marocainprtoujr
In each of us there is a little of all of us.
Pour une Catalogne indépendante ! 
"Pour accélérer le processus de sécession, il est fondamental que le monde entier comprenne et voie que la Catalogne souhaite être indépendante", note Xavi Puig, un Catalan de 38 ans qui a fait 275 km avec sa femme enceinte de 7 mois et son fils de 4 ans depuis Torello, au nord, pour se rendre à Alcanar, la dernière ville du sud avant la Communauté valencienne.
La manifestation organisée pour la Diada, la fête de la Catalogne, se veut une nouvelle démonstration de force des indépendantistes, après celle de 2012 qui avait rassemblé près d'un million de personnes à Barcelone. L'Assemblée nationale catalane (ANC), puissante association en faveur de l'indépendance, a cette fois décidé de prendre exemple sur la "voie balte", une grande chaîne humaine de 600 km qui avait rassemblé près de 2 millions d'Estoniens, de Lettons et de Lituaniens réclamant leur séparation de l'URSS en août 1989. "Nous espérons que le résultat sera aussi positif pour nous", affirme Jaume Marfany, vice-président de l'ANC, qui ne craint pas de comparer le joug soviétique au système espagnol décentralisé.
LA CRISE, CARBURANT DE L'INDÉPENDANTISME
Forts de l'expérience de 2012, qui avait conduit Artur Mas à convoquer des élections anticipées et à annoncer un référendum d'autodétermination en 2014, les indépendantistes sont convaincus qu'en sortant massivement dans la rue, ils vaincront les dernières réticences du président du gouvernement catalan. "Nous avons appris l'an dernier que quand on veut, on peut : les politiques nous écoutent et agissent en conséquence", résume Cristina Gutierrez, une militante.
Si le gouvernement central s'oppose à donner un cadre légal à la consultation de 2014, M. Mas a prévenu qu'il convoquerait en 2016 des élections régionales à valeur de plébiscite sur la sécession. "Trop tard", répondent les indépendantistes. "La Catalogne ne peut tenir davantage, elle est arrivée à une limite, économiquement", insiste M. Marfany, reprenant l'argument selon lequel l'Espagne pille les ressources de la Catalogne.
Mais le risque est surtout de voir le mouvement s'essouffler. Surtout si la reprise économique se confirme. Comme en convient le député de la Gauche républicaine indépendantiste catalane (ERC) Alfred Bosch, "la crise n'est pas le moteur de l'indépendantisme, mais elle en est un puissant carburant". Selon le Centre d'étude d'opinion catalan, 47 % des Catalans sont favorables à l'indépendance, contre moins de 25 % il y a trois ans.
Lire la suite sur :
http://www.lemonde.fr/international...-une-catalogne-independante_3475443_3210.html
"Pour accélérer le processus de sécession, il est fondamental que le monde entier comprenne et voie que la Catalogne souhaite être indépendante", note Xavi Puig, un Catalan de 38 ans qui a fait 275 km avec sa femme enceinte de 7 mois et son fils de 4 ans depuis Torello, au nord, pour se rendre à Alcanar, la dernière ville du sud avant la Communauté valencienne.
La manifestation organisée pour la Diada, la fête de la Catalogne, se veut une nouvelle démonstration de force des indépendantistes, après celle de 2012 qui avait rassemblé près d'un million de personnes à Barcelone. L'Assemblée nationale catalane (ANC), puissante association en faveur de l'indépendance, a cette fois décidé de prendre exemple sur la "voie balte", une grande chaîne humaine de 600 km qui avait rassemblé près de 2 millions d'Estoniens, de Lettons et de Lituaniens réclamant leur séparation de l'URSS en août 1989. "Nous espérons que le résultat sera aussi positif pour nous", affirme Jaume Marfany, vice-président de l'ANC, qui ne craint pas de comparer le joug soviétique au système espagnol décentralisé.
LA CRISE, CARBURANT DE L'INDÉPENDANTISME
Forts de l'expérience de 2012, qui avait conduit Artur Mas à convoquer des élections anticipées et à annoncer un référendum d'autodétermination en 2014, les indépendantistes sont convaincus qu'en sortant massivement dans la rue, ils vaincront les dernières réticences du président du gouvernement catalan. "Nous avons appris l'an dernier que quand on veut, on peut : les politiques nous écoutent et agissent en conséquence", résume Cristina Gutierrez, une militante.
Si le gouvernement central s'oppose à donner un cadre légal à la consultation de 2014, M. Mas a prévenu qu'il convoquerait en 2016 des élections régionales à valeur de plébiscite sur la sécession. "Trop tard", répondent les indépendantistes. "La Catalogne ne peut tenir davantage, elle est arrivée à une limite, économiquement", insiste M. Marfany, reprenant l'argument selon lequel l'Espagne pille les ressources de la Catalogne.
Mais le risque est surtout de voir le mouvement s'essouffler. Surtout si la reprise économique se confirme. Comme en convient le député de la Gauche républicaine indépendantiste catalane (ERC) Alfred Bosch, "la crise n'est pas le moteur de l'indépendantisme, mais elle en est un puissant carburant". Selon le Centre d'étude d'opinion catalan, 47 % des Catalans sont favorables à l'indépendance, contre moins de 25 % il y a trois ans.
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