Le procureur M. Perrin très embêter prend des gants. Surement reçu la consigne de nous ménager temporairement.
- "Un des témoins a dit qu'il semblait faire une prière au moment où il a percuté les militaires", a-t-il ajouté.
- Mais "ses motivations sont pour l'instant inexplicables", a relevé M. Perrin, même si, lors de l'assaut, "il aurait notamment proféré +Allah est grand+, ce qui montre un lien avec une certaine religiosité".
- Pour autant, la "piste terroriste" est "actuellement écartée", a indiqué le magistrat, qui reste donc en charge du dossier. "Le parquet de Paris a estimé qu'il n'y avait pas matière à retenir sa compétence en l'état des vérifications et des perquisitions", a-t-il expliqué.
- "C'est manifestement quelqu'un qui a agi en solitaire et sans lien particulier avec une mouvance" islamique, a noté M. Perrin.
- Et il y a des "interrogations sur sa santé mentale", a-t-il ajouté, en précisant, qu'à sa connaissance, l'homme n'avait pas fait de séjour en établissement psychiatrique.