Utiliser de la cire au lieu de paraffine ?

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Je ne trouve de paraffine solide à fondre (pain de paraffine solide), nul‑part ; j’ai essayé la grande distribution, les magasins « bios », les pharmacies et parapharmacies, en vain.

Alors je me dis que je vais devoir trouve une autre solution, et j’ai pensé à la cire. Mais si c’est la paraffine qui était utilisée sur les pots de confiture, et non‑pas de la cire, il doit bien y avoir une raison, et cette raison je ne la connais pas.

Ce n’est pas pour des pots de confiture, mais pour faire des sortes de bouchon pour des bocaux de saumure, pour empêcher le contenu de remonter et une partie de flotter au dessus de l’eau salée.

Quels seraient les problèmes à utiliser de la cire au lieu de paraffine pour ces bouchons ?

La cire risque‑t‑elle d’être toxique ? Je prendrai des bougie blanche parmi les moins chères pour n’en garder que la cire.
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
http://www.66millionsdimpatients.org/les-bougies-dinterieur-sont-elles-toxiques/

Il existe 3 grandes familles de cire pour fabriquer les bougies, celle en paraffine, la cire d’abeille et les cires végétales, comme la cire de soja ou de palme.
La paraffine est un composant obtenu aujourd’hui en raffinerie à partir du pétrole, tandis que la cire d’abeille et les cires végétales sont naturelles.
Si l’argument du naturel retient votre attention, les bougies 100% en cire d’abeille, sans additif, ni parfum auront votre préférence, mais elles sont également les plus onéreuses. Attention cependant, les cires naturelles sont parfois mélangées avec de la paraffine, pour des raisons de coût (la paraffine est moins chère) mais aussi de tenue de la bougie.
Outre la base en cire, il se peut que les bougies contiennent des colorants ainsi que des additifs, plus ou moins naturels qui servent à solidifier la bougie ou à mieux fixer les parfums…
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
J’ai finalement put en trouver dans une quincaillerie qui dépanne bien quand il s’agit de trouver des choses qui avant étaient répandues mais ne le sont plus maintenant.

Juste qu’elle est plus chère que je ne le pensais, 6 € pour 400 g (400 g, c’est peu), et encore, avec une petite réduction qu’elle m’a faite.

La densité de la paraffine est de 0.9, d’après [1], alors ça devrait convenir à l’usage que je veux en faire : que ça reste en haut de l’eau mais que ça pèse un peu sur ce qui risquerait de flotter. Vu le prix de la paraffine et pour être sûr que ça pèsera un peu, je vais mêler du gros gravier rond (lavé et désinfecté à la javel) à la paraffine fondue avant la couler les moules (je moulerai des bouchon réutilisables, je ne coulerai pas directement dans les pots).

Pour revenir à la question initiale, ben je n’ai pas encore de réponse à cette question. Pour la question plus large des alternatives à la paraffine pour ce genre d’usage, j’ai pensé à la résine de conifère, elle n’est pas toxique et est antiseptique, alors ça devrait allé, y compris pour la densité.

En parlant de toxicité, il faut quand‑même rappeler que autant la paraffine que la résine d’arbres, peuvent dégager des vapeurs toxiques quand elles sont en fusion.

[1] Paraffine (fred.elie.free.fr) [PDF], Frédéric Élie, 2004.
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
En parlant de résine de pin, en Finlande on y est accro, un vrai sauna finlandais a des planches de pin qui libèrent de la sève liquide au moment de chauffer le sauna, et des vapeurs de pin qui sont un traitement médical pour les problèmes respiratoires.
Le pin est aussi transformée en goudron végétal que l'on consomme en bonbons, glaces...............
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

Ce n’est pas pour des pots de confiture, mais pour faire des sortes de bouchon pour des bocaux de saumure, pour empêcher le contenu de remonter et une partie de flotter au dessus de l’eau salée.

[…]
Ça convient quand le pot est plein, mais quand il est partiellement entamé, le bouchon est trop léger pour presser assez le contenu sous le niveau de l’eau. Je penses avoir déterminé qu’il faut un poids entre 200 et 250 g.

L’idée était bonne, mais elle n’est pas totalement idéale. J’avais pourtant alourdi les bouchons en intégrant des petits cailloux à la paraffine, mais c’est encore trop léger.
 
Ça convient quand le pot est plein, mais quand il est partiellement entamé, le bouchon est trop léger pour presser assez le contenu sous le niveau de l’eau. Je penses avoir déterminé qu’il faut un poids entre 200 et 250 g.

L’idée était bonne, mais elle n’est pas totalement idéale. J’avais pourtant alourdi les bouchons en intégrant des petits cailloux à la paraffine, mais c’est encore trop léger.
As-tu essayé de la cire d’abeille?
Toutefois c’est moins dense que la parrafine de mémoire (je n’ai pas les chiffres, juste des souvenirs de les avoir manipulés). Peut-être l’utiliser avec un pot (presque) plein?
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
As-tu essayé de la cire d’abeille?
Toutefois c’est moins dense que la parrafine de mémoire (je n’ai pas les chiffres, juste des souvenirs de les avoir manipulés). Peut-être l’utiliser avec un pot (presque) plein?
Ohayo :p

Si c’est encore moins dense, ça n’ira pas.

En fait j’étais en train de me dire que même la solution d’un bouchon plus lourd ne sera pas entièrement idéale non‑plus, parce que un bouchon lourd a tendance à plonger en biais s’il n’y a plus beaucoup dans le bocal.

Je crois qu’au Japon ils ont des pots spéciaux, c’est avec un disque au bout d’une grosse vis et ils vissent au fur et à mesure que le niveau descend. Mais je ne sais pas où trouver ça, si c’est cher ou pas, et je ne me vois pas en fabriquer.
 

