Un agriculteur sur trois gagne moins de 350 euros par mois

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Reprends une exploitation agricole..
Déjà je suis loin d’en avoir les moyens, en plus ça ne m’intéresserait pas, les immenses mono‑cultures ne m’inspirent pas et même si je comprend leur utilité, les grosses machines agricoles c’est pas mon truc.

Ce qui me tenteraient le plus, ce serait 1 500 à 3 000 m² de cultures diversifiées et en partie sauvages, au milieu d’arbustes et de buissons, le tout entretenu avec du matériel simple.

Il pourrait y avoir plein de petites surfaces agricoles comme ça, sur des surfaces qui sont actuellement inutilisées.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Les intermédiaires se gavent et les producteurs vendent à perte...Cette situation est-elle causé par l’excès de cadre et de réglementations ou par un marché "libre" qui ne permet pas aux producteur d'avoir des rapports de forces suffisant pour pouvoir résister aux intermédiaires?
Parler des intermédiaires quand on veut taper sur la grande distribution, c’est maladroit, parce que la grande distribution n’est pas un intermédiaire. C’est aussi oublier que la grande distribution, elle paie des taxes, ses marges brutes ne sont pas ce qu’elle se met dans la poche. Et ce que la grande distribution se met dans la poche, c’est pour payer ses employés et d’autres frais, parce qu’une grande surface ce n’est pas la petite épicerie du quartier.

Les taxes que paie la grande distribution ne me semble pas à négliger, parce que les taxes que les communes espèrent en tirer, c’est ce qui leur a fait accepter l’implantation de grands centre commerciaux partout, même là où c’était insensé. Pour que les communes aient entretenu le phénomène, il fallait qu’elles espèrent que la pêche aux taxes serait bonne. Les grandes surfaces sont prises pour des « vache à lait » aussi (mais elles ont leurs moyens de chantage quand‑même, comme le chantage à l’emploi). C’est la faute à la grande distribution si les communes limitent les places de marché en surface et en temps ? Si elles favorisent les grandes surfaces au détriment des marchés, c’est la faute à qui ?

Pour finir, les producteurs négocient autant difficilement avec les consommateurs qu’avec les grandes surfaces. Quand le consommateur boude un prix qui lui semble trop élevé, il fait quoi le producteur ? Il fait plier le consommateur ? Non, il se plie au consommateur. Encore au moins quand la grande distribution abuse, il peut la dénoncer, mais dénoncer le consommateur, même pas en rêve, il a au contraire « l’obligation » de le flatter même quand il abuse …
 
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Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Bravo Hibou pour ce brillant plaidoyer pour la grande distribution! Tu m'as presque arraché une larme...
:D
Rappelle-moi les dividendes versés aux actionnaires de la grande distribution en 2017! Pas trop de suicides de ce côté-là.
Il faudrait comparer aux chiffre d’affaire cumulé des petits commerces.

Si un grande surface fait 10 000€ de chiffre d’affaire dans la journée, ça n’est pas plus intolérable que 10 petits commerces qui font 1 000€ de chiffre d’affaire chacun dans la même journée (des chiffres que j’invente, je n’ai pas idée des échelles réelles).

Rien que les boulangeries en france, c’est 11 milliards d’€ de chiffre d’affaire. Bouh, les méchants capitalistes ?

Puis si les grandes surfaces se portent encore bien (moins bien qu’avant d’ailleurs), c’est parce qu’elles ont la faveur des consommateurs, personne ne les menacent pour y aller. À une époque c’était même considéré comme chic d’aller y faire ses courses.

Je ne cherche pas à défendre les grandes surfaces en particulier, je n’y trouve même pas tout ce qu’il me faut, mais j’ai l’impression qu’elles sont attaquées sans toujours des bonnes raisons, plus pour leur aspect ou ce qu’elles symbolisent que pour autre chose, et aussi accusées à la place d’autres, entre autres, les consommateurs.
 
