Voile et CEDH

Pourrait-on envisager une requête devant la Cour européenne des droits de l'Homme à propos de la loi française sur les signes ostensibles à l'école:

"LOI n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité,
le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les
écoles, collèges et lycées publics

Article 1
Il est inséré, dans le code de l'éducation, après l'article L. 141-5, un article L. 141-5-1
ainsi rédigé :
« Art. L. 141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes
ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance
religieuse est interdit.
Le règlement intérieur rappelle que la mise en oeuvre d'une procédure disciplinaire est
précédée d'un dialogue avec l'élève. »"


sur base de l'article 9
Article 9 - Liberté de pensée, de conscience et de religion
1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.

et de l'article 14 de la CEDH?
Article 14 - Interdiction de discrimination
La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l'origine nationale ou sociale, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation.


Il y a déjà eu l'affaire Layla Sahin contre Turquie (cette femme s'opposait à l'interdiction du port du voile dans les universités en Turquie, la Cour avait donné raison à la Turquie)
art 9
§.2 La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.

Mais en France le danger "islamiste" n'a rien à voir avec celui en Turquie, et l'art.14 pourrait-il aider?


Si vous avez de la jurisprudence et m'éclairer là-dessus.
 
Art. L. 141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes
ou tenues
par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance
religieuse est interdit.

et

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.....

A l ecole, tu a le droit d etre musulman, chretien, anarchiste.... mais tu n a pas le droit d exprimer ton engagement par le port de signes religieux......
Je ne vois pas en quoi c'est contradictoire.
 
et



A l ecole, tu a le droit d etre musulman, chretien, anarchiste.... mais tu n a pas le droit d exprimer ton engagement par le port de signes religieux......
Je ne vois pas en quoi c'est contradictoire.

Article 9 - Liberté de pensée, de conscience et de religion

1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.
 
Dans cette meme declaration il est mentionne :

Article 10 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen du 26 août 1789. "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi".

Je suppose que cette notion " d ordre public" a un sens tres large.
 
et



A l ecole, tu a le droit d etre musulman, chretien, anarchiste.... mais tu n a pas le droit d exprimer ton engagement par le port de signes religieux......
Je ne vois pas en quoi c'est contradictoire.

c'est bête je trouve ... l'école devrait apprendre aux futurs adultes à vivre ensemble dans un monde multi-ethnique
le monde extérieur il est divers pas uniforme ? pourquoi l'école devrait effacer cette diversité et toutes ces différences comme si elle effaçait une partie de notre identité ?
 
Dans cette meme declaration il est mentionne :



Je suppose que cette notion " d ordre public" a un sens tres large.

En quoi porter le voile, une kippa, un turban,... porterait atteinte à l'ordre public en France?
Et si c'était le cas, ces signes devraient être bannis partout et pas qu'à l'école.

En Turquie on peut peut-être comprendre le contexte, mais en France?

PS: la déclaration de 1789 n'a rien d'obligatoire, les articles que j'ai cités sont ceux de la convention européenne des droits de l'Homme
Mais ce que tu cites s'apparente au paragraphe 2 de l'article 9

2. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
 
http://www.echr.coe.int/fr/press/2004/juin/arrêtsdechambresahincturquieettekincturquie290604.htm

(...)

1. Principaux faits



Leyla Şahin c. Turquie

La requérante, Leyla Şahin, est une ressortissante turque née en 1973. Elle vit à Vienne depuis 1999, l’année où elle quitta la Turquie pour poursuivre ses études à la faculté de médecine de l’université de cette ville. Issue d’une famille traditionnelle pratiquant la religion musulmane, elle porte le foulard islamique afin de respecter un précepte religieux.



A l’époque des faits, elle était étudiante en cinquième année à la faculté de médecine de l’université d’Istanbul. Le 23 février 1998, le Rectorat de celle-ci émit une circulaire disposant que les étudiants barbus et les étudiantes portant le foulard islamique ne pouvaient être admis ni aux cours, ni aux stages, ni aux travaux dirigés.



En mars 1998, la requérante se vit refuser l’accès aux épreuves écrites dans l’une de ses matières au motif qu’elle portait le foulard islamique. Par la suite, on lui refusa pour le même motif son inscription ou son admission à plusieurs cours, de même que l’accès aux épreuves écrites dans une matière.



Par ailleurs, la faculté lui infligea un avertissement pour avoir enfreint le code vestimentaire de l’université, et l’exclut également pour un semestre en raison de sa participation à un rassemblement non autorisé visant à protester contre les règles sur les tenues vestimentaires. A la suite de l’entrée en vigueur d’une loi d’amnistie, les sanctions disciplinaires infligées à la requérante ont été annulées.

(...)

