Un texte de kant sur dieu et la morale

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Ebion

Contre les crimes de guerre
VIB
Bonjour :timide:

Voici ce qu'on lit dans la Critique de la raison pratique de Kant :

"""
Les idées de Dieu et de l'immortalité ne sont cependant pas les conditions de la loi morale, mais des conditions de l'objet nécessaire d'une volonté déterminée par cette loi, c'est-à-dire du simple usage pratique de notre raison pure; aussi ne pouvons-nous affirmer connaître et pénétrer, je ne veux pas simplement dire la réalité-effective de ces idées, mais aussi même ne serait-ce que leur possibilité. Mais elles sont toutefois les conditions de l'application de la volonté moralement déterminée à son objet qui lui est donné a priori (le souverain Bien). C'est pourquoi on peut et il faut admettre leur possibilité sous ce rapport pratique, sans pour autant théoriquement la connaître et la pénétrer."""

Êtes-vous d'accord?
Vos avis svp.

@Drianke au diesel, je regarde dans ta direction. :sournois:
@KINGjulian et @mooooaaaa et @Lilyla et @Hibou57 : même remarque!
 
Bonjour :timide:

Voici ce qu'on lit dans la Critique de la raison pratique de Kant :

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Les idées de Dieu et de l'immortalité ne sont cependant pas les conditions de la loi morale, mais des conditions de l'objet nécessaire d'une volonté déterminée par cette loi, c'est-à-dire du simple usage pratique de notre raison pure; aussi ne pouvons-nous affirmer connaître et pénétrer, je ne veux pas simplement dire la réalité-effective de ces idées, mais aussi même ne serait-ce que leur possibilité. Mais elles sont toutefois les conditions de l'application de la volonté moralement déterminée à son objet qui lui est donné a priori (le souverain Bien). C'est pourquoi on peut et il faut admettre leur possibilité sous ce rapport pratique, sans pour autant théoriquement la connaître et la pénétrer."""

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@Drianke au diesel, je regarde dans ta direction.
@KINGjulian et @mooooaaaa et @Lilyla et @Hibou57 : même remarque!

en français plus basique ça veut dire quoi
:desole:
 
en français plus basique ça veut dire quoi
:desole:

Ça veut dire qu'on a pas besoin de croire en Dieu et en l'immortalité pour connaître son devoir, pour connaître le contenu de la loi morale. Par contre, comme le devoir nous demande de rechercher le bien suprême (Kant dit plus loin que ce bien suprême, c'est l'harmonie ou accord entre la vertu et le bonheur), il faut admettre les conditions qui rendent possible ce bien suprême, qui sont justement Dieu et l'immortalité. Car seul un Dieu peut rétablir la balance de la justice, ce monde terrestre étant injuste par essence. Et seule l'immortalité peut nous permettre de progresser indéfiniment vers ce bien suprême.
 
Ça veut dire qu'on a pas besoin de croire en Dieu et en l'immortalité pour connaître son devoir, pour connaître le contenu de la loi morale. Par contre, comme le devoir nous demande de rechercher le bien suprême (Kant dit plus loin que ce bien suprême, c'est l'harmonie ou accord entre la vertu et le bonheur), il faut admettre les conditions qui rendent possible ce bien suprême, qui sont justement Dieu et l'immortalité. Car seul un Dieu peut rétablir la balance de la justice, ce monde terrestre étant injuste par essence. Et seule l'immortalité peut nous permettre de progresser indéfiniment vers ce bien suprême.

d'accord:timide:
 
Bonjour :timide:

Voici ce qu'on lit dans la Critique de la raison pratique de Kant :

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Les idées de Dieu et de l'immortalité ne sont cependant pas les conditions de la loi morale, mais des conditions de l'objet nécessaire d'une volonté déterminée par cette loi, c'est-à-dire du simple usage pratique de notre raison pure; aussi ne pouvons-nous affirmer connaître et pénétrer, je ne veux pas simplement dire la réalité-effective de ces idées, mais aussi même ne serait-ce que leur possibilité. Mais elles sont toutefois les conditions de l'application de la volonté moralement déterminée à son objet qui lui est donné a priori (le souverain Bien). C'est pourquoi on peut et il faut admettre leur possibilité sous ce rapport pratique, sans pour autant théoriquement la connaître et la pénétrer."""

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@Drianke au diesel, je regarde dans ta direction. :sournois:
@KINGjulian et @mooooaaaa et @Lilyla et @Hibou57 : même remarque!

:claque::claque::claque:
Toujours rien comprit....
 
Bonjour :timide:

Voici ce qu'on lit dans la Critique de la raison pratique de Kant :

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Les idées de Dieu et de l'immortalité ne sont cependant pas les conditions de la loi morale, mais des conditions de l'objet nécessaire d'une volonté déterminée par cette loi, c'est-à-dire du simple usage pratique de notre raison pure; aussi ne pouvons-nous affirmer connaître et pénétrer, je ne veux pas simplement dire la réalité-effective de ces idées, mais aussi même ne serait-ce que leur possibilité. Mais elles sont toutefois les conditions de l'application de la volonté moralement déterminée à son objet qui lui est donné a priori (le souverain Bien). C'est pourquoi on peut et il faut admettre leur possibilité sous ce rapport pratique, sans pour autant théoriquement la connaître et la pénétrer."""