"Cash Investigation". Produits laitiers : où va l'argent du beurre ?
Par France 2 – France Télévisions
09/01/2018
Lait, beurre, fromages, yaourts : dans les supermarchés, les rayons dédiés aux produits laitiers comptent près de 4 000 références. Ce marché est évalué à 27 milliards d'euros par an en France. Les profits des géants du secteur atteignent des records, mais le nombre d'éleveurs français sur la paille n'a jamais été aussi important. En 2016, 10 000 producteurs de lait auraient mis la clé sous la porte quand beaucoup d’autres croulent sous les dettes. Quelle est la réalité de cette économie ?

https://mobile.francetvinfo.fr/repl...igation-du-mardi-16-janvier-2018_2553523.html
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Parler des intermédiaires quand on veut taper sur la grande distribution, c’est maladroit, parce que la grande distribution n’est pas un intermédiaire. C’est aussi oublier que la grande distribution, elle paie des taxes, ses marges brutes ne sont pas ce qu’elle se met dans la poche. Et ce que la grande distribution se met dans la poche, c’est pour payer ses employés et d’autres frais, parce qu’une grande surface ce n’est pas la petite épicerie du quartier.

Les taxes que paie la grande distribution ne me semble pas à négliger, parce que les taxes que les communes espèrent en tirer, c’est ce qui leur a fait accepter l’implantation de grands centre commerciaux partout, même là où c’était insensé. Pour que les communes aient entretenu le phénomène, il fallait qu’elles espèrent que la pêche aux taxes serait bonne. Les grandes surfaces sont prises pour des « vache à lait » aussi (mais elles ont leurs moyens de chantage quand‑même, comme le chantage à l’emploi). C’est la faute à la grande distribution si les communes limitent les places de marché en surface et en temps ? Si elles favorisent les grandes surfaces au détriment des marchés, c’est la faute à qui ?

Pour finir, les producteurs négocient autant difficilement avec les consommateurs qu’avec les grandes surfaces. Quand le consommateur boude un prix qui lui semble trop élevé, il fait quoi le producteur ? Il fait plier le consommateur ? Non, il se plie au consommateur. Encore au moins quand la grande distribution abuse, il peut la dénoncer, mais dénoncer le consommateur, même pas en rêve, il a au contraire « l’obligation » de le flatter même quand il abuse …
Salam Hibou,
Je ne veux pas m’étendre mais tu as tout faux.......les centrales d'achats sont des intermédiaires et sont responsables de la faillite de tous les petits commerces. qui font vivre nos quartiers.
La faute à l'ultra libéralisme/capitalisme, ou l'argent et le profit font la loi.

.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Il faudrait comparer aux chiffre d’affaire cumulé des petits commerces.

Si un grande surface fait 10 000€ de chiffre d’affaire dans la journée, ça n’est pas plus intolérable que 10 petits commerces qui font 1 000€ de chiffre d’affaire chacun dans la même journée (des chiffres que j’invente, je n’ai pas idée des échelles réelles).

Rien que les boulangeries en france, c’est 11 milliards d’€ de chiffre d’affaire. Bouh, les méchants capitalistes ?

Puis si les grandes surfaces se portent encore bien (moins bien qu’avant d’ailleurs), c’est parce qu’elles ont la faveur des consommateurs, personne ne les menacent pour y aller. À une époque c’était même considéré comme chic d’aller y faire ses courses.

Je ne cherche pas à défendre les grandes surfaces en particulier, je n’y trouve même pas tout ce qu’il me faut, mais j’ai l’impression qu’elles sont attaquées sans toujours des bonnes raisons, plus pour leur aspect ou ce qu’elles symbolisent que pour autre chose, et aussi accusées à la place d’autres, entre autres, les consommateurs.
Tu m'as donné mal à la tête :malade:
 
Pour info:
En France, 1 agriculteur sur 5 vend sa production de lait au géant de la filière Lactalis, accusé de sous-payer le litre de lait. Selon les syndicats agricoles, le prix moyen à l'achat d'une tonne de lait par Lactalis est de 256€, soit 10 à 30% de moins que les prix appliqués par la concurrence.
Lactalis, anciennement Besnier, est une entreprise française du secteur de l'agroalimentaire. Il s'agit du premier groupe laitier et fromager mondial.

https://www.i-boycott.org/campaigns/lactalis-remunerez-a-juste-titre-vos-fournisseurs-francais
 
On ne peut pas faire comme si il y avait une règle du jeu équitable , des producteurs , des intermédiaires et des distributeurs qui dans un cadre de libre concurence non faussée trouvait un juste équilibre pour chacun ...Et cerise sur le gâteau les consommateurs en bout de chaine accédant à des produits de qualité au meilleur prix ...
C'est pas ça la réalité !