3. Résumé de l’arrêt[2]



Griefs



Dans ces deux affaires, les requérantes se plaignaient de l’interdiction qui leur fut faite de porter le foulard islamique à l’université, s’appuyant sur l’article 9 (liberté de pensée, de conscience et de religion) de la Convention. Elles se disaient également victimes d’une atteinte injustifiée à leur droit à l’éducation, au sens de l’article 2 du Protocole no 1 (droit à l’instruction) à la Convention.



Mlle Şahin alléguait en outre une violation de l’article 14 (interdiction de la discrimination) combiné avec l’article 9, considérant que l’interdiction du foulard islamique oblige les étudiantes à choisir entre l’éducation et la religion et opère une discrimination entre croyants et non-croyants. Elle invoquait enfin les articles 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) et 10 (liberté d’expression).
 
Décision de la Cour dans l’affaire Leyla Şahin



Article 9 de la Convention



Sans se prononcer sur la question de savoir si le port du foulard constitue dans tous les cas l’accomplissement d’un devoir religieux, la Cour relève que pour Mlle Şahin, cet acte est inspiré par une religion ou une conviction. Dès lors, la Cour partira du principe que la circulaire litigieuse, qui soumet le port du foulard islamique à des restrictions de lieu et de forme dans les universités a constitué une ingérence dans l’exercice par l’intéressée du droit de manifester sa religion.



Cette ingérence avait une base légale en droit turc. En effet, il ressort de la jurisprudence de la Cour constitutionnelle que le fait d’autoriser les étudiantes à « se couvrir le cou et les cheveux avec un voile ou un foulard pour des raisons de conviction religieuse » dans les universités est contraire à la Constitution. Par ailleurs, depuis de longues années, le Conseil d’Etat considérait que le port du foulard islamique n’était pas compatible avec les principes fondamentaux de la République. En outre, il est hors de doute que le port du foulard était réglementé à l’université bien avant que la requérante ne s’y inscrive ; les étudiants, notamment ceux qui suivent des études des santé comme la requérante étaient tenus de se conformer aux règles en matière de tenue vestimentaire, interdisant clairement à certains cours le port d’une tenue religieuse, y compris le foulard. Dans ces conditions, Mlle Şahin pouvait prévoir dès son entrée à l’université d’Istanbul que le port du foulard était réglementé, et à partir de la circulaire de 1998, qu’elle risquait de se voir refuser l’accès aux cours si elle persistait le porter.



La Cour considère que la mesure litigieuse poursuivait pour l’essentiel les buts légitimes que sont la protection des droits et libertés d’autrui et la protection de l’ordre.



Quant à la « nécessité » de cette ingérence, la Cour note que celle-ci était fondée sur deux principes qui se renforcent et se complètent mutuellement : la laïcité et l’égalité.



Selon la jurisprudence constitutionnelle, la laïcité en Turquie est entre autres, le garant des valeurs démocratiques et des principes d’inviolabilité de la liberté de religion – pour autant qu’elle relève du for intérieur – et de l’égalité des citoyens devant la loi. Elle protège aussi les individus des pressions extérieures. Selon les juges constitutionnels, la liberté de manifester sa religion peut être restreinte afin de préserver ces valeurs et principes. Une telle conception de la laïcité paraît à la Cour être respectueuse des valeurs sous-jacentes à la Convention, et elle constate que la sauvegarde de ce principe peut être considérée comme nécessaire à la protection du système démocratique en Turquie. Par ailleurs, le système constitutionnel turc met également l’accent sur la protection des droits des femmes. L’égalité entre les sexes, reconnue par la Cour européenne comme l’un des principes essentiels sous-jacents à la Convention et un objectif des Etats membres du Conseil de l’Europe a également été considérée par la Cour constitutionnelle turque comme un principe implicitement contenu dans les valeurs inspirant la Constitution.



A l’instar des juges constitutionnels turcs, la Cour estime que lorsque l’on aborde la question du foulard islamique dans le contexte turc, on ne saurait faire abstraction de l’impact que peut avoir le port de ce symbole, présenté ou perçu comme une obligation religieuse contraignante, sur ceux qui ne l’arborent pas. Entrent en jeu notamment, la protection des « droits et libertés d’autrui » et le « maintien de l’ordre public » dans un pays où la majorité de la population, manifestant un attachement profond aux droits des femmes et à un mode de vie laïque, adhère à la religion musulmane. Une limitation du port du foulard peut donc passer pour répondre à un « besoin social impérieux » tendant à atteindre ces deux buts légitimes, d’autant plus que ce symbole religieux avait acquis au cours des dernières années en Turquie une portée politique. La Cour ne perd pas de vue qu’il existe en Turquie des mouvements politiques extrémistes qui s’efforcent d’imposer à la société toute entière leurs symboles religieux et leur conception de la société, fondée sur des règles religieuses. Elle estime que la réglementation litigieuse est également destinée à protéger le pluralisme dans un établissement universitaire.



