Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
L'histoire secrète du remaniement
(...)
Le cas Taubira
Les écologistes envolés, qui pour incarner la gauche de la gauche au gouvernement ? Ce ne peut plus être que Christiane Taubira. La ministre pensait jusque-là que ses heures étaient comptées. Elle avait même fait ses adieux à son cabinet…
Les socialistes n’avaient pourtant pas ménagé leurs efforts. Arnaud Montebourg lui avait rendu visite deux fois, les jours précédents, pour la conjurer de rester. Le président lui a adressé de nombreux messages. Mais elle ne s’était pas laissé convaincre. « J’ai envie de rentrer chez moi. Ça suffit. Tout ça me gonfle », glissait-elle à ses proches.
Mardi, à Matignon, M. Valls revient à la charge. « Le président tient à ce que tu sois là. C’est important pour la gauche », argumente-t-il. « Moi, j’ai plus envie de mon Amazonie », décline Mme Taubira. Tous deux divergent sur l’analyse du scrutin. Et sur le portefeuille. La culture ? « Je suis prête à sortir tous les soirs, mais ministre, non », décline-t-elle. L’éducation ? Elle n’en veut pas non plus. Si elle reste, ce sera à la justice.
Mercredi matin, elle donne enfin son accord à M. Valls. Avant de reculer, par SMS : « Je n’ai pas de garanties sur la réforme pénale. » Le premier ministre l’appelle pour la rassurer : « La réforme n’est que différée. » Marché conclu.
et ce n'est pas étonnant qu'elle ait failli refuser l'offrer car Taubira n'a jamais été une minorité de service.
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Le cas Taubira
Les écologistes envolés, qui pour incarner la gauche de la gauche au gouvernement ? Ce ne peut plus être que Christiane Taubira. La ministre pensait jusque-là que ses heures étaient comptées. Elle avait même fait ses adieux à son cabinet…
Les socialistes n’avaient pourtant pas ménagé leurs efforts. Arnaud Montebourg lui avait rendu visite deux fois, les jours précédents, pour la conjurer de rester. Le président lui a adressé de nombreux messages. Mais elle ne s’était pas laissé convaincre. « J’ai envie de rentrer chez moi. Ça suffit. Tout ça me gonfle », glissait-elle à ses proches.
Mardi, à Matignon, M. Valls revient à la charge. « Le président tient à ce que tu sois là. C’est important pour la gauche », argumente-t-il. « Moi, j’ai plus envie de mon Amazonie », décline Mme Taubira. Tous deux divergent sur l’analyse du scrutin. Et sur le portefeuille. La culture ? « Je suis prête à sortir tous les soirs, mais ministre, non », décline-t-elle. L’éducation ? Elle n’en veut pas non plus. Si elle reste, ce sera à la justice.
Mercredi matin, elle donne enfin son accord à M. Valls. Avant de reculer, par SMS : « Je n’ai pas de garanties sur la réforme pénale. » Le premier ministre l’appelle pour la rassurer : « La réforme n’est que différée. » Marché conclu.
et ce n'est pas étonnant qu'elle ait failli refuser l'offrer car Taubira n'a jamais été une minorité de service.
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