Yoel1

VIB
Ça convient quand le pot est plein, mais quand il est partiellement entamé, le bouchon est trop léger pour presser assez le contenu sous le niveau de l’eau. Je penses avoir déterminé qu’il faut un poids entre 200 et 250 g.

L’idée était bonne, mais elle n’est pas totalement idéale. J’avais pourtant alourdi les bouchons en intégrant des petits cailloux à la paraffine, mais c’est encore trop léger.
J'ai trop compris quelle est ton utilisation finale ? ...
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
J'ai [pas] trop compris quelle est ton utilisation finale ? ...
C’est pour des pots dans lesquels, il y a des feuilles et de l’eau salée, bien plus de feuilles que d’eau. Les feuilles ont évidemment tendance à remonter au dessus du niveau de l’eau. Il faut quelque chose pour tenir les feuilles sous le niveau de l’eau. C’est pour ça le bouchon.

Les bouchons en paraffine ont bien marché, mais je m’aperçois maintenant qu’ils conviennent moins bien que j’entame un pot. Quand le pot est plein, le bouchon est pressé par le couvercle en verre et en retour il presse sur ce qui est en dessous. Mais quand le pot est entamé, ça ne marche plus comme ça et le bouchon est trop léger pour tenir les feuilles sous le niveau de l’eau.
 

Yoel1

VIB
C’est pour des pots dans lesquels, il y a des feuilles et de l’eau salée, bien plus de feuilles que d’eau. Les feuilles ont évidemment tendance à remonter au dessus du niveau de l’eau. Il faut quelque chose pour tenir les feuilles sous le niveau de l’eau. C’est pour ça le bouchon.

Les bouchons en paraffine ont bien marché, mais je m’aperçois maintenant qu’il conviennent moins bien que j’entame un pot. Quand le pot est plein, le bouchon est pressé par le couvercle en verre et en retour il presse sur ce qui est en dessous. Mais quand le pot est entamé, ça ne marche plus comme ça et le bouchon est trop léger pour tenir les feuilles sous le niveau de l’eau.
Tu récupères ta "mixture" en ouvrant le pot ...c'est une sorte d'infusion ?
 
Salut,
En France, j'ai vu des pots de confiture être scellés avec de la cire de paraffine, liquide d'abord car versée à chaud et qui se solidifiait en refroidissant, constituant un bouchon hermétique adhérant aux parois des bocaux.
Les objectifs étaient :
* Purger l'air, stériliser à chaud et éviter une contamination.

Pour la cire de paraffine, j'en ai fait grand usage par la suite, en milieu industriel, comme lubrifiant lors d'un acte de thermoformage par presse d'extrusion dans une unité et comme cire pour la fabrication de cirages dans une autre unité.

Elle est disponible auprès des groupes pétroliers (au Maroc, on s'approvisionnait auprès des groupes Total France et Shell en containers). Un carton pesait les 25 kg, point de fusion 58/60 °, faible teneur en huile ...
On utilisait aussi de l'huile de paraffine médicale, que l'on peut trouver en pharmacie en petite quantité ...

Une fois le pot entamé, le problème de la fermentation et de l'asepsie peut se poser, malgré l'action du sel, comme celui du contact avec l'air et de l'éventuelle oxydation (noircissement ?).

Utilisation d'un filet ou toile de tamis fine, lesté plongé dans la saumure ?
Renversement des bocaux comme pour les pots de peinture ?
Re-sceller à la cire chaude les pots entamés avec réutilisation de la cire, me semble être la meilleure solution ...
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

Une fois le pot entamé, le problème de la fermentation et de l'asepsie peut se poser, malgré l'action du sel, comme celui du contact avec l'air et de l'éventuelle oxydation (noircissement ?).
La fermentation est recherchée, c’est elle qui assure la conservation, et une bonne transformation en bonus. Si un autre type de micro‑organisme venait à coloniser la pot elle remplacerait l’autre et ça se sentirait tout de suite à l’odeur, comme celles des fermentations végétales sont assez caractéristiques (je me demande même si on ne les reconnait pas instinctivement). Le danger est plutôt avec les saumures animales, là il peut y avoir des accidents.

Utilisation d'un filet ou toile de tamis fine, lesté plongé dans la saumure ?
Renversement des bocaux comme pour les pots de peinture ?
Re-sceller à la cire chaude les pots entamés avec réutilisation de la cire, me semble être la meilleure solution ...
Le première, ça ressemble à ce que je voudrais, en effet. Je pense aussi avec un système auto‑bloquant, avec une parois avec des lamelles flexibles comme un ressort. Ou peut‑être une vis au milieux qui écarterait deux patins vers la parois intérieure pour se bloquer comme ça, mais il y aurait peut‑être un risque de casser le pot par inadvertance.

Le deuxième ne résoudrait pas le problème, l’eau serait toujours au fond et une partie du contenu flotterait, et il est préférable, même si pas strictement requis, que tout plonge dans l’eau.

La troisième, est exclue : trop coûteux, trop de gaspillage, trop de complications.
 
Dans l'industrie du liège, les planches doivent être totalement immergées, lors du "bouillage" :
Selon les procédés :
Les planches sont placées dans des caisses lestées, dont le poids total compense la poussée d’Archimède, et c'est toute la caisse qui est plongée dans la cuve, sous l'effet de son propre poids.

Dans une autres usine, quatre vis d’Archimède, placées aux quatre coins, exercent un effort pour plonger la caisse de manutention et la maintenir dans la cuve, durant le "bouillage" (Caisse légère)

Il suffit de mettre un lest qui compense la poussée d’Archimède, au fond d'un sac à maille fine qui contiendra ta matière, il coulera au fond du pot de saumure.
 
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