C’est le principe de laïcité qui est la considération primordiale ayant motivé l’interdiction du port d’insignes religieux dans les universités. Dans un tel contexte, où les valeurs de pluralisme, de respect des droits d’autrui et, en particulier, d’égalité des hommes et des femmes devant la loi sont enseignées et appliquées dans la pratique, on peut comprendre que les autorités compétentes considèrent comme contraire à ces valeurs d’accepter le port d’insignes religieux y compris, comme en l’espèce, que les étudiantes se couvrent la tête d’un foulard islamique dans les locaux universitaires.



En ce qui concerne l’attitude des autorités universitaires lors de l’application des mesures en question, la Cour souligne qu’il n’est pas contesté que dans les universités turques, les étudiants musulmans pratiquants, dans les limites apportées par les exigences de l’organisation de l’enseignement public, peuvent s’acquitter des obligations qui constituent les formes habituelles par lesquelles un musulman pratique sa religion. Elle note par ailleurs qu’une décision du 9 juillet 1998 adoptée par l’université d’Istanbul met sur un pied d’égalité toutes sortes de tenues vestimentaires symbolisant ou manifestant une quelconque religion ou confession et les interdit dans l’enceinte universitaire.



Nonobstant la jurisprudence établie par les juridictions turques et les règles en la matière, si certaines universités ont appliqué plus ou moins strictement les règles en vigueur en fonction du contexte et des particularités des formations proposées, une telle pratique ne saurait les priver de leur justification. Cela ne signifie pas davantage que les autorités universitaires ont renoncé à leur pouvoir réglementaire découlant de la loi, des règles d’organisation de l’institution universitaire et des exigences de la formation en question. De même, quelle que soit la politique adoptée par les universités en la matière, il y a lieu de noter que les actes réglementaires des universités concernant le port d’insignes religieux et les mesures individuelles d’application sont soumis au contrôle des juges administratifs.



Soulignant qu’avant l’adoption de la circulaire du 23 février 1998, le port du foulard islamique par certaines étudiantes avait déjà suscité un long débat, la Cour note que lorsque cette question s’est posée en 1994 à l’université d’Istanbul dans le cadre des formations de santé, les autorités universitaires ont rappelé aux étudiantes les principes applicables en la matière. L’on constate que tout au long de ce processus décisionnel, les autorités compétentes ont cherché à adapter leur attitude à l’évolution du contexte pour ne pas fermer les portes de l’université aux étudiantes revêtues du foulard islamique, en gardant le dialogue avec celles-ci tout en veillant au maintien de l’ordre public dans l’enceinte de leur établissement.



Dans ces circonstances et compte tenu notamment de la marge d’appréciation laissée aux Etats contractants, la Cour conclut que la réglementation de l’université d’Istanbul, qui soumet le port du foulard islamique à des restrictions, et les mesures d’application qui y sont relatives, étaient justifiées dans leur principe et proportionnées aux buts poursuivis et pouvaient donc être considérées comme « nécessaires dans une société démocratique ».



Articles 8 et 10, 14 combiné avec l’article 9 et article 2 du Protocole no 1



La Cour estime que nulle question distincte ne se posant sous l’angle de ces articles, les circonstances pertinentes étant les mêmes que pour l’article 9, au sujet duquel elle a conclu à la non-violation de la Convention.

(...)
 
c'est bête je trouve ... l'école devrait apprendre aux futurs adultes à vivre ensemble dans un monde multi-ethnique
le monde extérieur il est divers pas uniforme ? pourquoi l'école devrait effacer cette diversité et toutes ces différences comme si elle effaçait une partie de notre identité ?
L'interdiction de signes ostensibles à l'école, constitue-t-il une "mesure nécessaire, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d'autrui "?
Selon toi?
 

LuneSoleil

Ombres et fumée...
c'est bête je trouve ... l'école devrait apprendre aux futurs adultes à vivre ensemble dans un monde multi-ethnique
le monde extérieur il est divers pas uniforme ? pourquoi l'école devrait effacer cette diversité et toutes ces différences comme si elle effaçait une partie de notre identité ?

Bon raisonnement, bien dit !

L'école est sensée former les adultes du futur... si on ne montre à ces futurs adultes qu'un pan de la vie, comment veut-on qu'il grandissent avec un esprit ouvert ?
 
Bon raisonnement, bien dit !

L'école est sensée former les adultes du futur... si on ne montre à ces futurs adultes qu'un pan de la vie, comment veut-on qu'il grandissent avec un esprit ouvert ?


Ce n'est pas a l ecole de former les adultes du futur, ce role incombe a la societe dans son ensemble.
Hors aujourd hui on lache les gosses pendant 10,15 ans dans l "arene scolaire" :

- t es boutonneux, reste avec tes potes geek,
- t es pas "fashion" ? degage le prolo,
- t es turbulent ? au fond de la classe pres du radiateur
- .......

