Terre argileuse cuite ?

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Je me demande si la terre cuite peut être assez solide pour faire une petite meule à grain. Pas nécessairement une grosse meule, plutôt une petite comme celles qui ressemblent à gros rouleau à tarte qu’on roule en pressant sur une surface creuse.

l'argile ne tiendra pas, je pense

mam
 
Je me demande si la terre cuite peut être assez solide pour faire une petite meule à grain. Pas nécessairement une grosse meule, plutôt une petite comme celles qui ressemblent à gros rouleau à tarte qu’on roule en pressant sur une surface creuse.
Pourquoi ne pas prendre une pierre dure par exemple du granit?
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Pourquoi ne pas prendre une pierre dure par exemple du granit?
Parce que je n’en ai pas ici, je suis dans une plaine alluviale, plutôt argileuse. Il y avait du granite dans ma région d’origine, mais c’est un peu trop loin. Et aussi, je ne sais absolument pas du tout tailler le granit, et il faut du matériel pour ça.
 
Les parois des grottes d'hercule témoignent de l'extraction de meules à grain.
Il s'agit d'un terrain sédimentaire, probablement constitué de roches siliceuses du type "pierres meulières" ...
Le grès peut convenir.
L'argile ne se prête pas à l'usage (problème de cuisson dans la masse, faible porosité et rugosité, effort important sur la ligne d'appui, écaillage, clivage et sensibilité aux chocs, faible densité, d'où un poids faible pour la compression des grains).
Le poids de la meule doit être suffisant pour écraser les grains : pour un diamètre donné de meule en grès, il faut prévoir quasi le double dans le cas de l'argile.
 
Instructif vos débats ! Pas loin de chez moi une ancienne carrière de pierres à meules

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Pièces jointes

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Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Pourquoi ne pas prendre une pierre dure par exemple du granit?
Le granit contient souvent du fer, et le fer est soluble. Une pierre à meule ne doit pas contenir d’éléments solubles dans l’eau. J’imagine que c’est parce que ça fini par partir avec l’humidité atmosphérique ou la légère humidité du grain.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Les parois des grottes d'hercule témoignent de l'extraction de meules à grain.
Il s'agit d'un terrain sédimentaire, probablement constitué de roches siliceuses du type "pierres meulières" ...
Le grès peut convenir.
L'argile ne se prête pas à l'usage (problème de cuisson dans la masse, faible porosité et rugosité, effort important sur la ligne d'appui, écaillage, clivage et sensibilité aux chocs, faible densité, d'où un poids faible pour la compression des grains).
Le poids de la meule doit être suffisant pour écraser les grains : pour un diamètre donné de meule en grès, il faut prévoir quasi le double dans le cas de l'argile.
Pour la rugosité, peut‑être du sable à la surface de l’argile ? Il faudrait appliquer le sable sur l’argile en surface, pour que l’argile ne comble pas tout l’espace entre les grains, mais aussi s’assurer que les grains de sable ne se détachent pas, ce qui me semble le plus compliqué, même avec un grain anguleux, à cause de la petite tailles des grains de sable.

Pour le poids, ça dépend, elle peut agir par friction plus que par pression.
 

funambule1

Sur la corde vitale
Dans les moulins à pierre, il y a deux meules, l'une fixe et l'autre tournante. Elles sont taillées en tronc de cône cylindrique, de sorte à présenter deux surfaces coniques rainurées se faisant face et qui s'encastrent entre elles, le réglage de la distance entre les meules détermine la finesse, comme il permet de compenser l'usure des meules. La profondeur des rainures, qui varie du bord au centre permet aux grains de s'engager entre les deux meules. Elles opèrent à la fois par cisaillement en exerçant un couple de forces sur les grains et par compression du fait que la profondeur des rainures diminue au cours de l'avancement de la matière.
Selon la disposition des meules, travail horizontal ou vertical, l'alimentation se fait généralement par le centre au moyen d'une vis d’Archimède qui pousse la matière de manière continue. La force centrifuge permet l'avancement pour sa part et le dégagement par les bords extérieurs.
Il s'agit de meules émeri extra-dures, pour augmenter leur durée de vie et minimiser les impuretés conséquentes à leur usure.
Il y a d'autres techniques en meunerie ou trituration : celle des moulins à rouleaux cannelés tournant en sens inverse ou encore celle des moulins à galets pour les poudres et pigments, des broyeurs pendulaires ou encore à marteaux et enfin le traditionnel mortier-pilon.
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
On peut utiliser la cendre de bois mélangée à l’argile, pour faire une sorte de ciment qui n’a pas besoin d’être cuit, excepté la cendre qui est recuite avant d’être mélangée à l’argile, ce qui reste bien plus simple que la terre cuite. La cendre de bois est aussi un matériaux à partir duquel on peut faire de la glaçure sur de la terre cuite.