Michel Peslier, vice-président du Tribunal de commerce dont dépend Lactalis est aussi un haut cadre de chez... Lactalis.

En France on dit le plus grand mal des prudhommes , qui seraient responsable de faillites , d’empêcher les entrepreneurs d'embaucher par peur...Du coup tous les prétextes sont bon pour leur faire la peau .
A coté de cela il y a les tribunaux de commerce qui font du grand n'importe quoi dans la plus grande opacité, qui gèrent les crises très mal des entreprises en difficultés qui finissent souvent en dépôt de bilan ...Mais de ce coté pas un politique n'osera y mettre son nez tant le "lobby" est puissant .
 
Dernière édition:
L'Assemblée nationale rejette l'amendement pour contraindre Lactalis à publier ses comptes

Jeudi 25 janvier, l'Assemblée n'a pas adopté l'amendement pour sanctionner plus sévèrement les groupes agroalimentaires, comme le géant du lait Lactalis, qui ne publient pas leurs comptes annuels, la majorité renvoyant le débat au prochain projet de loi sur l'agriculture.
L'amendement proposait de durcir les sanctions, prévues par la loi Sapin II, pour "les sociétés transformant des produits agricoles ou commercialisant des produits alimentaires manquant à leurs obligations en matière de dépôt de leurs comptes".
Avant la loi Sapin II, toute infraction à l'obligation de déposer ses comptes pouvait être sanctionnée d'une amende de 1.500 euros, portée à 3.000 euros en cas de récidive.
"Afin de mettre un terme à la non-communication récurrente de leurs comptes annuels par les sociétés Bigard (numéro un de la viande) et Lactalis", la loi Sapin II a prévu que le président de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires puisse "saisir le président du tribunal de commerce afin que ce dernier adresse à la société une injonction de le faire à bref délai sous astreinte". http://www.nouvelobs.com/en-direct/...e-assemblee-nationale-rejette-amendement.html



Ce qui est drôle dans le cas de Lactalis c'est que le Président du tribunal de Commerce dont cette entreprise dépend , l' honorable citoyen qui le préside bénévolement est un cadre de lactalis .
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
« Chaque jour en france, cinquante exploitations agricoles disparaissent ». Cette citation vient d’un reportage de Juin 2012, « La fin des petits paysans » par France 2. En cause, l’endettement et la pression à la baisse des prix. Dans le cas du héro du reportage, c’est malheureusement une directive Européenne qui l’a endetté, quoique lui était plus éleveur que agriculteur, mais il est quand‑même représentatif du monde agricole.

 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
même en coopérative, et cela depuis 1960, les producteurs de lait ne s'en sortent pas
en 1968 déjà, ils déversaient déjà leur lait sur les routes

mam
Le problème du lait vient de l’instauration des subventions qui ont placé le marché dans un monde imaginaire et chaque fois qu’il s’est heurté à la réalité — ce qui est arrivé périodiquement, ça a fait mal. Le problème est que les producteurs ont été piégés dans ce système, je ne crois même pas qu’ils aient eu le choix.

Maintenant, c’est fini je crois (sauf erreur, l’UE y a mis fin), mais ce problème n’est pas le seul, il y en a tout un empilement d’autres.
 
350 euros par mois ? est ce vrai ?