Bref l ecole publique ce n'est meme pas une arene, c'est un flipper, le gosse rebondis : racisme, echec scolaire, soucis familiaux, soucis personnels (annorexie...).

Alors oui rajoutons une autre couche, un autre "bumper" les parents seront contents : "Ah ma fille porte le voile, c'est une bonne musulmane et a forcuri moi un bon pere"....mais attention aux consequences.....
 
Ce n'est pas a l ecole de former les adultes du futur, ce role incombe a la societe dans son ensemble.
Hors aujourd hui on lache les gosses pendant 10,15 ans dans l "arene scolaire" :

- t es boutonneux, reste avec tes potes geek,
- t es pas "fashion" ? degage le prolo,
- t es turbulent ? au fond de la classe pres du radiateur
- .......

Bref l ecole publique ce n'est meme pas une arene, c'est un flipper, le gosse rebondis : racisme, echec scolaire, soucis familiaux, soucis personnels (annorexie...).

Alors oui rajoutons une autre couche, un autre "bumper" les parents seront contents : "Ah ma fille porte le voile, c'est une bonne musulmane et a forcuri moi un bon pere"....mais attention aux consequences.....

c'est pas une excuse ca ... l'école doit aussi faire en sorte de contrer tous ces problèmes que tu viens de citer

manquerait plus qu'on demande aux beurs ou noirs de changer de couleurs ... la couleur de peau c'est aussi une différence visible , on fait quoi alors ? si on suit ta logique ...
 

Difkoum

Anti sioniste et khawa khawa.
Les musulmans de France ont un seul et unique souci qui les empêche de dormir. C'est le voile. En dehors de celà, il n'ont aucun problème.
Les délires des barbus sont franchement risibles. Cependant, il faut leur reconnaître la puissante force d'avoir fait gôber leurs délires à quelques uns qui les rejoignent et réduisent l'islam à un simple tissu sur la tête.
Où est donc passé le rationnel ? Qu'avez-vous fait de vos cerveaux au point de réduire votre religion à cela ? Quel bon dieu du 21ème siècle obligerait la femme à se couvrir la tête si elle veut espèrer sa miséricorde ? Si votre dieu existe, il doit vraiment être furieux contre vous qui au lieu d'inciter les gens à bien se comporter, à se respecter, à être avides de connaîssances et de progrès leur faites croire qu'un bout de tissu sur la tête est une condition préalable pour être musulman.
 
Pourrait-on envisager une requête devant la Cour européenne des droits de l'Homme à propos de la loi française sur les signes ostensibles à l'école:




sur base de l'article 9


et de l'article 14 de la CEDH?



Il y a déjà eu l'affaire Layla Sahin contre Turquie (cette femme s'opposait à l'interdiction du port du voile dans les universités en Turquie, la Cour avait donné raison à la Turquie)


Mais en France le danger "islamiste" n'a rien à voir avec celui en Turquie, et l'art.14 pourrait-il aider?


Si vous avez de la jurisprudence et m'éclairer là-dessus.

forget it... attends qu'il y ait une shoah contre les musulmans avant de demander des droits. les droits de l'homme sont soumis à interprétation. on va te dire que les incivilités dans les écoles françaises sont dues au voile (on constate d'ailleurs qu'il y a moins d'agressions depuis l'interdiction du voile je suppose).
 
c'est pas une excuse ca ... l'école doit aussi faire en sorte de contrer tous ces problèmes que tu viens de citer

manquerait plus qu'on demande aux beurs ou noirs de changer de couleurs ... la couleur de peau c'est aussi une différence visible , on fait quoi alors ? si on suit ta logique ...

ben comme mickael jackson ! tout le monde blancs, comme ça plus de discriminations à cause de la couleur de peau ! roaccutane pour les boutonneux, laxatifs pour les gros, pâte d'arachide pour les maigres, tonsure pour tous, uniforme et lentilles de contact toutes de la même couleur. comme ça tout le monde est égaux et y'a plus de discrimination.

oups... j'ai oublié la taille... on fait comment ? :rolleyes: ah je sais : les petits on leur fait l'opération comme en chine, pour les rallonger... et les grands, ben l'opération contraire...
 
