MINUTE PAR MINUTE - La pièce en bois retrouvée ne provient pas de la soute à bagages et la tâche de kérozène serait en fait une tâche d'huile. Les familles des victimes doivent se rendre aujourd'hui près du lieu de la catastrophe.
8h17 : Bussereau appelle à la prudence. Le secrétaire d'Etat français aux Transports Dominique Bussereau appelle à une «extrême prudence» sur les débris repêchés dans l'Atlantique et à garder comme «objectif principal de mettre la main sur les boîtes noires».
1h16 : Les débris récupérés jeudi n'appartiennent pas à l'AF447. C'est un porte-parole militaire brésilien qui l'annonce, confirmant une information d'Europe 1. Les différents débris récupérés jeudi par la Marine brésilienne n'appartiennent pas à l'Airbus d'Air France comme l'armée de l'air l'avait annoncé auparavant. «Jusqu'à présent, aucune pièce de l'avion n'a été récupérée», a déclaré à la presse le directeur du département de contrôle de l'espace aérien brésilien Ramon Cardoso. Dans la matinée, le même général Cardoso avait annoncé que la Marine avait récupéré une pièce provenant de la soute à bagages de l'Airbus A330. Il a expliqué plus tard que cette pièce était «en bois» et qu'il «n'existait pas de pièces en bois sur cet avion». Cette pièce ne fait donc pas partie des débris de l'avion. Quant à la tâche de kérozène découverte à la surface de la mer, il s'agirait en fait de l'huile d'un navire. Un morceau métallique retrouvé serait «une petite embarcation abandonnée et la bouée orange également retrouvée serait un flotteur de casier à la dérive».
Tous les débris collectés doivent être transportés à Recife, où est installé le centre de commandement des recherches, et seulement ensuite écartés s'ils s'avèrent qu'ils ne font pas partie de l'Airbus. Cette annonce renforce le mystère autour de la disparition de l'Airbus d'Air France.
23h46 : Les familles près du lieu de la catastrophe. Les familles des victimes de la catastrophe doivent être emmenées vendredi par l'armée de l'air brésilienne près du lieu de la catastrophe pour voir le déroulement des recherches soit sur l'île de Fernando de Noronha, base avancée des de recherche, soit à Recife. C'est un membre d'une famille qui a déclaré, après avoir rencontré à Rio le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, que l'armée de l'air emmenait les familles à Fernando de Noronha. Un porte-parole officiel a lui assuré qu'elles seraient accueillies à Recife, sur la côte nord-est du Brésil, où est installé le centre de commandement des opérations.
«Nous voulons aller voir comment avancent les opérations de recherche, comment sont faites les recherches, c'est important pour nous de pouvoir voir», a expliqué à la presse Nelson Farias Marinho, qui croit encore à l'eventualité de retrouver des survivants.
le figaro