Ce qui diminue encore le nombre.
Et aussi deux remarques. D’abord les politiques restrictives contraignent à rester, ceux qui auraient voulu n’être que de passage, de peur de ne plus pouvoir revenir même temporairement plus tard (les politiques anti‑immigration forcent les immigrés à rester car elles les forcent à se cacher). Ensuite, je ne vois pas la différence entre des gens qui restent qui ne font que passer, si quand ils ne font que passer ils sont suivis par d’autres qui ne font que passer aussi, le bilan peut être le même. Sinon, si c’est le nombre à chaque instant
t qui pose soit‑disant problème pour les capacités du pays, alors il faut mettre en place un plan de limitation des naissances chez les locaux dans tous les pays souhaitant limiter l’immigration.
C’est la preuve que c’est d’abord de la xénophobie, parce que si les partisan(e)s de la fermeture des frontières étaient cohérent(e)s, ils/elles devraient aussi exiger la fin de l’accroissement de la population nationale, qui elle, coute même bien plus cher encore que l’immigration (un enfant français qui nait en france, coutera quelques centaines de fois plus cher qu’un étranger arrivé par l’immigration).
« Étrangement », les anti‑immigrations demandent tout le contraire, un accroissement de la population nationale et prônent une politique nataliste chez les locaux
.
CQFD, c’est de la xénophobie avant d’être autre chose, et le reste ne sert que de prétexte.