Salaire Agriculteur
Quel salaire et combien gagne un agriculteur ?
Pour les salariés, il tourne autour de 1600 euros bruts en moyenne par mois. Pour les chefs d’exploitation, cela dépend de leur activité, les situations étant très variées, mais leur salaire moyen est évalué à 2200 euros bruts par mois.

comme les soi disant suicides 1 SUR 3 ?
***
En 2018, ce revenu courant avant impôts a augmenté de 10,8 % par rapport à 2017. Cette année-là, le RCAI se situait à 27 435 euros par an en moyenne, soit 2 286 euros par mois, selon les chiffres fournis par le ministère de l'Agriculture. L'embellie est particulièrement visible lorsque les chiffres sont comparés à ceux de l'année 2016, année pendant laquelle le RCAI était de 18 293 euros par an. Plusieurs facteurs permettent d'expliquer l'amélioration notée en 2018, selon les chambres d'agriculture : hausse des prix des céréales et des volumes de vendange, baisse du nombre d'agriculteurs et « coup de frein » sur les charges, notamment.

lepoint.fr

LE FINANCEMENT
DU RÉGIME msa
Avec près de 32,5 milliards

d’euros (dont 82,5 %
de prestations sociales),
des dépenses stables au
régime agricole en 2018

ils sont aujourd'hui 640 000 pour 65 millions de Français
, soit 3 % de la population active

PAC
Les droits à paiement unique (aides découplées) qui actuellement[Quand ?] varient suivant le département et l'exploitation, en France, doivent converger, c'est-à-dire que l'éventail des DPU doit se resserrer, l'objectif étant d'atteindre une aide à l'hectare représentant 60 à 100 % de l'aide moyenne nationale en 2019[55],[56]. Actuellement[Quand ?] les DPU moyens sont compris entre 52 (Alpes-Maritimes) et 403 euros par hectare (Val-d'Oise), l'éventail-cible serait de 161 à 268 euros par hectare, la perte d'aide pour les fractions concernées par la convergence (paiement vert et DPB) ne pouvant excéder 30 % entre 2015 et 2019
WIKI

SMIC : Au 1er janvier 2019, son montant horaire brut est porté à 10,03 € (contre 9,88 €, soit + 1,5 % par rapport au 1er janvier 2018), ce qui correspond à un salaire brut mensuel de 1 521,22 €, sur la base de la durée légale de travail de 35 heures par semaine
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]
***
En 2018, ce revenu courant avant impôts a augmenté de 10,8 % par rapport à 2017. Cette année-là, le RCAI se situait à 27 435 euros par an en moyenne, soit 2 286 euros par mois, selon les chiffres fournis par le ministère de l'Agriculture. L'embellie est particulièrement visible lorsque les chiffres sont comparés à ceux de l'année 2016, année pendant laquelle le RCAI était de 18 293 euros par an. Plusieurs facteurs permettent d'expliquer l'amélioration notée en 2018, selon les chambres d'agriculture : hausse des prix des céréales et des volumes de vendange, baisse du nombre d'agriculteurs et « coup de frein » sur les charges, notamment.
[…]
C’est surtout ça, quand on sait qu’une cinquantaines d’exploitations agricoles disparaissent chaque jour en france. Si tu as écouté le documentaire que j’avais posté, le pauvre agriculteur en liquidation, qui témoigne, parle d’un monde de requins et d’agriculteurs qui lui avaient littéralement dit « on va te bouffer » (je ne sais pas s’ils sont nombreux comme ça ou pas).

Je n’appel pas ça une embelli. Si le salaire moyen augmente, c’est simplement parce que de plus en plus n’ont plus aucun salaire et donc disparaissent de la moyenne, ceux restant, prenant la part de ceux disparus (le monde de requins, comme il disait).
 
C’est surtout ça, quand on sait qu’une cinquantaines d’exploitations agricoles disparaissent chaque jour en france ?

Je n'y crois pas .
Départ retraite , fusion,rachat plutôt
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
C’est surtout ça, quand on sait qu’une cinquantaines d’exploitations agricoles disparaissent chaque jour en france ?

Je n'y crois pas .
Départ retraite , fusion,rachat plutôt
Fusion et rachat : bon grès ou mal‑grès ? S’il est vrai qu’un agriculteur sur trois gagne moins de 350 €/mois, il y a de quoi se poser la question.

