Un médecin refuse d'ausculter un patient car... musulman !
La sortie du Ministre de l'Intérieur sur une éventuelle interdiction des signes religieux portés par les usagers du service public, y compris à l'hôpital, risque de conforter certains médecins dans leurs pratiques illégales de ne pas ausculter les patients musulmans.
Paris - le 25 mars 2011
Un nouveau signalement relatif aux pratiques discriminantes au sein du corps médical est parvenu cette semaine au Collectif Contre lislamophobie en France.
Un médecin exerçant dans le Val de Marne a refusé dausculter un homme du fait de son appartenance religieuse qui se voyait trop à son goût.
Arrivé à lheure et bien reçu par la secrétaire, le jeune homme remplit le dossier en attendant dêtre reçu par le médecin.
Dès quil entre dans le cabinet de ce dernier, plusieurs remarques humiliantes se succèdent sur sa tenue (qamis) et sa barbe.
Le jeune homme de confession musulmane, ne souhaite pas envenimer une situation quil ne comprend pas et demande si la tenue dérange au point de ne pas être ausculté.
Un cinglant « oui » du praticien, le poussera à partir sans délai.
Le C.C.I.F, contacté par cette victime de la surenchère islamophobe, qui pousse même les personnes qui ont fait serment de soigner tous les êtres humains, sans distinction aucune, à enfreindre la loi, va saisir le Conseil de lOrdre des Médecins afin que des sanctions exemplaires soient prises.
Une plainte a dores et déjà été déposée par la victime à laquelle ne manquera pas de se joindre le CCIF.
Pasteur disait : "Je ne te demande ni ta race, ni ta religion, ni tes origines, mais quelle est ta souffrance".
Nous constatons depuis le débat qui a donné lieu à la loi liberticide sur le port du voile intégral, une explosion de lislamophobie dans toutes les sphères de la société.
Le corps médical est loin dêtre épargné car plusieurs plaintes nous sont parvenues, dénonçant des pratiques inadmissibles qui peuvent mettre en danger la vie humaine.
Tout cela du fait de la religion des patients.
Les sorties irresponsables de M. Guéant ne vont pas manquer daccentuer cette spirale de lhostilité et de la haine envers les musulmans.
Une nouvelle fois, les multiples débats autour de lIslam, amènent les conséquences dramatiques sur lesquelles nous alertons depuis trop longtemps.
Le président de la République, le gouvernement ignorent superbement ces victimes depuis des années.
Pire, ils attisent le climat islamophobe ambiant, et certains membres de ce gouvernement nhésitent pas, sciemment ou insidieusement, à les désigner à la vindicte populaire.
Ils auront tôt ou tard, eux qui piétinent des principes et des droits acquis au prix du sang, à répondre de leurs actes. Si la justice nen est pas le maître duvre, ce sera lhistoire.
Quant à vous musulmans, debout ! Il est temps dexister, de relever la tête, de recouvrer votre dignité, dextirper de vous ce complexe qui vous interdit de dénoncer tous les méfaits dont vous êtes victimes.
Pour cela, outre vos ressources spirituelles, deux voies soffrent à vous : la saisine de la justice et la sanction de lurne. Saisissez-vous-en ! Tous vos adversaires, en vous voyant devenir une force électorale, réfléchiront par deux fois avant de vous fustiger comme cest pour lheure le cas.
Collectif Contre l'islamophobie en France
http://www.islamophobie.net/art_read.php?ai=566
La sortie du Ministre de l'Intérieur sur une éventuelle interdiction des signes religieux portés par les usagers du service public, y compris à l'hôpital, risque de conforter certains médecins dans leurs pratiques illégales de ne pas ausculter les patients musulmans.
Paris - le 25 mars 2011
Un nouveau signalement relatif aux pratiques discriminantes au sein du corps médical est parvenu cette semaine au Collectif Contre lislamophobie en France.
Un médecin exerçant dans le Val de Marne a refusé dausculter un homme du fait de son appartenance religieuse qui se voyait trop à son goût.
Arrivé à lheure et bien reçu par la secrétaire, le jeune homme remplit le dossier en attendant dêtre reçu par le médecin.
Dès quil entre dans le cabinet de ce dernier, plusieurs remarques humiliantes se succèdent sur sa tenue (qamis) et sa barbe.
Le jeune homme de confession musulmane, ne souhaite pas envenimer une situation quil ne comprend pas et demande si la tenue dérange au point de ne pas être ausculté.
Un cinglant « oui » du praticien, le poussera à partir sans délai.
Le C.C.I.F, contacté par cette victime de la surenchère islamophobe, qui pousse même les personnes qui ont fait serment de soigner tous les êtres humains, sans distinction aucune, à enfreindre la loi, va saisir le Conseil de lOrdre des Médecins afin que des sanctions exemplaires soient prises.
Une plainte a dores et déjà été déposée par la victime à laquelle ne manquera pas de se joindre le CCIF.
Pasteur disait : "Je ne te demande ni ta race, ni ta religion, ni tes origines, mais quelle est ta souffrance".
Nous constatons depuis le débat qui a donné lieu à la loi liberticide sur le port du voile intégral, une explosion de lislamophobie dans toutes les sphères de la société.
Le corps médical est loin dêtre épargné car plusieurs plaintes nous sont parvenues, dénonçant des pratiques inadmissibles qui peuvent mettre en danger la vie humaine.
Tout cela du fait de la religion des patients.
Les sorties irresponsables de M. Guéant ne vont pas manquer daccentuer cette spirale de lhostilité et de la haine envers les musulmans.
Une nouvelle fois, les multiples débats autour de lIslam, amènent les conséquences dramatiques sur lesquelles nous alertons depuis trop longtemps.
Le président de la République, le gouvernement ignorent superbement ces victimes depuis des années.
Pire, ils attisent le climat islamophobe ambiant, et certains membres de ce gouvernement nhésitent pas, sciemment ou insidieusement, à les désigner à la vindicte populaire.
Ils auront tôt ou tard, eux qui piétinent des principes et des droits acquis au prix du sang, à répondre de leurs actes. Si la justice nen est pas le maître duvre, ce sera lhistoire.
Quant à vous musulmans, debout ! Il est temps dexister, de relever la tête, de recouvrer votre dignité, dextirper de vous ce complexe qui vous interdit de dénoncer tous les méfaits dont vous êtes victimes.
Pour cela, outre vos ressources spirituelles, deux voies soffrent à vous : la saisine de la justice et la sanction de lurne. Saisissez-vous-en ! Tous vos adversaires, en vous voyant devenir une force électorale, réfléchiront par deux fois avant de vous fustiger comme cest pour lheure le cas.
Collectif Contre l'islamophobie en France
http://www.islamophobie.net/art_read.php?ai=566