Les musulmans de France ont un seul et unique souci qui les empêche de dormir. C'est le voile. En dehors de celà, il n'ont aucun problème.
Les délires des barbus sont franchement risibles. Cependant, il faut leur reconnaître la puissante force d'avoir fait gôber leurs délires à quelques uns qui les rejoignent et réduisent l'islam à un simple tissu sur la tête.
Où est donc passé le rationnel ? Qu'avez-vous fait de vos cerveaux au point de réduire votre religion à cela ? Quel bon dieu du 21ème siècle obligerait la femme à se couvrir la tête si elle veut espèrer sa miséricorde ? Si votre dieu existe, il doit vraiment être furieux contre vous qui au lieu d'inciter les gens à bien se comporter, à se respecter, à être avides de connaîssances et de progrès leur faites croire qu'un bout de tissu sur la tête est une condition préalable pour être musulman.

que dire de ceux qui pensent qu'un bout de tissu est une entrave pour aller à l'école ? l'obsession est des deux côtés... :langue:
 
Décision de la Cour dans l’affaire Leyla Şahin



Article 9 de la Convention



Sans se prononcer sur la question de savoir si le port du foulard constitue dans tous les cas l’accomplissement d’un devoir religieux, la Cour relève que pour Mlle Şahin, cet acte est inspiré par une religion ou une conviction. Dès lors, la Cour partira du principe que la circulaire litigieuse, qui soumet le port du foulard islamique à des restrictions de lieu et de forme dans les universités a constitué une ingérence dans l’exercice par l’intéressée du droit de manifester sa religion.



Cette ingérence avait une base légale en droit turc. En effet, il ressort de la jurisprudence de la Cour constitutionnelle que le fait d’autoriser les étudiantes à « se couvrir le cou et les cheveux avec un voile ou un foulard pour des raisons de conviction religieuse » dans les universités est contraire à la Constitution. Par ailleurs, depuis de longues années, le Conseil d’Etat considérait que le port du foulard islamique n’était pas compatible avec les principes fondamentaux de la République. En outre, il est hors de doute que le port du foulard était réglementé à l’université bien avant que la requérante ne s’y inscrive ; les étudiants, notamment ceux qui suivent des études des santé comme la requérante étaient tenus de se conformer aux règles en matière de tenue vestimentaire, interdisant clairement à certains cours le port d’une tenue religieuse, y compris le foulard. Dans ces conditions, Mlle Şahin pouvait prévoir dès son entrée à l’université d’Istanbul que le port du foulard était réglementé, et à partir de la circulaire de 1998, qu’elle risquait de se voir refuser l’accès aux cours si elle persistait le porter.



La Cour considère que la mesure litigieuse poursuivait pour l’essentiel les buts légitimes que sont la protection des droits et libertés d’autrui et la protection de l’ordre.



Quant à la « nécessité » de cette ingérence, la Cour note que celle-ci était fondée sur deux principes qui se renforcent et se complètent mutuellement : la laïcité et l’égalité.



Selon la jurisprudence constitutionnelle, la laïcité en Turquie est entre autres, le garant des valeurs démocratiques et des principes d’inviolabilité de la liberté de religion – pour autant qu’elle relève du for intérieur – et de l’égalité des citoyens devant la loi. Elle protège aussi les individus des pressions extérieures. Selon les juges constitutionnels, la liberté de manifester sa religion peut être restreinte afin de préserver ces valeurs et principes. Une telle conception de la laïcité paraît à la Cour être respectueuse des valeurs sous-jacentes à la Convention, et elle constate que la sauvegarde de ce principe peut être considérée comme nécessaire à la protection du système démocratique en Turquie. Par ailleurs, le système constitutionnel turc met également l’accent sur la protection des droits des femmes. L’égalité entre les sexes, reconnue par la Cour européenne comme l’un des principes essentiels sous-jacents à la Convention et un objectif des Etats membres du Conseil de l’Europe a également été considérée par la Cour constitutionnelle turque comme un principe implicitement contenu dans les valeurs inspirant la Constitution.



A l’instar des juges constitutionnels turcs, la Cour estime que lorsque l’on aborde la question du foulard islamique dans le contexte turc, on ne saurait faire abstraction de l’impact que peut avoir le port de ce symbole, présenté ou perçu comme une obligation religieuse contraignante, sur ceux qui ne l’arborent pas. Entrent en jeu notamment, la protection des « droits et libertés d’autrui » et le « maintien de l’ordre public » dans un pays où la majorité de la population, manifestant un attachement profond aux droits des femmes et à un mode de vie laïque, adhère à la religion musulmane. Une limitation du port du foulard peut donc passer pour répondre à un « besoin social impérieux » tendant à atteindre ces deux buts légitimes, d’autant plus que ce symbole religieux avait acquis au cours des dernières années en Turquie une portée politique. La Cour ne perd pas de vue qu’il existe en Turquie des mouvements politiques extrémistes qui s’efforcent d’imposer à la société toute entière leurs symboles religieux et leur conception de la société, fondée sur des règles religieuses. Elle estime que la réglementation litigieuse est également destinée à protéger le pluralisme dans un établissement universitaire.



