Prévagay, une étude publiée vendredi dans la revue PloS ONE, révèle que les homosexuels qui sortent dans les établissements gays parisiens présentent davantage de risques de contracter le virus du sida que l'ensemble des homosexuels en France. Menée en 2009 par l'Insitut de veille sanitaire (InVS) auprès de quelque 886 hommes « ayant des rapports sexuels avec des hommes » (HSH) rencontrés dans 14 établissements gay parisiens (bars, clubs, saunas), l'enquête montre en effet que les nouveaux cas d'infection par le VIH s'élevaient à 3,8 pour 100 personnes par an, contre environ 1% pour l'ensemble des homosexuels et 0,017% (17 pour 100.000) par an pour l'ensemble de la population française.
Les HSH sont ainsi à l'origine de près de la moitié des nouvelles infections par le VIH répertoriées en France et ce, avec une incidence élevée qui n'a guère évolué depuis 2003, à l'instar de ce qui se passe dans les autres pays occidentaux.
Ignorer la maladie
Plus inquiétant, l'étude a également mise en évidence le fait qu'une part importante des hommes testés ne connaissait pas son statut vis-vis de l'infection et ce, malgré un recours fréquent aux tests de dépistage. En effet, sur les 157 testés séropositifs (18%), 31 (soit 20%) ignoraient leur infection au moment de l'enquête, alors même que 19 d'entre eux avaient fait un test de dépistage au cours de l'année écoulée. « Le recours au test de dépistage ne suffit pas, vu le niveau de risque » a ainsi relèvé Stéphane Le Vu, épidémiologiste à InVS, avant de préconiser avant tout « d'"améliorer les stratégies de prévention, car il est très difficile de se fier au statut déclaré par le partenaire ».
Il a par ailleurs poursuivi en indiquant que Les nouveaux cas d'infection sont, sans grande surprise, plus importants chez les HSH âgés de moins de 35 ans, soit 4,1% par an contre 2,5% par an pour les plus de 35 ans, une catégorie dans laquelle on trouve davantage de personnes déjà séropositives.
france soir
Les HSH sont ainsi à l'origine de près de la moitié des nouvelles infections par le VIH répertoriées en France et ce, avec une incidence élevée qui n'a guère évolué depuis 2003, à l'instar de ce qui se passe dans les autres pays occidentaux.
Ignorer la maladie
Plus inquiétant, l'étude a également mise en évidence le fait qu'une part importante des hommes testés ne connaissait pas son statut vis-vis de l'infection et ce, malgré un recours fréquent aux tests de dépistage. En effet, sur les 157 testés séropositifs (18%), 31 (soit 20%) ignoraient leur infection au moment de l'enquête, alors même que 19 d'entre eux avaient fait un test de dépistage au cours de l'année écoulée. « Le recours au test de dépistage ne suffit pas, vu le niveau de risque » a ainsi relèvé Stéphane Le Vu, épidémiologiste à InVS, avant de préconiser avant tout « d'"améliorer les stratégies de prévention, car il est très difficile de se fier au statut déclaré par le partenaire ».
Il a par ailleurs poursuivi en indiquant que Les nouveaux cas d'infection sont, sans grande surprise, plus importants chez les HSH âgés de moins de 35 ans, soit 4,1% par an contre 2,5% par an pour les plus de 35 ans, une catégorie dans laquelle on trouve davantage de personnes déjà séropositives.
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