Dans les deux cas, la cendre de bois permet d’obtenir une étanchéité à l’eau. Pour la sorte de ciment, je ne sais pas si cette étanchéité à l’eau laisse quand‑même le matériaux respirer ; pour la glaçure, sûrement pas en tous cas, mais dans tous les cas, ça peut être une bonne option pour faire par exemple une gouttière ou un réservoir d’eau.

Voir :


Le premier lien est un document du ministère de l’enseignement supérieur du Bénin ; il est long, je n’ai que survolé, je le lirai plus tard. Le second lien est une vidéo, il faut surtout lire la description de cette vidéo, en Anglais, pour vraiment apprendre quelque chose, les images de la vidéo n’étant que des illustrations. Le troisième lien ne fait que des références à l’utilisation de la cendre de bois, mais il est intéressant. Pour la glaçure, une technique plus compliquée (ne serait‑ce que pour la terre cuite qui lui sert de support), je ne donne pas de liens, je laisse aux gens vraiment intéressés, le soin de chercher.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
L’auteur de la vidéo à dit:
I think I have the chemistry right. If any chemists are watching correct me if I'm wrong. The calcium compounds are converted to calcium oxide in the second firing, turn to calcium hydroxide in the water and then set to calcium carbonate in the air. There maybe a pozzolanic effect due to the alumina and silica in the ash too. The end product is a cube made only from wood ash (fired twice) and crushed pottery. It sets hard after 3 days and will not dissolve in water even when fully submerged for 24 hours. Thanks.
Un chimiste à dit:
Chemist here. Spot on. The calcium hydroxide reacts with the CO2 in the air, giving calcium carbonate. Careful with both calcium oxide and calcium hydroxide, they are very aggressive, on the eyes in particular. Also, be careful on the oxide to hydroxide reaction. It produces a lot of heat and can boil the water quickly, spraying everywhere.
 

funambule1

Sur la corde vitale
Note :
Il faut distinguer porosité et rugosité.
En briqueterie la porosité est recherchée, car elle permet au liant hydraulique d'imprégner la surface de la brique assurant une meilleure prise au mortier ou aux enduits.

Par contre en meunerie la porosité d'une meule pourrait entraîner le colmatage des rainures et de la surface si les grains ne sont pas parfaitement secs (pouvoir collant des farines humides, la teneur en humidité n'est jamais nulle), c'est pour cela qu'on utilise des surfaces rugueuses, rainurées ou cannelées composées de matériaux non poreux cylindres en acier chromé inoxydables etc.
Je pense que l'argile cuite non émaillée posera des problèmes annexes à ceux de la faible résistance mécanique, de la dureté et de l'aptitude à se désagréger.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Note :
Il faut distinguer porosité et rugosité.
En briqueterie la porosité est recherchée, car elle permet au liant hydraulique d'imprégner la surface de la brique assurant une meilleure prise au mortier ou aux enduits.

Par contre en meunerie la porosité d'une meule pourrait entraîner le colmatage des rainures et de la surface si les grains ne sont pas parfaitement secs (pouvoir collant des farines humides, la teneur en humidité n'est jamais nulle), c'est pour cela qu'on utilise des surfaces rugueuses, rainurées ou cannelées composées de matériaux non poreux cylindres en acier chromé inoxydables etc.
Je pense que l'argile cuite non émaillée posera des problèmes annexes à ceux de la faible résistance mécanique, de la dureté et de l'aptitude à se désagréger.
Pourtant j’ai lu quelque part, que la porosité est recherchée dans les pierres meulières, parce que celles qui ont une porosité sont plus faciles à travailler et qu’elles gardent leur rugosité même quand elles sont usées.