C’est le principe de laïcité qui est la considération primordiale ayant motivé l’interdiction du port d’insignes religieux dans les universités. Dans un tel contexte, où les valeurs de pluralisme, de respect des droits d’autrui et, en particulier, d’égalité des hommes et des femmes devant la loi sont enseignées et appliquées dans la pratique, on peut comprendre que les autorités compétentes considèrent comme contraire à ces valeurs d’accepter le port d’insignes religieux y compris, comme en l’espèce, que les étudiantes se couvrent la tête d’un foulard islamique dans les locaux universitaires.



En ce qui concerne l’attitude des autorités universitaires lors de l’application des mesures en question, la Cour souligne qu’il n’est pas contesté que dans les universités turques, les étudiants musulmans pratiquants, dans les limites apportées par les exigences de l’organisation de l’enseignement public, peuvent s’acquitter des obligations qui constituent les formes habituelles par lesquelles un musulman pratique sa religion. Elle note par ailleurs qu’une décision du 9 juillet 1998 adoptée par l’université d’Istanbul met sur un pied d’égalité toutes sortes de tenues vestimentaires symbolisant ou manifestant une quelconque religion ou confession et les interdit dans l’enceinte universitaire.



Nonobstant la jurisprudence établie par les juridictions turques et les règles en la matière, si certaines universités ont appliqué plus ou moins strictement les règles en vigueur en fonction du contexte et des particularités des formations proposées, une telle pratique ne saurait les priver de leur justification. Cela ne signifie pas davantage que les autorités universitaires ont renoncé à leur pouvoir réglementaire découlant de la loi, des règles d’organisation de l’institution universitaire et des exigences de la formation en question. De même, quelle que soit la politique adoptée par les universités en la matière, il y a lieu de noter que les actes réglementaires des universités concernant le port d’insignes religieux et les mesures individuelles d’application sont soumis au contrôle des juges administratifs.



Soulignant qu’avant l’adoption de la circulaire du 23 février 1998, le port du foulard islamique par certaines étudiantes avait déjà suscité un long débat, la Cour note que lorsque cette question s’est posée en 1994 à l’université d’Istanbul dans le cadre des formations de santé, les autorités universitaires ont rappelé aux étudiantes les principes applicables en la matière. L’on constate que tout au long de ce processus décisionnel, les autorités compétentes ont cherché à adapter leur attitude à l’évolution du contexte pour ne pas fermer les portes de l’université aux étudiantes revêtues du foulard islamique, en gardant le dialogue avec celles-ci tout en veillant au maintien de l’ordre public dans l’enceinte de leur établissement.



Dans ces circonstances et compte tenu notamment de la marge d’appréciation laissée aux Etats contractants, la Cour conclut que la réglementation de l’université d’Istanbul, qui soumet le port du foulard islamique à des restrictions, et les mesures d’application qui y sont relatives, étaient justifiées dans leur principe et proportionnées aux buts poursuivis et pouvaient donc être considérées comme « nécessaires dans une société démocratique ».



Articles 8 et 10, 14 combiné avec l’article 9 et article 2 du Protocole no 1



La Cour estime que nulle question distincte ne se posant sous l’angle de ces articles, les circonstances pertinentes étant les mêmes que pour l’article 9, au sujet duquel elle a conclu à la non-violation de la Convention.

(...)

bon du coup à quoi ça sert de faire des conventions internationales, si le droit interne est au-dessus ? :rolleyes:
 
Les musulmans de France ont un seul et unique souci qui les empêche de dormir. C'est le voile. En dehors de celà, il n'ont aucun problème.
Les délires des barbus sont franchement risibles. Cependant, il faut leur reconnaître la puissante force d'avoir fait gôber leurs délires à quelques uns qui les rejoignent et réduisent l'islam à un simple tissu sur la tête.
Les Musulmans n'ont rien demandé.

Où est donc passé le rationnel ? Qu'avez-vous fait de vos cerveaux au point de réduire votre religion à cela ? Quel bon dieu du 21ème siècle obligerait la femme à se couvrir la tête si elle veut espèrer sa miséricorde ? Si votre dieu existe, il doit vraiment être furieux contre vous qui au lieu d'inciter les gens à bien se comporter, à se respecter, à être avides de connaîssances et de progrès leur faites croire qu'un bout de tissu sur la tête est une condition préalable pour être musulman.
Sinon les 2 ne sont pas incompatibles, justement on parle de ça: école et Islam.
Layla Sahin, qui a voulu s'opposer à cette interdiction en Turquie, a terminé ses études de médecine en Autriche afin de pouvoir porter son voile au campus. Elle a pu y aller mais d'autres qui ne peuvent pas aller à l'étranger doivent ruser (il y en a qui mettent des perruques,...) ou se résignent simplement, encore une fois ce n'est pas incompatible.

Si on incitait pas "à être avide de connaissance et de progrès" les filles voilées n'iraient pas à l'école,...
 

