel ou tel terme ?
Ils sont bien briefés en amont l'ami, et ont l'habitude de ce qui ne doit pas être dit ou publié. C'est bien de la censure.

Selon Wiki, la censure est "la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d'expression de chacun. Elle passe par l'examen du détenteur d'un pouvoir (étatique ou religieux par exemple) sur des livres, journaux, bulletins d'informations, pièces de théâtre et films, etc. -- et ce -- avant d'en permettre la diffusion au public."

Or, s'autocensurer, ce n'est pas la même chose que censurer. N'oublie pas qu'un journal à une réputation a tenir et un profit à réaliser.
 
Selon Wiki, la censure est "la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d'expression de chacun. Elle passe par l'examen du détenteur d'un pouvoir (étatique ou religieux par exemple) sur des livres, journaux, bulletins d'informations, pièces de théâtre et films, etc. -- et ce -- avant d'en permettre la diffusion au public."

Or, s'autocensurer, ce n'est pas la même chose que censurer. N'oublie pas qu'un journal à une réputation a tenir et un profit à réaliser.

Premièrement, la censure opérée par ce magazine entre parfaitement dans le cadre de ta définition. Si le terme "royal" a été censuré, ce n'est pas un hasard.
Ensuite, le comportement de ce magazine ne correspond pas à de l'auto-censure, ce serait le cas si Tariq Ramadan s'était lui-même censuré.
Or là, il s'est fait censurer.
Je ne vois pas en quoi laisser le terme "royal" aurait terni la réputation du magazine ou aurait menacé d'éventuels profits. Là franchement, je ne vois pas le rapport.
 
Et si on contextualise avec la citation en question et le cadre Marocain, cela donne quoi? :D

Sans connaitre les details, mon impression est que l'editeur a prefere de supprimer une allusion qui aurait fache une partie de ses lecteurs. Car, soyons honnetes, qui achete ce journal principalement? Et quelle est leur position politique?
 
Fameuse censure!

un cadeau royal c'est un très beau cadeau voire un cadeau luxueux. Non?:)

Un repas royal.......

une soirée royale.....

Est-ce que le royal accolé à bateau fait référence à un bateau du Roi du Maroc?

Ou comment T.R. fait sa prom......
 
Sans connaitre les details, mon impression est que l'editeur a prefere de supprimer une allusion qui aurait fache une partie de ses lecteurs. Car, soyons honnetes, qui achete ce journal principalement? Et quelle est leur position politique?

Possible aussi, mais il serait temps que les Marocains cessent avec leurs opinions extensibles et paradoxales à l'infini. Ils vont finir par se noyer dans leurs contradictions.

A terme ça rend fou le Maroc, j'en suis convaincu :D
 
«*Ce devait être une belle et enthousiasmante collaboration*» c’est en ces mots que Tariq Ramadan annonce sur son site internet, l’arrêt de sa collaboration avec le quotidien marocain L’Economiste. La raison de ce divorce, un article du philosophe qui aurait été «*censuré*» selon ses termes. Explications..

Certes T Ramadan est un esprit brillant, un polémiste aguerri, un fin connaisseur des réalités musulmanes européennes.

Par contre, il a un égo très démesuré et dès que l'on touche de loin de près à sa personne, il se déchaîne...

Ici il collaborait par une chronique avec le journal l'economiste, lequel avait changé le titre de sa chronique, et c'est à partir de là que Ramadan a jeté son dévolu sur la censure au Maroc!!!!.

Est ce que T Ramadan vient de découvrir cette réalité de la presse marocaine, je ne pense pas, il le savait déjà mais il n avait peut être pas jugé utile de le relever, il aura fallu qu'on touche à son égo pour qu'il passe à la vitesse supérieure...
 
Est ce que T Ramadan vient de découvrir cette réalité de la presse marocaine, je ne pense pas, il le savait déjà mais il n avait peut être pas jugé utile de le relever, il aura fallu qu'on touche à son égo pour qu'il passe à la vitesse supérieure...

D'autant plus que la presse du monde entier a tendence a "ameliorer" les tribunes et colonnes de ses contributeurs de temps en temps. C'est loin d'etre une specialite marocaine.
 