En même temps, ce que tu dis me semble crédible aussi, alors je ne sais plus qui croire. Peut‑être que les deux sont vrais en même temps et qu’il y a un bon et un mauvais degré de porosité.
 

funambule1

Sur la corde vitale
Pourtant j’ai lu quelque part, que la porosité est recherchée dans les pierres meulières, parce que celles qui ont une porosité sont plus faciles à travailler et qu’elles gardent leur rugosité même quand elles sont usées.

En même temps, ce que tu dis me semble crédible aussi, alors je ne sais plus qui croire. Peut‑être que les deux sont vrais en même temps et qu’il y a un bon et un mauvais degré de porosité.
Bien entendu la pierre meulière fonctionne, cependant il faut la décolmater beaucoup plus souvent pour libérer à nouveau les interstices entre les grains rugueux de la meule (voir comment un simple papier de verre se colmate quelque soit le type de grain (120 fin ou 40 gros) en lissant du bois.
Dans un moulin à moteur, c'est la vis qui contraint la matière.
Retailler une pierre dure émeri (rainurer) tâche ingrate et fastidieuse impose de préparer à l'avance un jeu de pierre de rechange pour assurer la continuité de la production.
Le chef d'équipe devrait contrôler la qualité et la texture de la farine en permanence.
Par ailleurs, avec une puissance développée de 100 CV, il fallait des pierres de qualité, parfaitement scellées pour éviter tout risque de détérioration des moulins.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Dans un précédent message, j’ai posté des liens parlant de la cendre de bois utilisable comme un substitut de la chaux, pour faire un ciment à l’argile imperméable à l’eau.

Je me demandais si des gens en ont l’expérience réelle en pratique, pour savoir si c’est vraiment résistant à l’eau. Dans un coin, je fais un autre jardin, mais l’approvisionnement en eau est précaire. Si j’y arrive et quand j’aurai le temps, je pense à faire une cuve en terre, d’un diamètre de 1m50 et de 1m50 de haut, ce qui ferait un volume suffisant pour 220 arrosoirs environ. Je pense la faire avec cette sorte de ciment d’argile. C’est crédible ou pas ? Aussi, quelle épaisseur devrait avoir la paroi, pour résister au poids de l’eau ?
 

funambule1

Sur la corde vitale
Dans un précédent message, j’ai posté des liens parlant de la cendre de bois utilisable comme un substitut de la chaux, pour faire un ciment à l’argile imperméable à l’eau.

Je me demandais si des gens en ont l’expérience réelle en pratique, pour savoir si c’est vraiment résistant à l’eau. Dans un coin, je fais un autre jardin, mais l’approvisionnement en eau est précaire. Si j’y arrive et quand j’aurai le temps, je pense à faire une cuve en terre, d’un diamètre de 1m50 et de 1m50 de haut, ce qui ferait un volume suffisant pour 220 arrosoirs environ. Je pense la faire avec cette sorte de ciment d’argile. C’est crédible ou pas ? Aussi, quelle épaisseur devrait avoir la paroi, pour résister au poids de l’eau ?
Question avec trop d'inconnues :
Il faut retenir environ 2,6 tonnes d'eau.
Les argiles diffèrent en composition, caractéristiques physiques et mécaniques.

La meilleure solution serait un bassin creusé à même le sol. Avant la mise en oeuvre des ciments et bétons, dans l'antiquité, les briquettes en argile cuite, revêtaient les parois des bassins et des conduites d'eau à l'air libre. Reste le problème de l’étanchéité du bassin (Béton d'argile coulée ?).

Un corps de pompe aspirante, incluant le piston, en terre, c’est crédible ou pas ?

Ça s’est déjà fait ?
Les céramiques ont plusieurs usages en fonction de leur composition et qualités (réfractaires, isolants thermiques et électriques corps de résistances chauffantes, boucliers thermiques pour les navettes spatiales)

Cela existe voir piston céramique.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Question avec trop d'inconnues :
Il faut retenir environ 2,6 tonnes d'eau.
Les argiles diffèrent en composition, caractéristiques physiques et mécaniques.