Difkoum

Anti sioniste et khawa khawa.
Si on incitait pas "à être avide de connaissance et de progrès" les filles voilées n'iraient pas à l'école,...

Laisse moi rire. Ceux qui voilent leurs filles en Europe, ne les envoient à l'école que parceque c'est obligatoire.
Ceux qui sont avides de savoir et de progrès ont compris depuis belle lurette que le voile n'avait rien à voir avec la foi.
 
Ça arrive souvent qu'un Etat se fasse taper sur les doigt par Strasbourg. Ici ils ont donné raison à la Turquie.

ce n'est pas tant le fait qu'ils donnent raison à la Turquie qui me rend perplexe, mais le fait qu'ils le fassent au nom de la constitution turque. :rolleyes:

ceci dit je crois que lorsque les recours portent sur le voile, la réponse est la même. donc laisse tomber, il n'y a rien à obtenir. en france c'est malgré tout mieux que la turquie, puisque plus âgées les filles peuvent étudier voilées. quand elles sont petites ce n'est pas si important.
 
Laisse moi rire. Ceux qui voilent leurs filles en Europe, ne les envoient à l'école que parceque c'est obligatoire.
Ceux qui sont avides de savoir et de progrès ont compris depuis belle lurette que le voile n'avait rien à voir avec la foi.

Je t'invite à faire un tour dans les universités., tu vas peut-être moins rire.
Sinon question foi, chacun est libre, on a pas à obliger quelqu'un à faire ceci ou ne pas faire cela.
 
ce n'est pas tant le fait qu'ils donnent raison à la Turquie qui me rend perplexe, mais le fait qu'ils le fassent au nom de la constitution turque. :rolleyes:
D'accord

ceci dit je crois que lorsque les recours portent sur le voile, la réponse est la même. donc laisse tomber, il n'y a rien à obtenir. en france c'est malgré tout mieux que la turquie, puisque plus âgées les filles peuvent étudier voilées. quand elles sont petites ce n'est pas si important.

Oui, mais on dit que cette cours contextualise beaucoup ses arrêts, quand on compare la France et la Turquie, il y a une nette diffrence:
il n'y a jamais eu de partis islamistes en France, les musulmans y sont une minorité,...

Sinon c'est vrai que c'est toujours mieux que la Turquie.

Je trouve que les Musulmans, les Arabes, ou les Maghrébins,... peu importe, vivant en Europe, doivent aussi s'européaniser, il faut des institutions, lobby,... à Bruxelles. Ça pourrait servir d'intermédiaire, tout ça dans le respect des droits de l'Homme.
 

kolargool

schtroumpf CoCo
VIB
c'est pas une excuse ca ... l'école doit aussi faire en sorte de contrer tous ces problèmes que tu viens de citer


la tu souleves a mes yeux le point sensible et par lequel il faut deja passer

Dans une communauté quand tout va bien , il est plus facile de se comprendre et de s'épanouir...

Aujourd hui , c'est plutôt ces problèmes qu'il faut résoudre, les autres, (mineurs) couleront de source....

On parle de voile , on en fait une "certaine" priorité mais l'essentiel n'est t'il pas d'abords de pouvoir "vivre" pour pouvoir mettre le voile....

Quand tout part en ******* ,chacun se retournent vers ses aspirations communautaires...

On devrait se battre pour l'ensemble ...et defendre et appliquer ensuite les particularites de chaqu'un (religieuses)

c'est d'abords le commun de gens differents avant le particuliers d'une certaine classe,ethnie ou religion...

et là on a du chemin a faire...;)
 
Laisse moi rire. Ceux qui voilent leurs filles en Europe, ne les envoient à l'école que parceque c'est obligatoire.
Ceux qui sont avides de savoir et de progrès ont compris depuis belle lurette que le voile n'avait rien à voir avec la foi.

j'ai failli m'écrouler en lisant ta connerie .... tu connais rien aux musulmans , tu généralises beaucoup beaucoup beaucoup

pour te donner un exemple très personnel : mes parents nous ont tjrs tjrs tjrs poussé à étudier et ce même en dehors du cadre scolaire car chez nous l'éducation et le savoir sont les clés de tout

pourtant , ils restent profondément religieux et traditionnels

ca m'énerve ce genre de généralités
 
la tu souleves a mes yeux le point sensible et par lequel il faut deja passer

Dans une communauté quand tout va bien , il est plus facile de se comprendre et de s'épanouir...

Aujourd hui , c'est plutôt ces problèmes qu'il faut résoudre, les autres, (mineurs) couleront de source....

On parle de voile , on en fait une "certaine" priorité mais l'essentiel n'est t'il pas d'abords de pouvoir "vivre" pour pouvoir mettre le voile....

Quand tout part en ******* ,chacun se retournent vers ses aspirations communautaires...