Si la majorité des marocains n'est pas sortie Elyssa , cela ne veut pas dire qu'ils sont contre les manifestants. :)
ça ne pas dire qu'ils sont pour..un peu dans le même état d'esprit et la façon de pensée que vous appliquez pour ceux qui ont voté oui..

tu ne sors pas ça ne veut pas dire que tu es pour..

tu votes ça ne veut pas dire que tu es pour..

tu as saisi ou pas? :prudent:
 
Sauf que c'est pas de l'Homme, ni de l'Humain...C'est d'ailleurs, la raison pour laquelle, la Philosophie existe...

Tu penses?

L'objectivité c'est de juger d'un fait indépendemment de ses propres opinions... Et là, pour ma part, je trouve que les deux ont raison sur leurs positions :

L'Economiste a le droit de faire respecter sa ligne "éditoroyaliste".
TR a le droit de s'en offusquer et d'arrêter sa collaboration.

Pourquoi devrait on décrier l'un ou l'autre ?
 
Tu penses?

L'objectivité c'est de juger d'un fait indépendemment de ses propres opinions... Et là, pour ma part, je trouve que les deux ont raison sur leurs positions :

L'Economiste a le droit de faire respecter sa ligne "éditoroyaliste".
TR a le droit de s'en offusquer et d'arrêter sa collaboration.

Pourquoi devrait on décrier l'un ou l'autre ?

2 petits mots pour laisser le sujet à coté Ely, parce que je suis, plus ou moins, du même avis que toi.

Le "How to" de la presse, de l’économie et delà politique en général au Maroc, n'est pas du top secret. L’Économiste a le droit de censurer, mais avant tout, ce journal à l’obligation d'informer correctement.

Ramadan a le droit de manifester son malaise face à une telle situation. Toutefois, la censure excessive et sélective existe depuis la nuit des temps au Maroc. Il pouvait signaler et mettre en relief cette pratique un peu plutôt à mon avis.

Je passe à ce qui est de l'objectivité. Je ne perçois pas une existence humaine qui peut produire un jugement sans avoir recours à son répertoire d’expérience ou à son centre de décision émotionnel. Le raisonnement n'est pas un processus déterministe, il n’obéit à aucune règle fataliste, sinon, on l'aurait appelé tout simplement "reflex".
 
2 petits mots pour laisser le sujet à coté Ely, parce que je suis, plus ou moins, du même avis que toi.

Le "How to" de la presse, de l’économie et delà politique en général au Maroc, n'est pas du top secret. L’Économiste a le droit de censurer, mais avant tout, ce journal à l’obligation d'informer correctement.

Ramadan a le droit de manifester son malaise face à une telle situation. Toutefois, la censure excessive et sélective existe depuis la nuit des temps au Maroc. Il pouvait signaler et mettre en relief cette pratique un peu plutôt à mon avis.

Je passe à ce qui est de l'objectivité. Je ne perçois pas une existence humaine qui peut produire un jugement sans avoir recours à son répertoire d’expérience ou à son centre de décision émotionnel. Le raisonnement n'est pas un processus déterministe, il n’obéit à aucune règle fataliste, sinon, on l'aurait appelé tout simplement "reflex".

Je suis d'accord sur l'ensemble ... mais j'émets un doute sur le rôle d'un support écrit. Les journaux informent souvent avec "un parti pris". La presse n'est que le reflet de la multitude des opinions de la masse populi.

Le raisonnement induit il l'objectivité?

Edit : Bonjour bijou :love:
 
Je suis d'accord sur l'ensemble ... mais j'émets un doute sur le rôle d'un support écrit. Les journaux informent souvent avec "un parti pris". La presse n'est que le reflet de la multitude des opinions de la masse populi.

Le raisonnement induit il l'objectivité?

Edit : Bonjour bijou :love:

La presse indépendante n'est elle pas un support d'information?

Le raisonnement induit l'opinion. L'objectivité est un idéal qui ne peut jamais être atteint.

Bonjour, Ladiest Lady...
 
La presse indépendante n'est elle pas un support d'information?

Le raisonnement induit l'opinion. L'objectivité est un idéal qui ne peut jamais être atteint.

Bonjour, Ladiest Lady...

