http://www.leparisien.fr/essonne-91/une-adolescente-tuee-par-un-chauffard-26-10-2010-1123827.php
Une jeune fille de 15 ans a été fauchée dimanche à Saint-Chéron par un automobiliste tunisien qui roulait sans permis et drogué.Une autre victime est à lhôpital.
Lhomme roulait sans permis valable, sous leffet de stupéfiants, dans une voiture qui nétait pas assurée. Tunisien en situation irrégulière, il était arrivé en France il y a un mois et séjournait chez son père, à Saint-Chéron. Il devrait être déféré aujourdhui au parquet, qui sapprête à ouvrir une information judiciaire.
« Nous aurions voulu faire tellement plus » Les larmes aux yeux, Muriel contemple les barrières en fer qui barrent le trottoir de la rue Aristide-Briand, à Saint-Chéron. Cest là que sest déroulé, dimanche vers 18 heures, un terrible accident. Un homme de 23 ans a perdu le contrôle de sa Twingo et percuté deux adolescentes qui marchaient sur le trottoir.
Amélie, 15 ans, la fille dun gendarme de la commune, est décédée sur place. Son amie Pauline a été transférée dans un état grave à lhôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Hier, son pronostic vital nétait plus engagé. Le chauffard était toujours en garde à vue hier soir.
La vitesse également en cause
« Jai entendu un terrible bruit, raconte Muriel, qui habite à quelques mètres seulement. Quand jai vu la scène, je me suis précipitée. » Son mari, pompier, a tenté de ranimer Amélie. Muriel sest occupée de la jeune fille blessée. « Je lui ai tenu la main, essayé de la rassurer, poursuit-elle. Un ami, formateur au Samu, est passé et nous a aidés à lui installer une minerve. »
Avec son fils Wilfried, un ami des victimes, Muriel est venue, hier soir, déposer un bouquet. Au milieu des débris de laccident, des anonymes avaient déjà déposé des fleurs et un chapelet. Et quelques amis sétaient rassemblés silencieusement sur place.
Mais hier soir, parmi les adultes, la colère commençait à lemporter sur lémotion. Dans cette rue très passante et pentue, les riverains font le compte des accidents. Et ils sont unanimes : il faut y casser la vitesse. « On demande à la mairie de mettre un stop ou un feu mais il ne se passe rien! » sagace ainsi une voisine. « Ce nest pas si simple, réagit Jocelyne Guidez, maire de la ville, et, dans ce cas précis, cela naurait rien changé. Il faut surtout appeler les conducteurs au civisme. »
Une jeune fille de 15 ans a été fauchée dimanche à Saint-Chéron par un automobiliste tunisien qui roulait sans permis et drogué.Une autre victime est à lhôpital.
Lhomme roulait sans permis valable, sous leffet de stupéfiants, dans une voiture qui nétait pas assurée. Tunisien en situation irrégulière, il était arrivé en France il y a un mois et séjournait chez son père, à Saint-Chéron. Il devrait être déféré aujourdhui au parquet, qui sapprête à ouvrir une information judiciaire.
« Nous aurions voulu faire tellement plus » Les larmes aux yeux, Muriel contemple les barrières en fer qui barrent le trottoir de la rue Aristide-Briand, à Saint-Chéron. Cest là que sest déroulé, dimanche vers 18 heures, un terrible accident. Un homme de 23 ans a perdu le contrôle de sa Twingo et percuté deux adolescentes qui marchaient sur le trottoir.
Amélie, 15 ans, la fille dun gendarme de la commune, est décédée sur place. Son amie Pauline a été transférée dans un état grave à lhôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Hier, son pronostic vital nétait plus engagé. Le chauffard était toujours en garde à vue hier soir.
La vitesse également en cause
« Jai entendu un terrible bruit, raconte Muriel, qui habite à quelques mètres seulement. Quand jai vu la scène, je me suis précipitée. » Son mari, pompier, a tenté de ranimer Amélie. Muriel sest occupée de la jeune fille blessée. « Je lui ai tenu la main, essayé de la rassurer, poursuit-elle. Un ami, formateur au Samu, est passé et nous a aidés à lui installer une minerve. »
Avec son fils Wilfried, un ami des victimes, Muriel est venue, hier soir, déposer un bouquet. Au milieu des débris de laccident, des anonymes avaient déjà déposé des fleurs et un chapelet. Et quelques amis sétaient rassemblés silencieusement sur place.
Mais hier soir, parmi les adultes, la colère commençait à lemporter sur lémotion. Dans cette rue très passante et pentue, les riverains font le compte des accidents. Et ils sont unanimes : il faut y casser la vitesse. « On demande à la mairie de mettre un stop ou un feu mais il ne se passe rien! » sagace ainsi une voisine. « Ce nest pas si simple, réagit Jocelyne Guidez, maire de la ville, et, dans ce cas précis, cela naurait rien changé. Il faut surtout appeler les conducteurs au civisme. »