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@Drianke au diesel, je regarde dans ta direction. :sournois:
@KINGjulian et @mooooaaaa et @Lilyla et @Hibou57 : même remarque!
la prochaine fois quand tu ouvre un poste laisse le ouvert a tous le monde ne fixe pas les participants c'est un foeum ici ce n'est pas un salon privé
 
Bonjour :timide:

Voici ce qu'on lit dans la Critique de la raison pratique de Kant :

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Les idées de Dieu et de l'immortalité ne sont cependant pas les conditions de la loi morale, mais des conditions de l'objet nécessaire d'une volonté déterminée par cette loi, c'est-à-dire du simple usage pratique de notre raison pure; aussi ne pouvons-nous affirmer connaître et pénétrer, je ne veux pas simplement dire la réalité-effective de ces idées, mais aussi même ne serait-ce que leur possibilité. Mais elles sont toutefois les conditions de l'application de la volonté moralement déterminée à son objet qui lui est donné a priori (le souverain Bien). C'est pourquoi on peut et il faut admettre leur possibilité sous ce rapport pratique, sans pour autant théoriquement la connaître et la pénétrer."""

Êtes-vous d'accord?
Vos avis svp.

@Drianke au diesel, je regarde dans ta direction. :sournois:
@KINGjulian et @mooooaaaa et @Lilyla et @Hibou57 : même remarque!
Salam broken,
Vous pouvez répéter la question ^^
 
Bonjour :timide:

Voici ce qu'on lit dans la Critique de la raison pratique de Kant :

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Les idées de Dieu et de l'immortalité ne sont cependant pas les conditions de la loi morale, mais des conditions de l'objet nécessaire d'une volonté déterminée par cette loi, c'est-à-dire du simple usage pratique de notre raison pure; aussi ne pouvons-nous affirmer connaître et pénétrer, je ne veux pas simplement dire la réalité-effective de ces idées, mais aussi même ne serait-ce que leur possibilité. Mais elles sont toutefois les conditions de l'application de la volonté moralement déterminée à son objet qui lui est donné a priori (le souverain Bien). C'est pourquoi on peut et il faut admettre leur possibilité sous ce rapport pratique, sans pour autant théoriquement la connaître et la pénétrer."""

Êtes-vous d'accord?
Vos avis svp.

@Drianke au diesel, je regarde dans ta direction.
@KINGjulian et @mooooaaaa et @Lilyla et @Hibou57 : même remarque!
ebionette :rolleyes:
 
"la vraie morale se moque de la morale" Pascal
la morale de l'esprit se moque de la morale des règles et des codes

Pas d'accord.

Il est vrai que les individus très avancés en sainteté et en sagesse n'ont plus à se préoccuper d'être en règle avec les codes de lois, parce qu'ils font spontanément et volontiers leur devoir.

Mais ceux-là sont au-delà des règles et non pas en-deçà. Je veux dire qu'ils ne seraient pas autorisés à les transgresser, pas plus que des individus moins avancés.

Les règles, c'est comme les tuteurs dont ont besoin certains arbres pour pousser droit. Les bons arbres poussent droit sans tuteur.

Mais cet exemple est limité, parce qu'en réalité, c'est la grande majorité des individus qui ont besoin d'être encadrés par des règles.

Et il ne faut surtout pas se croire soi-même spirituellement évolué et avancé au point de ne plus se soucier des règles. Cela serait trop facilement une excuse à l'égoïsme.

Les règles fournissent des points de repères au-dessous desquels il ne faut pas retomber. La morale ne se réduit pas à cela. Mais il reste qu'on n'a pas à contourner les règles.
 
Si vous avez mal à la tête à lire quelques lignes relativement faciles de Kant, imaginez lire les quelque 200 pages de la Critique de la raison pratique!

Pour ceux qui veulent un texte légèrement plus facile de Kant, et qui en plus est très court, lisez "Fondements de la métaphysique des mœurs".

Mais bon, perso j'ai jamais pu avaler la Critique de la raison pure, son livre principal. C'est trop sublime pour moi. :(
 
Pas d'accord.

Il est vrai que les individus très avancés en sainteté et en sagesse n'ont plus à se préoccuper d'être en règle avec les codes de lois, parce qu'ils font spontanément et volontiers leur devoir.

Mais ceux-là sont au-delà des règles et non pas en-deçà. Je veux dire qu'ils ne seraient pas autorisés à les transgresser, pas plus que des individus moins avancés.

Les règles, c'est comme les tuteurs dont ont besoin certains arbres pour pousser droit. Les bons arbres poussent droit sans tuteur.

Mais cet exemple est limité, parce qu'en réalité, c'est la grande majorité des individus qui ont besoin d'être encadrés par des règles.

Et il ne faut surtout pas se croire soi-même spirituellement évolué et avancé au point de ne plus se soucier des règles. Cela serait trop facilement une excuse à l'égoïsme.

Les règles fournissent des points de repères au-dessous desquels il ne faut pas retomber. La morale ne se réduit pas à cela. Mais il reste qu'on n'a pas à contourner les règles.
pas d'accord moi aussi, mais pas avec toi, Pascal a tort comme tu dis, on a établit des régles pour pouvoir vivre en société mais il a aussi un peu raison car des fois la morale de l'esprit peut depasser des régles de morale pré-établies
 
La Critique de la raison pratique, c'est DUR! :pleurs:

C'est pas les idées elles-mêmes qui sont dures à comprendre, mais bien la lourdeur et l'aridité du style. :(
 
Ouf!!!!!!!! J'ai terminé ce monstre qu'est la Critique de la raison pratique. :D

J'aurais pu exposer les mêmes idées en un tiers de la longueur, et avec un style bien plus clair. Mais Kant, c'est Kant. :rolleyes:
 
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