On devrait se battre pour l'ensemble ...et defendre et appliquer ensuite les particularites de chaqu'un (religieuses)

c'est d'abords le commun de gens differents avant le particuliers d'une certaine classe,ethnie ou religion...

et là on a du chemin a faire...;)

ca ne répond pas à ma question , ton post ...j'ai parlé des signes visibles de la "différence" et la couleur de peau en fait partie , (c'est une particularité ethnique) tout comme le voile ou le turban peuvent en faire partie !

pour certains , porter un turban est primordial .... pour d'autres porter le voile fera partie de leur identité , d'autres encore accorderont une grande importance au port d'un point rouge sur le front

faut apprendre à accepter l'autre dans toute sa différence même si on ne comprend pas forcément ses aspirations

et tu parles de priorités , mais chacun a ses propres priorités !
je comprends pas pourquoi la France fait tellement ***** au niveau du voile ! elle devrait prendre exemple sur d'autres pays , c'est évident
 

LuneSoleil

Ombres et fumée...
Ce n'est pas a l ecole de former les adultes du futur, ce role incombe a la societe dans son ensemble.
Hors aujourd hui on lache les gosses pendant 10,15 ans dans l "arene scolaire" :

- t es boutonneux, reste avec tes potes geek,
- t es pas "fashion" ? degage le prolo,
- t es turbulent ? au fond de la classe pres du radiateur
- .......

Bref l ecole publique ce n'est meme pas une arene, c'est un flipper, le gosse rebondis : racisme, echec scolaire, soucis familiaux, soucis personnels (annorexie...).

Alors oui rajoutons une autre couche, un autre "bumper" les parents seront contents : "Ah ma fille porte le voile, c'est une bonne musulmane et a forcuri moi un bon pere"....mais attention aux consequences.....

Sans doute, mais c'est à l'école que les enfants passent la plus grandes partie du temps, je me trompe ?

Il me semble, au vu de mes précedents cours d'Histoire, que l'école n'était pas là juste pour apprendre aux élèves que "1+1=2".

Si les profs ne s'y mettent pas, si les parents reposent leurs espoirs sur les profs, comment l'enfant evoluera-t-il ?

De plus, et puisque tu parles de la société, il me semble que le cercle scolaire en fait partie...

Evidemment que l'école devient une arène dès lors que tout le monde compte sur tout le monde pour les eduquer !
 

kolargool

schtroumpf CoCo
VIB
ca ne répond pas à ma question , ton post ...j'ai parlé des signes visibles de la "différence" et la couleur de peau en fait partie , (c'est une particularité ethnique) tout comme le voile ou le turban peuvent en faire partie !

pour certains , porter un turban est primordial .... pour d'autres porter le voile fera partie de leur identité , d'autres encore accorderont une grande importance au port d'un point rouge sur le front

faut apprendre à accepter l'autre dans toute sa différence même si on ne comprend pas forcément ses aspirations

et tu parles de priorités , mais chacun a ses propres priorités !
je comprends pas pourquoi la France fait tellement ***** au niveau du voile ! elle devrait prendre exemple sur d'autres pays , c'est évident


justement si...c'est une particularité qui ne touche pas le fondement humain (la couleur de peau etc) alors que le reste (turban,voile etc) est une particularité de choix de vie ce qui est différent a mes yeux...( dans un pays multi-ethnique)

par contre il y a des des fondements principaux tel que :un travail,un toit, manger a sa fin....

je ne dis pas que le voile n'est pas important......

je dis qu'on devrait d'abords s'occuper de justice sur les fondamentaux rassembleurs (sans pour autant oublier le voile) et ensuite il est plus facile de faire accepter des particularités

De même je pense qu'il ne faut pas comme le dise certains se focaliser sur le voile et oublier le reste...

Pour moi, si tout le monde crève la dalle, le primordiale s'est de trouver a bouffer...pas de courir après le droit ou non de porter un voile,une kippa ou un casque a pointe a l'ecole

Pourquoi demain tant qu'on y est certains ne demanderait pas des droits tel que ceux la (a l'ecole) ...

moi je veux pouvoir venir a l'ecole nu car mon mode de vie naturiste me le préconise, il est mieux de vivre prêt de la nature...ca ne fait de mal a personne surtout que je ne force personne a faire comme moi....

Et puis " la religion de certains" c'est de ne pas vivre avec des personnes différentes, pourquoi n'y ont t'ils pas droit ???

Certains te diront ,soyons démocrates ( ce qu'on est deja) mais encore plus....faisons un vote , chacun ses raisons de dire oui ou non...

la religion nourrit l'âme mais son homme j'en doute ;)

enfin bref...les choses ne sont pas si simples le principales c'est de comprendre l'importance du voile pour certains et de l'accepter

commencons par là ;)
 
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