Il ne faut pas sous‑estimer la pression à la baisse des prix et à la productivité, dans ce domaine. Ce qui fût jadis considéré comme une préoccupation essentielle et normale, et maintenant considérée comme une préoccupation des plus pauvres seulement. Le faible pourcentage des revenus consacrés à l’alimentation, qui était jadis une caractéristique des classes sociales privilégiées, des rentiers, et maintenant devenu une caractéristique répandue jusque dans la classe sociale moyenne inférieure. Ceci n’a put se faire qu’en pressant le citron au maximum : pression au rendement et au rognage des coûts pour répondre à une pression à la baisse des prix.
 
Fusion et rachat : bon grès ou mal‑grès ? S’il est vrai qu’un agriculteur sur trois gagne moins de 350 €/mois, il y a de quoi se poser la question.

Il ne faut pas sous‑estimer la pression à la baisse des prix et à la productivité, dans ce domaine. Ce qui fût jadis considéré comme une préoccupation essentielle et normale, et maintenant considérée comme une préoccupation des plus pauvres seulement. Le faible pourcentage des revenus consacrés à l’alimentation, qui était jadis une caractéristique des classes sociales privilégiées, des rentiers, et maintenant devenu une caractéristique répandue jusque dans la classe sociale moyenne inférieure. Ceci n’a put se faire qu’en pressant le citron au maximum : pression au rendement et au rognage des coûts pour répondre à une pression à la baisse des prix.

Surtout que la population des agriculteurs n'est pas homogène. Certains s'en sortent bien, même très bien, et d'autres pas du tout.

A cela, il faut rajouter les nouveaux défis du climat qui contribuent à creuser le trou de certains.

ils ne paient pas de loyer et ils mangent à leur faim, aliments du terroir et du bon pain surtout

Il y en a qui paient le crédit de l'achat de l'exploitation... Ils ne sont pas tous propriétaires stricto sensu.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Tu es sûr ? Qu’est‑ce qui te le fais dire ?

Mon père a fait toute sa carrière en usine avec des hommes qui étaient agriculteurs à côté
Mon mari idem qd il travaillait en usine il était en équipe avec des agriculteurs de la Bresse .....

Et souvent leurs femmes font double emploi aussi .
 
A

AncienMembre

Non connecté
ils ne paient pas de loyer et ils mangent à leur faim, aliments du terroir et du bon pain surtout

Toi t es a l ancienne ....du temps de mon grand père agriculteur oui ...il cultivait ses propres terres , avait son propre matériel , mangeait ses propres récoltes , ses bêtes etc il était quasi autonome ...

Maintenant ils ont besoin de tant de rendement qu ils louent les terres pour les cultiver ainsi que leur matériel ( où ils l achètent a plusieurs agriculteurs réunis en coopérative )
Tu connais le prix des moissonneuse batteuse ?

En plus ils sont souvent en mono culture , pas diversifies , ils ne mangent plus a partir de leur travail d agriculteur....ils vont ds les grandes surfaces comme les autres
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Mon père a fait toute sa carrière en usine avec des hommes qui étaient agriculteurs à côté
Mon mari idem qd il travaillait en usine il était en équipe avec des agriculteurs de la Bresse .....

Et souvent leurs femmes font double emploi aussi .
Ils sont agriculteurs dans le sens où ils vendent une bonne partie de leur récolte ? Si oui, alors je n’aurais pas imaginé que ça laisse le temps de faire autre chose à côté.
 
A

AncienMembre

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Ils sont agriculteurs dans le sens où ils vendent une bonne partie de leur récolte ? Si oui, alors je n’aurais pas imaginé que ça laisse le temps de faire autre chose à côté.

Bien sûr oui ....ces personnes ont un rythme de vie de folie c est sur ...
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Dans l’agriculture en france au moins, les charges de mécanisation, représentent 27 % du total des charges de fonctionnement. Les équipements modernes coûtent tellement chers, qu’ils ne peuvent le plus souvent être financés que par des coopératives, dont la CUMA est un exemple. En parallèle, la location du matériel se répand de plus en plus, mais la location coûte chère aussi, par exemple 400 €/jours pour un strip‑till, une sorte de variante de la charrue qui retourne peu le sol.

Les frais de mécanisation ne font qu’augmenter depuis la révolution agricole des années 1950.
 
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