La meilleure solution serait un bassin creusé à même le sol. Avant la mise en oeuvre des ciments et bétons, dans l'antiquité, les briquettes en argile cuite, revêtaient les parois des bassins et des conduites d'eau à l'air libre. Reste le problème de l’étanchéité du bassin (Béton d'argile coulée ?).
Pour l’étanchéité, je pensais à une argile additionnée de cendre de bois, selon le procédé du message № 50. Ça me semble plus commode que de cuire des briquettes. Il faut chauffer aussi, mais juste le matériaux, pas les éléments formés, ça me semble plus réalisable.

Oui, j’avais aussi pensé à un bassin creusé dans le sol, mais le problème est qu’à cet endroit, bien que la nappe descende rapidement bas, dès le mois de Juin, quand elle est haute, elle n’est pas loin de la surface, je dirais à 70 cm, mais il faudrait que je vois en Janvier, et je n’ai découvert le lieu que fin‑Avril, alors je ne peux pas dire avec plus de précision. Du coup, le bassin plongerait dans la nappe quand elle est haute, il finirait pas se déformer et s’effondrer. D’ailleurs j’ai noté des signes que la couche supérieure de tout le sol sur une grande surface, au moins 3 000 m², a glissé il y a longtemps, d’au moins 30 cm dans une direction, sur environ 60 cm de profondeur. Je crois même que c’est pour ça que ce lieu a été abandonné, parce que c’était avant une surface d’exploitation agricole, avec un petit verger. Quand c’est arrivé, les gens ont dut flipper …

Bref, il y a de l’eau disponible à un moment de l’année, mais dès le mois de Juin, la nappe descend plus bas. En ce moment, elle est à environ 3m70 de profondeur, sinon quand elle est haute, elle n’est pas loin de la surface.


Les céramiques ont plusieurs usages en fonction de leur composition et qualités (réfractaires, isolants thermiques et électriques corps de résistances chauffantes, boucliers thermiques pour les navettes spatiales)

Cela existe voir piston céramique.
Houla, je ne vais pas me lancer dans la céramique, déjà que je n’ai aucune expérience avec l’argile en général. Pour la pompe, je vais essayer de trouver une autre idée, et je vais être contraint de m’en passer pendant longtemps, parce que je n’arrive même pas à avancer assez vite dans des choses déjà plus urgentes.
 
Dernière édition:

funambule1

Sur la corde vitale
Pour l’étanchéité, je pensais à une argile additionnée de cendre de bois, selon le procédé du message № 50. Ça me semble plus commode que de cuire des briquettes. Il faut chauffer aussi, mais juste le matériaux, pas les éléments formés, ça me semble plus réalisable.

Oui, j’avais aussi pensé à un bassin creusé dans le sol, mais le problème est qu’à cet endroit, bien que la nappe descende rapidement bas, dès le mois de Juin, quand elle est haute, elle n’est pas loin de la surface, je dirais à 70 cm, mais il faudrait que je vois en Janvier, et je n’ai découvert le lieu que fin‑Avril, alors je ne peux pas dire avec plus de précision. Du coup, le bassin plongerait dans la nappe quand elle est haute, il finirait pas se déformer et s’effondrer. D’ailleurs j’ai noté des signes que la couche supérieure de tout le sol sur une grande surface, au moins 3 000 m², a glissé il y a longtemps, d’au moins 30 cm dans une direction, sur environ 60 cm de profondeur. Je crois même que c’est pour ça que ce lieu a été abandonné, parce que c’était avant une surface d’exploitation agricole, avec un petit verger. Quand c’est arrivé, les gens ont dut flipper …

Bref, il y a de l’eau disponible à un moment de l’année, mais dès le mois de Juin, la nappe descend plus bas. En ce moment, elle est à environ 3m70 de profondeur, sinon quand elle est haute, elle n’est pas loin de la surface.



Houla, je ne vais pas me lancer dans la céramique, déjà que je n’ai aucune expérience avec l’argile en général. Pour la pompe, je vais essayer de trouver une autre idée, et je vais être contraint de m’en passer pendant longtemps, parce que je n’arrive même pas à avancer assez vite dans des choses déjà plus urgentes.
Pour le bassin réduire la profondeur et augmenter la surface V= S H ...
Pour de telles quantités d'eau, il ne faut pas de grands moyens, à la limite une pompe de machine à laver, ou de lave-vaisselle ferait l'affaire.
Disponibilité d'énergie électrique ?
Vous pouvez même installer un réservoir tampon ou ballon surélevé.

