Tout le monde était au courant , le père l’avait signalé à l’école , il était exempté de sport , souvent absent car à l’hôpital ( lu dans interview du père ) .Et 20 minutes entre le malaise et l’intervention ce n’est pas énorme , déjà rien que le temps de le signaler de donner tous les signes vitaux , les conditions dans lesquelles c’est arrivé tu passe 5 minutes ( je l’ai vécu avec mon père) après le gars au bout du fil il check les ambulances et leur lieu d’intervention , regarde les priorités, même l’âge des patients , après le temps qu’elle remballe d’un lieu d’accident ou autre et qu’elle se rende sur les lieux , si en plus la circulation est dense .Dans ces situations de stress tu te sent démuni , quand ils sont arrivés sur les lieux je leur ai dis que ça fait une heure que je les ai appelé un peu en colère ( et une fois que la situation était stabilisé ) ils m’ont montré le registre , heure d’appel et d’arrivée sur les lieux : il s’était passé exactement 18 minutes et qu’ils étaient sur une intervention mineure avant .J’ai fais une formation de secouriste du travail , je sais faire un massage cardiaque, mais si j’avais secourus ce jeune homme et si au moment de dégager ses voies respiratoires j’aurais vu la boule du pacemaker et si en plus il ventile encore , je ne saurais pas si j’aurais pris le risque de pratiquer un massage cardiaque , déjà avec un défibrillateur tu n’interviens pas comme ça sur un arrêt cardiaque avec une personne portant un pacemaker.