amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Un imam fassi à été interdit de prêche pour avoir critiqué Mawazine. Une limite à la liberté d'expression ou une juste sanction?
Daprès le quotidien Attajdid, journal du mouvement islamiste Unicité et réforme, un imam a été interdit de prêche à Fès. Il sagit de Mohamed Khamlichi à qui le secrétaire général du ministère de Habous et des Affaires islamiques a adressé la décision dinterdiction jeudi 13 mai, toujours daprès Attajdid.
Les griefs retenus contre lui ? Avoir vigoureusement critiqué le festival Mawazine, et notamment la présence dartistes « dénudés » selon lui (faisant référence à Jessie J et son fameux short). Selon limam cité par Attajdid, la décision dinterdiction « est un honneur pour lui devant Dieu ».
Le prêche du vendredi est contrôlé par le ministère des affaires islamiques qui a publié un guide où il limite les sujets sur lesquels peuvent intervenir les imams. Pour certains, il sagit dune limitation à la liberté dexpression, tandis que pour dautres il sagit dune mesure pour éviter déventuels débordements.
Contacté par H24info, Ahmed Taoufik, ministre des Habous et des Affaires islamiques, refuse dévoquer des cas particuliers mais il nous explique la position de son ministère. « Le discours du vendredi obéît à une certaine forme établit par la sunna du prophète. Le guide de limam précise tout cela. Si limam évoque des sujets généraux, des principes ou des règles religieuses, cest sa mission. Mais il ne peut fustiger une personne ou un événement en particulier. Sil sort de cette règle, alors des sanctions simposent en vertu du règlement ».
Source :H24inffo.ma
Daprès le quotidien Attajdid, journal du mouvement islamiste Unicité et réforme, un imam a été interdit de prêche à Fès. Il sagit de Mohamed Khamlichi à qui le secrétaire général du ministère de Habous et des Affaires islamiques a adressé la décision dinterdiction jeudi 13 mai, toujours daprès Attajdid.
Les griefs retenus contre lui ? Avoir vigoureusement critiqué le festival Mawazine, et notamment la présence dartistes « dénudés » selon lui (faisant référence à Jessie J et son fameux short). Selon limam cité par Attajdid, la décision dinterdiction « est un honneur pour lui devant Dieu ».
Le prêche du vendredi est contrôlé par le ministère des affaires islamiques qui a publié un guide où il limite les sujets sur lesquels peuvent intervenir les imams. Pour certains, il sagit dune limitation à la liberté dexpression, tandis que pour dautres il sagit dune mesure pour éviter déventuels débordements.
Contacté par H24info, Ahmed Taoufik, ministre des Habous et des Affaires islamiques, refuse dévoquer des cas particuliers mais il nous explique la position de son ministère. « Le discours du vendredi obéît à une certaine forme établit par la sunna du prophète. Le guide de limam précise tout cela. Si limam évoque des sujets généraux, des principes ou des règles religieuses, cest sa mission. Mais il ne peut fustiger une personne ou un événement en particulier. Sil sort de cette règle, alors des sanctions simposent en vertu du règlement ».
Source :H24inffo.ma