Pourquoi ne pas aller au plus court : du fait de la nappe creuser un puits et l'équiper ? Avec un bon débit irrigation, goutte à goutte etc ...
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Pour le bassin réduire la profondeur et augmenter la surface V= S H ...
Pour de telles quantités d'eau, il ne faut pas de grands moyens, à la limite une pompe de machine à laver, ou de lave-vaisselle ferait l'affaire.
Disponibilité d'énergie électrique ?
Vous pouvez même installer un réservoir tampon ou ballon surélevé.

Pourquoi ne pas aller au plus court : du fait de la nappe creuser un puits et l'équiper ? Avec un bon débit irrigation, goutte à goutte etc ...
Non, pas d’énergie électrique disponible, la seule source d’énergie, c’est moi qui m’éreinte :wazaa:

Alors en deux points. Il y a justement deux puits (mal foutus et tout moches et même pas couverts, mais c’est une autre question :p ). J’en avais d’abord découvert un, mais il est rapidement tombé à sec, car pas assez profond, puis en explorant, j’ai fini par en découvrir un autre, plus profond (il était caché sous un arbre qui était tombé dessus). Donc j’en encore de l’eau, mais je ne sais pas si cet autre puits va tomber à sec aussi ou pas, et si oui, quand, alors je n’exclus pas entièrement l’idée de la réserve. Surtout qu’il y a plusieurs puits, que j’ai toujours vu à sec, peut‑être une autre cause de l’abandon du site. Malgré que j’ai découvert cet autre puits, j’ai justement pensé à une réserve surélevée pour l’arrosage, et c’est pour ça que je penses encore à une pompe, en plus qu’elle m’aiderait à moins me fatiguer à tirer des seaux d’eau sur pas loin de 3 ou 4 m de hauteur et à réduire la distance entre l’approvisionnement et le lieu arrosé.

En marge, ce n’est pas le sujet, mais c’est dingue à quel point la terre en surface est sèche alors qu’en profondeur c’est quasiment un lit de de terre imbibé d’eau comme de la boue.
 
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funambule1

Sur la corde vitale
Non, pas d’énergie électrique disponible, la seule source d’énergie, c’est moi qui m’éreinte :wazaa:

Alors en deux points. Il y a justement deux puits (mal foutus et tout moches et même pas couverts, mais c’est une autre question :p ). J’en avais d’abord découvert un, mais il est rapidement tombé à sec, car pas assez profond, puis en explorant, j’ai fini par en découvrir un autre, plus profond (il était caché sous un arbre qui était tombé dessus). Donc j’en encore de l’eau, mais je ne sais pas si cet autre puits va tomber à sec aussi ou pas, et si oui, quand, alors je n’exclus pas entièrement l’idée de la réserve. Surtout qu’il y a plusieurs puits, que j’ai toujours vu à sec, peut‑être une autre cause de l’abandon du site. Malgré que j’ai découvert cet autre puits, j’ai justement pensé à une réserve surélevée pour l’arrosage, et c’est pour ça que je penses encore à une pompe, en plus qu’elle m’aiderait à moins me fatiguer à tirer des seaux d’eau sur pas loin de 3 ou 4 m de hauteur et à réduire la distance entre l’approvisionnement et le lieu arrosé.

En marge, ce n’est pas le sujet, mais c’est dingue à quel point la terre en surface est sèche alors qu’en profondeur c’est quasiment un lit de de terre imbibé d’eau comme de la boue.

Possibilité de groupe électrogène, de pompe à moteur diesel ou gaz (ici au Maroc, comme le gaz est subventionné, beaucoup de gens trafiquent et transforment des moteurs essence en moteurs à gaz)
Pour les écolos pompes alimentées par batteries et panneaux solaires en vogue au Maroc pour les exploitations situées loin des réseaux et dont le coût de raccordement est élevé ou encore l'usage d'éoliennes dans le gharb.

J'ai un puits de diam 1,6 m et de profondeur 25 m, doté de deux galeries souterraines, équipé d'une pompe à turbine plate et moteur de 1,5 cv, posée sur des rails à 2 mètres du niveau haut de la nappe et qui délivre environ 8 m3/24 heures, qui s'assèche donc et se remplit à nouveau au cours de la nuit et de la journée suivante.