Elle l'est sans doute, mais cela ne l'empêche pas d'avoir une ligne éditorialiste propre.

Que l'objectivité soit un idéal ne doit pas nous empêcher de tendre vers elle...

Bonjour, cyborg.
 
Elle l'est sans doute, mais cela ne l'empêche pas d'avoir une ligne éditorialiste propre.

Que l'objectivité soit un idéal ne doit pas nous empêcher de tendre vers elle...

Bonjour, cyborg.

C'est une question de priorités Ely. L’éthique (L'information correcte) contre la protection des intérêts propres (Censure).

Entièrement d'accord.
 
«*Ce devait être une belle et enthousiasmante collaboration*» c’est en ces mots que Tariq Ramadan annonce sur son site internet, l’arrêt de sa collaboration avec le quotidien marocain L’Economiste. La raison de ce divorce, un article du philosophe qui aurait été «*censuré*» selon ses termes. Explications.


Sur*son site, le philosophe et islamologue confie ce mercredi 24 août 2011, qu’il ne rédigera plus la chronique mensuelle qu’il livrait depuis peu au quotidien L’Economiste. Dans le dernier article de Tariq Ramadan, la rédaction en chef de L’Economiste a décidé de remplacer l’expression «*aux allures d’un bateau royal*» par «*d’un bateau luxueux*». Une modification très peu du goût de Tariq Ramadan, qui y voit «*une censure inacceptable, mais surtout une auto-censure excessive*». S’il convient qu’il s’agit d’une «*histoire triste*», Tariq Ramadan estime néanmoins, qu’*«*à l’heure où les peuples arabes se soulèvent pour leur dignité et leur liberté, et que le Maroc annonce des réformes contre la corruption et pour plus de transparence, il serait

bon que les journaux et les journalistes marocains fassent honneur à leur fonction*».

Le philosophe a par la suite posté le contenu intégral de «*article qui ne paraîtra pas*», intitulé «*Un si beau Maroc*». Tout comme le titre, le début de l’article est un éloge au Maroc, «*ce si beau pays*», dixit Tariq Ramadan. Le philosophe se montre en effet assez dithyrambique envers le royaume dont il admire les paysages, salue les traditions «*ancestrales riches et fières*», mais aussi la dignité des hommes et des femmes. Tariq ramadan se montre particulièrement admiratif du brassage culturel qu’offre le Royaume, qu’il décrit comme «*un univers de villages, de liens locaux, d’une pluralité qui unifie*».

Pour lui cependant, le Maroc malgré tout ce qu’il a de beau à offrir, reste aussi «*un pays de toutes les contradictions*». Il déplore en effet que le Maroc se soit laissé coloniser «*au cœur de son être par les pires excès des sociétés industrialisées*»*: l’alcool, la drogue, la prostitution entre autres. «*La logique économique, et touristique, semblerait avoir raison, peu à peu, de l’âme marocaine*», résume-t-il.

A la fin de son texte, Tariq Ramadan dit avoir aperçu au large des côtes du nord du pays, «*une belle embarcation aux allures d’un bateau royal*». Ce bateau l’aurait fait* penser «*à tous ceux qui sont, soit responsables des réformes, soit qui y aspirent ». Son message*: «*Ce ne devrait point être le tourisme qui colonise de ses excès le Maroc mais ce dernier qui offre à ses touristes le sens de l’être, du don et du respect*».

Tariq Ramadan utilisait-il la métaphore d’un «*bateau royal*» montrant le Royaume emporté par le courant «*d’impératifs financiers destructeurs*»*? Essayait-il dans ce sens d’envoyer un message vers les plus hautes instances du pays*? Si tel est le cas, le message parviendra surement, et L’Economiste s’est-il senti les épaules trop frêles pour porter un tel message*? Voilà autant d’interrogations que nous suggère aujourd’hui le divorce entre Tariq Ramadan et L’Economiste.

Hé oui le maroc reste une dictature ...
Peut être que ce n'est pas la lybie mais la frontière est plus mince qu'on le pense.
D'ailleurs je pense que les successeurs de khadafi seront pire que lui.

Tarik Ramadan à raison il ne fait que relater ce que tout le monde sait
 
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