Des puits sont creusés et dès lors que l'on atteint de la roche imperméable sans trouver d'eau, on les abandonne pour chercher ailleurs à une profondeur plus grande, j'en avais un autre que j'ai remblayé.

Vous pouvez augmenter la capacité du puits en creusant des galeries souterraines (réserve au fond du puits et plus grande surface pour le ruissellement ou suintement de la roche aquifère) à condition de se trouver dans la roche sédimentaire (sinon risques d'effondrement et nécessité de soutènement )
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Possibilité de groupe électrogène, de pompe à moteur diesel ou gaz (ici au Maroc, comme le gaz est subventionné, beaucoup de gens trafiquent et transforment des moteurs essence en moteurs à gaz)
Pour les écolos pompes alimentées par batteries et panneaux solaires en vogue au Maroc pour les exploitations situées loin des réseaux et dont le coût de raccordement est élevé ou encore l'usage d'éoliennes dans le gharb.

J'ai un puits de diam 1,6 m et de profondeur 25 m, doté de deux galeries souterraines, équipé d'une pompe à turbine plate et moteur de 1,5 cv, posée sur des rails à 2 mètres du niveau haut de la nappe et qui délivre environ 8 m3/24 heures, qui s'assèche donc et se remplit à nouveau au cours de la nuit et de la journée suivante.
1.6 m de diamètre et 25 m de profondeur, ça doit être impressionnant et inquiétant d’être au bord :eek:. Je n’ai jamais vu un puits de cette taille.

En fait je suis dans le nord‑est de la france, mais merci pour les notes pour les gens au Maroc, ça peut servir.

Des puits sont creusés et dès lors que l'on atteint de la roche imperméable sans trouver d'eau, on les abandonne pour chercher ailleurs à une profondeur plus grande, j'en avais un autre que j'ai remblayé.

Vous pouvez augmenter la capacité du puits en creusant des galeries souterraines (réserve au fond du puits et plus grande surface pour le ruissellement ou suintement de la roche aquifère) à condition de se trouver dans la roche sédimentaire (sinon risques d'effondrement et nécessité de soutènement )
Je vois l’idée, une sorte de réserve souterraine. mais elle ne peut pas être applicable dans mon cas, les parois du puits sont en béton, seul le fond est ouvert (d’après un sondage), en plus ça doit être des travaux conséquents de creuser comme ça, sans parler de la sécurité.
 

funambule1

Sur la corde vitale
1.6 m de diamètre et 25 m de profondeur, ça doit être impressionnant et inquiétant d’être au bord :eek:. Je n’ai jamais vu un puits de cette taille.

En fait je suis dans le nord‑est de la france, mais merci pour les notes pour les gens au Maroc, ça peut servir.


Je vois l’idée, une sorte de réserve souterraine. mais elle ne peut pas être applicable dans mon cas, les parois du puits sont en béton, seul le fond est ouvert (d’après un sondage), en plus ça doit être des travaux conséquents de creuser comme ça, sans parler de la sécurité.

C'est un puits traditionnel, doté d'une margelle et d'un couvercle ventilé latéralement en tôle striée galvanisée, les diamètres, ici, vont généralement de 1,2 à 1,6.
Désormais les puits sont creusés à la sonde pour des diamètres max de 0.4 m et des profondeurs allant de 80 m à 600 m et dotés de pompes immergées.

Je suis descendu au fond du puits avec le puisatier au moins trois fois en 10 ans : problème de crépine bloquée ouverte et de purge, de presse-étoupe naze et de moteur grillé (pressostat défectueux). Une visite qui a permis de constater la propreté du fond de puits et l'absence de vases pouvant réduire la capacité de stockage. J'aurais souhaité augmenter la capacité car elle est insuffisante pour couvrir les besoins.

Des difficultés à respirer si l'on s'attarde plus de dix minutes et un compresseur d'air prévu en cas d' urgence.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
C’est apparemment pendant la cuisson, que la terre cuite devient rouge.

J’ai fait plusieurs fois fait un feu pour faire de la cendre. Après le feu, en ramassant la cendre, j’ai chaque fois remarqué des gros granulés friables rouge‑brique à l’endroit du feu, de la même couleur que la terre cuite, alors que la terre sous le feu n’était pas rouge.
 
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